-Entre autre, chez les arabes la femme était vile et traitée avec injustice ; ses droits étaient complètement bafoués dans leurs coutumes.
Celle-ci constituait un poids dans la société et elle représentait un malaise dès sa naissance.
Ils enterraient les filles vivantes, lorsqu’elles étaient en bas âge ou un peu plus grandes.
(Si une femelle était annoncée à l’un d’entre eux, son visage s’assombrissait de douleur, et il se cachait des autres tellement la nouvelle était terrible ; devait-il la garder dans la honte ou l’enfouir dans la terre, quel bien mauvais jugement de leur part !) (S. Les abeilles ; V. (58-59)
Concernant les autres civilisations, la situation n’était pas mieux.
-Les grecques, à titre d’exemple, traitaient la femme comme une vile marchandise.
Privée de droits civiques, elle se faisait acheter ou vendre dans les marchés.
-Dans la civilisation romaine, les hommes au pouvoir absolu, avaient tous les droits sur leur famille.
Ils étaient en mesure de donner la mort à leurs épouses à la moindre suspicion.
Ils pouvaient tuer leurs enfants ou les maltraiter en toute immunité.
-En Inde, elle était opprimée et méprisée à l’extrême.
Si son mari venait à mourir, elle devait se faire incinérer à proximité du défunt.
Quoique cette opportunité ne fût pas plus mal, si elle voulait mettre fin à son calvaire et à sa vie misérable.
-Pour les juifs, elle était maudite pour avoir inciter Adam au péché.
Certaines de leurs tendances autorisent au père, de la vendre à sa guise.
Pendant les menstrues, ils ne s’assoient pas à table avec elle.
Elle n’a pas le droit de toucher au moindre plat pour ne pas le souiller.
-Chez les premiers chrétiens, le mariage étant impur, ils considéraient qu’il fallait s’éloigner des femmes.
Ils ont fait courir l’idée que les rapports sexuels avec elle étaient malsains, car elle représentait la porte de Satan.
-En France, un concile fut organisé en 587 après J.C. pour déterminer s’il fallait lui attribuer un statut d’être humain.
En outre, les participants cherchaient à savoir si elle avait une âme.
Le cas échéant, serait-elle une âme humaine ou animale ?
Ils ont établi en conclusion qu’elle avait certes une âme humaine, mais que son rôle sur terre était limité à servir l’homme.
-Jusqu’à la moitié du siècle dernier environ, la femme, selon la constitution anglaise, n’était pas considérée comme une personne ou une citoyenne à part entière.
C’est pourquoi, elle n’avait aucun droit personnel ni sur la propriété ni sur la disposition de son argent gagné ni même sur ses propres vêtements.
La constitution anglaise autorisait à l’homme jusqu’en 1805 apr. J.-C. de vendre sa conjointe ; le prix officiel était fixé à six cents (la moitié d’un shilling).
En 1921, un anglais a vendu sa femme pour cinq cents guinées.
Son avocat a allégué pour sa défense que :
« La loi anglaise de 1801 a fixé le prix de la conjointe à six cents, à condition que l’acte de vente soit conclu avec l’accord de l’épouse. »
Le tribunal lui a rétorqué que cette loi a été révolue par la loi 1805 interdisant de vendre son épouse ou de la concéder.
Après délibération, le tribunal condamna le mari inculpé d’avoir vendu sa femme à dix mois de prison. Dans la revue La civilisation musulmane de l’année suivante (p. 1078), il est dit :
« L’an passé, un italien à vendu sa femme à un tiers à crédit. Quand l’acheteur s’est abstenu de verser le dernier acompte, le vendeur l’a tué. »
Sheïkh Mohammed Rashid Ridha – qu’Allah lui fasse miséricorde – signale à ce sujet :
« Parmi les informations insolites divulguées par certains journaux anglais ces jours-ci, c’est qu’il existe encore dans les campagnes anglaises des hommes vendant leurs femmes à des prix dérisoires (trente guinées). Ces fameux journaux n’ont pas manqué de dévoiler les noms de certains cas relevés. » (1)
-Il a rapporté aussi, d’après une personne étudiant aux États-Unis que dans ce pays des couples échangistes se prêtent les partenaires pour une période donnée comme chez nous, nos paysans prêtent leurs bêtes ou nos citadins prêtent un ustensile.
-Quant à l’histoire des femmes dans l’héritage chinois et perse, elle est des plus moroses.
... Voici donc la situation de la femme dans les civilisations non musulmanes.
