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Islamisme et démocratie
S
SNP1975
17 janvier 2007 11:01
en qualité d'observateur de l'islamisme et acteur dans les rangs des militants du FIS dans le passé. je peut affirmer que l'Islamisme est comme un chien dangereux et la démocratie ça lui sert de museauliére . Je m'explique quand l'Islamisme s'inscrit dans les enjeux démocratiques sa branche radicale est cannalisée . Le contraire ce petit groupe de choc prend le dessus sur les légalistes. L'exemple de l'Algérie est édifiant.
J'ouvre le débat.
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s
srnit
17 janvier 2007 12:35
Salut,

Un peu de pub pour un post sur la compatibilité entre les fondements de la démocratie et l'islam.

[www.yabiladi.com]


Sinon, par rapport au sujet, je trouve qu'il n'y a rien de plus vague que l'islamisme. C'est devenu une sorte d'étiquette que l'on colle à tout ce qui est pas beau, pas gentil et avec des dents bien pointues.
L'islamiste serait une sorte de robot lobotomisée qui croit encore que politique et religion font bon ménage et qui voudrait appliquer la sévère Charia en particulier sur les femmes adultérines car il ressent une sorte d'excitation indescriptible en voyant ce si joli spectacle de lancer de caillous sur les pauvres femmes misérables violées par son beau-père et enceinte malgré elle mais qui dut faire face à islamicus aux dents pointus.
Malheureusement, quand on parle de l'islamisme, on n'arrive très rapidement à ce genre de raccourci comme s'il était impossible pour un musulman de penser à la politique quand il connait trop de Coran.

Au contraire, je crois que ce qu'on appelle les partis islamistes sont une forme de conciliation entre les besoins du peuple qui aspire à un retour aux sources et les besoins du pouvoir qui aspire à museler les oppositions. Ainsi, l'idéal pour un roi ou un dicateur est d'avoir son parti islamiste qui a l'étiquette de suiveur de la religion et en même temps de pouvoir manipuler les orientations de ce parti afin d'en tirer profit pour sa gloire personnelle, pour asseoir son autorité et pour tout simplement se faire un max de blé.

En soi, donc, dans ce cas bien précis, "l'islamisme" perd son identité première car être musulman engagé, ce n'est pas autre chose qu'être au service de l'autre pour qu'il y ait davantage de justice, davantage de paix social, davantage de partage et redistribution des richesses du pays, toutes ces valeurs qui sont le socle premier de l'islam et qui ne peuvent être défendu entièrement quand on s'engage dans des systèmes pourris jusqu'à l'os comme dans les pays arabes. Le rôle des "islamistes" de bonne volonté se limite dans les créneaux, les pistes, les chemins que le pouvoir lui permet de franchir, quand aux autres "islamistes" et il en existe, la politique leur a monté à la tête et les voilà à la recherche du profit matériel, de la renommée et ils sont collés à leur siège par une sorte de colle forte qui fait son effet pendant des décennies.

Par rapport à la branche radicale, je ne crois pas qu'il s'agit de démocratie mais plutôt de deux sortes de problèmes :
- un problème interne à chaque religion et qui donc se retrouve en islam : l'extrémisme existe et existera toujours, la seule solution réside en ce que l'appareil de sécurité intérieur canalise les violences de ces groupes afin que leurs extrémisme ne sorte pas plus loin que leur propres langues.
- un problème externe dû aux ingérences extérieurs et au néocolonialisme, ainsi il est très certain que les états dictatoriaux utilisent en partenariat avec les anciens colonisateurs, des méthodes de mise en place de ces structures, l'objectif étant de les contrôler au bon vouloir selon les situations pour favoriser des évènements favorables à ce que le pouvoir reste en place.
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H
Hamza
17 janvier 2007 17:00
Citation
SNP1975 a écrit:
en qualité d'observateur de l'islamisme et acteur dans les rangs des militants du FIS dans le passé. je peut affirmer que l'Islamisme est comme un chien dangereux et la démocratie ça lui sert de museauliére . Je m'explique quand l'Islamisme s'inscrit dans les enjeux démocratiques sa branche radicale est cannalisée . Le contraire ce petit groupe de choc prend le dessus sur les légalistes. L'exemple de l'Algérie est édifiant.
J'ouvre le débat.




Tu veux dire que tu as fais parti du FIS algérien et que tu veux nous mettre en garde contre l'islamisme politicien ?
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W
Wadii1234
17 janvier 2007 20:27
C'est totalement faux. La preuve, les USA qui sont soit disant la plus grande démocratie, elle n'empêche pas Bush de mentir, de voler, de tuer, de coloniser, et de restreindre les libertés fondamentales de son propre peuple. La démocratie va museler les islamistes dans le sens qu'ils jugeront eux-même avoir interet à tenir un discours modéré avant et pendant les elections, mais une fois au pouvoir, ils modifieront les lois comme bon leur semblera.

Citation
SNP1975 a écrit:
en qualité d'observateur de l'islamisme et acteur dans les rangs des militants du FIS dans le passé. je peut affirmer que l'Islamisme est comme un chien dangereux et la démocratie ça lui sert de museauliére . Je m'explique quand l'Islamisme s'inscrit dans les enjeux démocratiques sa branche radicale est cannalisée . Le contraire ce petit groupe de choc prend le dessus sur les légalistes. L'exemple de l'Algérie est édifiant.
J'ouvre le débat.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 18/01/07 14:25 par Wadii1234.
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R
Rifian84
18 janvier 2007 12:10
De toute facon tout dogme, religion, philosophie a son extreme meme l"athéisme a donné naissance au nazisme. Pourl'islam oui le radicalisme ai dangeureux, et c'est a nous de le rayer.

Salam
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