Un collégien sanctionné pour absences en cours de religion
ALSACE - Les "Félicitations" ont été refusées à un collégien de Metz en raison de ses absences aux cours d'enseignement religieux dans les établissement scolaires publics d'Alsace et Moselle, s'est indigné mercredi le syndicat enseignant FSU.
Cette affaire "démontre qu'en Moselle, mais c'est aussi le cas en Alsace, l'enseignement religieux interfère dans la réussite scolaire des élèves", a déclaré Piero Furno, responsable de la FSU en Moselle. "Elle prend en outre un relief particulier en plein débat sur la laïcité à l'école", a-t-il relevé.
L'Alsace et la Moselle font figure d'exceptions dans le paysage laïc français avec l'enseignement des religions catholique, protestante et israélite, maintenu dans les établissements scolaires publics après le retour dans le giron français de ces provinces annexées par l'empire prussien en 1870.
L'élève "a été sanctionné comme il l'aurait été s'il n'avait pas assisté aux cours de mathématiques ou de Français", a argumenté Christian Olivier, le principal du collège Taison de Metz.
"Pour des raisons d'organisation de l'enseignement, nous demandons aux parents d'élèves entrant au collège d'inscrire leurs enfants aux cours de religion pour tout le cycle (jusqu'en 3ème, ndlr), mais ils sont libres à chaque fin d'année de demander une dispense pour l'année suivante", a-t-il expliqué. Cet éléve, "nouvellement arrivé au collège en classe de 4ème, n'avait fourni cette dispense qu'au mois de septembre", a indiqué le principal.
wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
ALSACE - Un conseiller régional alsacien d'extrême droite, Robert Spieler, s'est vivement attaqué mardi à la prise de position de l'archevêque de Strasbourg Mgr Joseph Doré, favorable à l'enseignement de l'islam dans les écoles alsaciennes au même titre que les autres religions. Robert Spieler, président d'"Alsace d'abord", reproche à Mgr Doré sa "prise de position en faveur de l'islam", dans une lettre ouverte diffusée aux médias et qui sera, selon lui, "prochainement diffusée devant les églises d'Alsace".
Il promet, dans un communiqué, de faire des élections régionales et cantonales à venir un "référendum pour la défense du concordat".
"En Alsace-Moselle les prêtres, les pasteurs et les rabbins sont rémunérés par l'Etat. Les religions européennes sont enseignées dans les écoles publiques. Voulez-vous que demain les imams autoproclamés enseignent l'islam dans nos écoles en étant rémunérés par les contribuables alsaciens?", s'interroge le conseiller régional dans sa lettre. Le rapport de la commission Stasi sur la laïcité, publié le 11 décembre, n'avait pas remis en cause le statut particulier de l'Alsace-Moselle permettant notamment l'enseignement des religions catholique, protestante et israélite à l'école et suggéré "que l'enseignement de la religion musulmane" soit également "proposé aux élèves".
Cette idée avait été accueillie favorablement par Mgr Doré.
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