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les iranniennes manifestent
h
13 février 2018 11:37
Les Iraniennes dans la rue : Elles manifestent contre le voile obligatoire
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Les femmes iraniennes n’acceptent plus cet état de fait et revendiquent la révision de cette loi afin de leur laisser le choix de décider de leur tenue vestimentaire.

Elles portent le voile par obligation et non par conviction. Il s’agit des femmes iraniennes. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à manifester dans la rue leur opposition à cette contrainte de porter le voile. Elles sont même passées à l’acte en ôtant leur foulard dans l’espace public, ce qui n’a pas été sans conséquences pour celles qui ont osé braver l’interdit, puisque elles ont été arrêtées et emprisonnées.

L’Iran et l’Arabie Saoudite sont les seuls pays musulmans où le port du voile est obligatoire. Si dans le reste des pays musulmans le port du voile n’est pas une obligation, en Iran les femmes sont contraintes de porter le foulard et un vêtement long et ample dans l’espace public, et ce, depuis la révolution islamique de 1979. La création de la République islamique a vu l’introduction dans la législation d’un code vestimentaire et les femmes qui enfreignent cette loi risquent d’être poursuivies par la justice.

D’après la clause 683 du code pénal d’Iran : «Les femmes qui apparaissent dans des lieux publics et sur les routes sans porter le hijab islamique seront condamnées de 10 jours à 2 mois de prison, et à payer une amende.» Toutefois, la génération d’aujourd’hui, notamment les jeunes femmes iraniennes, ouverte sur le monde extérieur et très présente sur les réseaux sociaux, réagit aux discriminations dont elle fait l’objet depuis l’arrivée des mollahs au pouvoir.

Ces femmes n’acceptent plus cet état de fait et revendiquent la révision de cette loi afin de leur laisser le choix de décider de leur tenue vestimentaire. Cette résistance aura un prix. D’ailleurs, depuis le début de cette année, plusieurs femmes ont été arrêtées à Téhéran alors qu’elles protestaient sans foulard, en pleine rue, contre le port obligatoire du voile.

La remise en cause de l’obligation de porter le voile a commencé le 27 décembre à Téhéran, avec l’interpellation d’une Iranienne, Vida Movahed, qui a exhibé, tête nue et debout sur une armoire électrique dans une rue de Téhéran, son voile sur une perche. La jeune mère de famille de 31 ans a été libérée après environ un mois de détention.

L’arrestation de Vida Movahed n’a pas découragé d’autres femmes qui ont décidé de braver l’interdit, en renouvelant son geste symbolique. Seulement, la police iranienne veille au grain. Elle applique la loi dans toute sa dimension, puisque toutes les femmes qui manifestent contre le port obligatoire du voile ou celles qui enlèvent le voile sont immédiatement arrêtées.

Depuis le début du mois de février, et selon la police de Téhéran, une trentaine, voire plus, de femmes ont été arrêtées dans cette ville pour avoir ôté leur voile en public. Ce phénomène, qui reste cependant limité à quelques dizaines de cas, est largement relayé sur les réseaux sociaux via des photos et des vidéos.

D’aucuns s’interrogent si ces manifestations — pour le moment individuelles — sont le signe avant-coureur d’une évolution pour les femmes en Iran. Et est-ce que le pouvoir qui tente, pour le moment, de minimiser ces actions peut accepter la remise en cause du voile obligatoire ? Pour le moment, selon les sociologues et les organisations féminines, il s’agit d’initiatives individuelles et non d’un mouvement de masse.

La femme active, par exemple, est obligée de le porter pour ne pas être licenciée, idem pour une étudiante qui risquerait de se voir refuser l’entrée dans l’enceinte de l’université. Finalement, c’est uniquement dans la rue que les femmes peuvent désobéir à ces injonctions et nul ne sait quelle ampleur prendra ce mouvement de protestation contre le voile obligatoire.

