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Israël et l’assassinat de Rafic Hariri : La piste interdite
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17 février 2010 20:19
Salam

Sans doute vais-je aggraver mon cas. Après l’assassinat de Rafic Hariri, j’ai désigné Israël comme l’un des pays qui profite du crime et écrit qu’un des conseillers de l’ancien Premier ministre accusait le Mossad d’en être l’auteur. L’Arche - « mensuel du judaïsme français » - m’a aussitôt traité d’antisémite, comme le font les Israéliens dès que l’on critique leur politique. Le 11 mai dernier, j’ai entendu Raphaël Schoemann, un fanatique pro israélien inculpé pour avoir menacé de mort une douzaine de personnalités françaises, citer mon article au tribunal pour prouver que je voyais « la main d’Israël » partout !

On comprend, dans ces conditions, pourquoi personne – ou presque – n’évoque le Mossad comme l’un des instigateurs possibles du meurtre de Rafic Hariri. Les journalistes craignent de perdre leur emploi, les hommes politiques, ou les juges, de compromettre leur carrière. On comprend aussi pourquoi le démantèlement au sud du Liban d’un réseau terroriste du Mossad a pratiquement été passé sous silence : ses membres n’ont apparemment pas participé à l’attentat contre Rafic Hariri, mais les preuves accumulées contre eux par les enquêteurs y font irrésistiblement penser.

Le rapport du juge Detev Mehlis qui accuse la Syrie et des officiers supérieurs libanais d’avoir assassiné Rafic Hariri, repose, à ce que l’on sait, sur les témoignages d’agents manipulés par des services secrets occidentaux et israéliens, ou par Rifaat Al-Assad – oncle de Bachar – qui rêve d’accéder au pouvoir à Damas. Même le « charnier » découvert opportunément à Anjar, au Liban, près d’une ancienne caserne syrienne, pour accuser la Syrie de crime de guerre, faisait partie de la campagne anti-syrienne. Il s’agit d’un cimetière ottoman vieux de 300 ans !

Pour une poignée de dollars…

Le principal témoin de l’assassinat de Rafic Hariri : Mohamed Zouheir Siddiq, qui avait prétendu être un membre important des services secrets syriens au Liban, en fait simple chauffeur d’un général syrien, était un escroc protégé par Rifaat Al Assad, recherché pour détournement de fonds. Selon Der Spiegel (22/10/05), il a avoué à son frère être devenu « millionnaire » en récitant sa leçon.

Source:==>Israël et l’assassinat de Rafic Hariri : La piste interdite
 
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