La nuit dernière, les forces armées ukrainiennes ont lancé pour la première fois une attaque avec des missiles ATACMS dans la région de Briansk. Le ministère de la Défense russe explique que la cible était une installation de la région de Briansk. Au total, six missiles ont été tirés : cinq d’entre eux ont été abattus, le sixième a été endommagé.
Après les attaques sur le sol russe, Lavrov met en garde contre une escalade du conflit orchestrée par l’Occident.
«Les frappes menées par les Forces armées ukrainiennes (FAU) sur la région de Briansk à l’aide de missiles ATACMS sont un signe que l’Occident souhaite une escalade du conflit. Ces frappes n’auraient pas été possibles sans l’implication des Américains», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse à l’issue de sa participation au sommet du Groupe des vingt (G20).
«Le fait que des missiles ATACMS aient été utilisés à plusieurs reprises cette nuit contre la région de Briansk est un signe qu’ils [en Occident] veulent une escalade. Et sans les Américains, il est impossible d’utiliser ces missiles de haute technologie – le président russe Vladimir Poutine l’a dit à plusieurs reprises», a souligné le ministre. Lavrov rappelle les avertissements de Poutine sur l’utilisation de missiles à longue portée
Lavrov a également rappelé que le leader russe avait déjà averti les pays occidentaux de la manière dont la position de la Russie changerait si «cette portée, dont ils parlent maintenant, jusqu’à 300 km, était approuvée». «En réalité, ce n’est pas une approbation pour que l’Ukraine utilise des missiles à longue portée. C’est simplement une déclaration que nous allons maintenant frapper jusqu’à 300 km», a-t-il ajouté. Défense russe : Cinq missiles ATACMS abattus, un endommagé
Toutes les nuits jusqu’au 20 janvier, soit presque 80 nuits, où les systèmes anti missiles Russes vont être sur le qui vive. Les missiles anti-missiles coûtent cher aussi. Mais 6 missiles en même temps pour saturer les défenses, cela consomme vite les réserves d’ATCM de l’Ukraine. Et aussi 800 K€ par missile ça fait un tir de 6 missiles à 5 M€. Pas grave, les Européens paieront l’addition.
Je gage que les Russes ont lancé leurs limiers pour inspecter chaque mètre de terrain et trouver les lanceurs et les stocks. Je serais curieux de savoir si leurs satellites peuvent rétrospectivement savoir d’où ils ont été lancés, et suivre rétrospectivement le lanceur à la trace, jusqu’au nid. Les américains ont produit 1500 ATCM d’une portée de 300 KM.
Le déploiement du sous-marin russe Belgorod, armé de torpilles Poséidon, ajoute une nouvelle dimension au paysage mondial des menaces, à laquelle une grande partie de la presse occidentale a réagi par un silence assourdissant. Capables de provoquer des tsunamis catastrophiques par le biais d’explosions nucléaires sous-marines, ces armes apocalyptiques constituent une menace existentielle non seulement pour les pays côtiers mais aussi pour la stabilité mondiale. Le silence des grands médias et de l’establishment politique s’inscrit dans une tendance plus large de déni et de silence qui occulte à quel point le monde est proche du déclenchement de la Troisième Guerre mondiale. Ce scénario est exacerbé par un leadership douteux aux États-Unis et par l’escalade des conflits en Ukraine et dans la bande de Gaza.
Le rôle des médias dans la répression de la menace de « Poséidon »
Ignorer le danger existentiel
La presse grand public aux États-Unis et dans les pays alliés a largement évité de couvrir en détail les sous-marins Poséidon et Belgorod. Ce silence soulève de sérieuses questions :
Pourquoi parle-t-on si peu des armes qui modifient fondamentalement les stratégies mondiales de dissuasion ?
Pourquoi le public n’est-il pas informé des risques que ces armes font peser sur des millions de vies ?
Le déni par le silence stratégique Éviter le thème Poséidon des médias peut servir à plusieurs objectifs : 1. Pour éviter la panique du public 2. Dissimulation de la responsabilité politique 3- Influence économique et des entreprises
Belgorod et ses torpilles Poséidon symbolisent les enjeux existentiels du paysage géopolitique moderne. Même si ces armes sont déjà utilisées, les conséquences de leur utilisation restent cachées au public, réprimées par les médias et les élites politiques qui préfèrent nier la vérité plutôt que de l’affronter.
Dans ce contexte, le leadership du président Biden, ou son absence, constitue un danger unique. Les actions de son administration en Ukraine et à Gaza, associées à sa condition cognitive et morale douteuse, ont accéléré le mouvement du monde vers le gouffre. Le temps de la complaisance est révolu. Le public doit exiger la transparence, la responsabilité et un engagement renouvelé en faveur de la diplomatie avant que l’impensable ne devienne réalité. Les enjeux n’ont jamais été aussi élevés et la marge d’erreur n’a jamais été aussi faible.