Nabila Amir
13 février 2018 11:50
...il y a l'ombre et la main du diable derrières et devant elles, bientôt elles vont s’asseoir pour négocier et réclamer "le pseudo démocratie, liberté dont ont été victimes aussi les arabes du Moyen-Orient et le Maghreb, a demander la modification des Versets du Qur'aan (pourquoi pas, ils sont capables ces hommes et femmes) pour faire plaisir à leurs libérateurs. Quelle triste avenir l'humanité islamique!
Citation
hamadoudoudou a écrit:
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Les femmes iraniennes n’acceptent plus cet état de fait et revendiquent la révision de cette loi afin de leur laisser le choix de décider de leur tenue vestimentaire.

Elles portent le voile par obligation et non par conviction. Il s’agit des femmes iraniennes. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à manifester dans la rue leur opposition à cette contrainte de porter le voile. Elles sont même passées à l’acte en ôtant leur foulard dans l’espace public, ce qui n’a pas été sans conséquences pour celles qui ont osé braver l’interdit, puisque elles ont été arrêtées et emprisonnées.

L’Iran et l’Arabie Saoudite sont les seuls pays musulmans où le port du voile est obligatoire. Si dans le reste des pays musulmans le port du voile n’est pas une obligation, en Iran les femmes sont contraintes de porter le foulard et un vêtement long et ample dans l’espace public, et ce, depuis la révolution islamique de 1979. La création de la République islamique a vu l’introduction dans la législation d’un code vestimentaire et les femmes qui enfreignent cette loi risquent d’être poursuivies par la justice.

D’après la clause 683 du code pénal d’Iran : «Les femmes qui apparaissent dans des lieux publics et sur les routes sans porter le hijab islamique seront condamnées de 10 jours à 2 mois de prison, et à payer une amende.» Toutefois, la génération d’aujourd’hui, notamment les jeunes femmes iraniennes, ouverte sur le monde extérieur et très présente sur les réseaux sociaux, réagit aux discriminations dont elle fait l’objet depuis l’arrivée des mollahs au pouvoir.

Ces femmes n’acceptent plus cet état de fait et revendiquent la révision de cette loi afin de leur laisser le choix de décider de leur tenue vestimentaire. Cette résistance aura un prix. D’ailleurs, depuis le début de cette année, plusieurs femmes ont été arrêtées à Téhéran alors qu’elles protestaient sans foulard, en pleine rue, contre le port obligatoire du voile.

La remise en cause de l’obligation de porter le voile a commencé le 27 décembre à Téhéran, avec l’interpellation d’une Iranienne, Vida Movahed, qui a exhibé, tête nue et debout sur une armoire électrique dans une rue de Téhéran, son voile sur une perche. La jeune mère de famille de 31 ans a été libérée après environ un mois de détention.

L’arrestation de Vida Movahed n’a pas découragé d’autres femmes qui ont décidé de braver l’interdit, en renouvelant son geste symbolique. Seulement, la police iranienne veille au grain. Elle applique la loi dans toute sa dimension, puisque toutes les femmes qui manifestent contre le port obligatoire du voile ou celles qui enlèvent le voile sont immédiatement arrêtées.

Depuis le début du mois de février, et selon la police de Téhéran, une trentaine, voire plus, de femmes ont été arrêtées dans cette ville pour avoir ôté leur voile en public. Ce phénomène, qui reste cependant limité à quelques dizaines de cas, est largement relayé sur les réseaux sociaux via des photos et des vidéos.

D’aucuns s’interrogent si ces manifestations — pour le moment individuelles — sont le signe avant-coureur d’une évolution pour les femmes en Iran. Et est-ce que le pouvoir qui tente, pour le moment, de minimiser ces actions peut accepter la remise en cause du voile obligatoire ? Pour le moment, selon les sociologues et les organisations féminines, il s’agit d’initiatives individuelles et non d’un mouvement de masse.