Quant à l’Islam...
Il a sorti la femme de son précipice et a dissipé son cauchemar des ténèbres de l’injustice, de l’oppression et de l’asservissement.
La religion musulmane lui a offert un rang noble qui n’a pas son équivalent dans les autres nations, qu’elle soit aussi bien mère, fille, épouse, ou soeur.
Allah a établi son affiliation au sang humain d’au-dessus des sept cieux en disant (traduction rapprochée) :
"Ô gens ! Nous vous avons créé à partir d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous connaissiez. Certes, le plus noble d’entre vous, c’est le plus pieux, Allah est Savant et Connaisseur." (S. Les chambres / V. 13)
Ainsi, la femme musulmane n’a pas besoin de tenir des colloques pour prouver son appartenance au genre humain, et faire approuver ses droits, puisque le Seigneur s’en est chargé Lui même ainsi que Son Messager صلى الله عليه وسلم, sans compter que tous les musulmans y adhèrent déjà.
Les avantages concédés par l’Islam à la femme croyante n’ont pas leur équivalent dans les religions altérées ou inventées, ou dans les lois fabriquées par les hommes, quoiqu’elles aient pu atteindre en matière de respect de la femme, comme elles le prétendent.
À l’inverse, la civilisation moderne menée par les juifs et les chrétiens tend terriblement à effacer la femme de sa nature.
Elle a fait d’elle une vulgaire marchandise et un simple jouet entre les mains des hommes dans le monde du travail, dans les galeries marchandes, dans les défilés de mode, dans les revues et journaux.
Combien peut-on voir dans les journaux, de photos de femmes dépravées, à moitié nues et déshonorantes !
Ces images honteuses et avilissantes sont un vrai divertissement pour les pervers !
Les statistiques ne peuvent certainement pas recenser les cas de femmes enceintes d’enfants illégitime.
Cette recrudescence de la débauche est alimentée par ces institutions qui revendiquent l’équité envers les femmes en leur attribuant notamment les droits de liberté et d’égalité.
Les vilains médias sont l’outil de cette propagande manipulée par les législations dont la volonté est de combattre les lois du Dieu Créateur et Sage (Il est le Législateur et le Juge par excellence) intégrées à l’Islam à travers le Coran et la Sunna.
Ces lois conservent pareillement aux hommes et aux femmes leurs droits respectifs qui sont dignes, justes et équitables.
Les constitutions modernes font le jeu des corrompus musulmans à l’instar des laïcs, des démocrates, et des libertins. Leurs ambitions en terre d’Islam sont de précipiter la femme dans des marécages dévastateurs. La religion musulmane a pourtant concédé aux deux sexes des droits d’après la juste balance.
Elle a établi pour l’homme des droits et des devoirs en harmonie avec sa virilité, sa force, et sa raison.
Elle a tenue compte de ses aptitudes à supporter la difficulté et à parer au danger potentiel.
Ces droits coïncident avec sa nature intrinsèque qu’Allah lui a dotée.
Elle a décrété pour la femme des droits et des devoirs correspondants à sa féminité et à sa faiblesse ; sa raison et sa force étant diminuée par rapport à l’homme.
Elle est en effet moins forte physiquement face au péril et à l’adversité. Les musulmans hommes et femmes adhèrent entièrement à cette législation sage et compatissante.
Ils considèrent ses enseignements comme une vérité établie.
Quiconque s’aventure à la contester ne peut prétendre à l’Islam ; un musulman digne de ce nom oserait-il remettre Allah et son Messager en question ?
La religion musulmane a tenue compte de ces différences entre les deux sexes, c’est pourquoi elle a édifié des droits et des devoirs en fonction des aptitudes qui sont propres à chacun, et des prérogatives réciproques, après avoir établi le Droit qui revient à ALlah.
Les serviteurs d’Allah hommes ou femmes, doivent en effet Lui vouer l’adoration exclusive sans ne lui associer personne dans le culte. Ils doivent ensuite accomplir les piliers notoires de l’Islam et de la foi.
Il leur incombe entre autre le respect des parents, de veiller au lien de sang, de répandre la morale (ordonner le bien et interdire le mal), et toute autre fonction commune aux hommes et aux femmes.
(1) D’après le livre le retour au voile (2/ 41-43) en ayant résumé certains passages.
Extraits du livre : Huqûq wa Wâjibât e-Rijâl wa e-Nisâ fî el Islâm copié de dourous.free.fr
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي