Pour un chef d'une entité qui se considère membre à part entière de l'UA, être un invité d'honneur au Parlement panafricain, c'est plutôt une humiliation.
Minces consolations. En dehors de prendre l'avion entre Alger et Johannesburg ou Pretoria, il ne pourra pas s’aventurer très loin. Les pays marxistes-léninistes se faisant rares, ses sorties comme ses avocats vont devenir une denrée de plus en plus rare. Il ne faut pas qu'il oublie que l'essentiel ne se joue pas là mais à l'ONU et avec les grandes puissances. Zuma peut faire ce qu'il veut, ça ne changera pas un iota au dossier. Le Polisario est en suris à l'UA comme à l'ONU. Les grandes puissances ne veulent pas de lui et trouveront le moyen de l'exprimer politiquement à un moment ou un autre. Zuma n'y pourra rien, pas plus que les caporaux d'Alger.
Ce qui est marrant, c'est de voir un corrompu (Zuma) défendre un criminel (Ghali). Peut-être, il est devenu addict à la corruption qu'il ne peut pas se passer des pétrodollars d'Alger.
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