Le 17 juillet 2010, elles ont la désagréable surprise de se faire arrêter par la gendarmerie libanaise, alors qu'elles se trouvent dans un magasin de la ville de Saida (48 km au sud de Beyrouth, la capitale). D'après la presse libanaise, les jeunes filles auraient été interceptées par des éléments des forces de la Sécurité intérieure « lourdement armés », qui seraient arrivés sur place à bord de trois véhicules. Dans l'incompréhension totale, les deux sœurs seront conduites à la gendarmerie. Elles sont tellement ahuries qu'elles n'ont pas le temps de contacter un proche ou même un avocat. Elles subiront un interrogatoire de 3 heures, alors qu'en même temps, le domicile de leur hôte, un proche de la famille, est perquisitionné par les forces de l'ordre libanaises, d'après Mr Ouazzani, qui dit être en contact avec les parents des jeunes filles. Il précise qu'aucune violence physique n'a été faite aux jeunes fille, même si la presse libanaise indique qu'une arme était pointée sur elles au moment de l'arrestation.