La femme active, par exemple, est obligée de le porter pour ne pas être licenciée, idem pour une étudiante qui risquerait de se voir refuser l’entrée dans l’enceinte de l’université. Finalement, c’est uniquement dans la rue que les femmes peuvent désobéir à ces injonctions et nul ne sait quelle ampleur prendra ce mouvement de protestation contre le voile obligatoire.

Nabila Amir
13 février 2018 12:16
Il ne faut pas occulter le fait que de nombreux hommes les soutiennent. Ils manifestent eux-aussi en accrochant un foulard blanc au bout d'un bâton.
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
13 février 2018 12:24
ça nous rappelle un peu avec les mouvement féministe ici en France et en Europe de manière générale

http://www.zones-subversives.com
Citation
kaloupile a écrit:
Il ne faut pas occulter le fait que de nombreux hommes les soutiennent. Ils manifestent eux-aussi en accrochant un foulard blanc au bout d'un bâton.
S
13 février 2018 12:26
Tu es en mode croisade contre les principes de l'islam whistling smiley
Tu nous prends pour des bœuf , fripouilleptdr


Citation
hamadoudoudou a écrit:
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Les femmes iraniennes n’acceptent plus cet état de fait et revendiquent la révision de cette loi afin de leur laisser le choix de décider de leur tenue vestimentaire.

Elles portent le voile par obligation et non par conviction. Il s’agit des femmes iraniennes. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à manifester dans la rue leur opposition à cette contrainte de porter le voile. Elles sont même passées à l’acte en ôtant leur foulard dans l’espace public, ce qui n’a pas été sans conséquences pour celles qui ont osé braver l’interdit, puisque elles ont été arrêtées et emprisonnées.

L’Iran et l’Arabie Saoudite sont les seuls pays musulmans où le port du voile est obligatoire. Si dans le reste des pays musulmans le port du voile n’est pas une obligation, en Iran les femmes sont contraintes de porter le foulard et un vêtement long et ample dans l’espace public, et ce, depuis la révolution islamique de 1979. La création de la République islamique a vu l’introduction dans la législation d’un code vestimentaire et les femmes qui enfreignent cette loi risquent d’être poursuivies par la justice.

D’après la clause 683 du code pénal d’Iran : «Les femmes qui apparaissent dans des lieux publics et sur les routes sans porter le hijab islamique seront condamnées de 10 jours à 2 mois de prison, et à payer une amende.» Toutefois, la génération d’aujourd’hui, notamment les jeunes femmes iraniennes, ouverte sur le monde extérieur et très présente sur les réseaux sociaux, réagit aux discriminations dont elle fait l’objet depuis l’arrivée des mollahs au pouvoir.

Ces femmes n’acceptent plus cet état de fait et revendiquent la révision de cette loi afin de leur laisser le choix de décider de leur tenue vestimentaire. Cette résistance aura un prix. D’ailleurs, depuis le début de cette année, plusieurs femmes ont été arrêtées à Téhéran alors qu’elles protestaient sans foulard, en pleine rue, contre le port obligatoire du voile.

La remise en cause de l’obligation de porter le voile a commencé le 27 décembre à Téhéran, avec l’interpellation d’une Iranienne, Vida Movahed, qui a exhibé, tête nue et debout sur une armoire électrique dans une rue de Téhéran, son voile sur une perche. La jeune mère de famille de 31 ans a été libérée après environ un mois de détention.

L’arrestation de Vida Movahed n’a pas découragé d’autres femmes qui ont décidé de braver l’interdit, en renouvelant son geste symbolique. Seulement, la police iranienne veille au grain. Elle applique la loi dans toute sa dimension, puisque toutes les femmes qui manifestent contre le port obligatoire du voile ou celles qui enlèvent le voile sont immédiatement arrêtées.

Depuis le début du mois de février, et selon la police de Téhéran, une trentaine, voire plus, de femmes ont été arrêtées dans cette ville pour avoir ôté leur voile en public. Ce phénomène, qui reste cependant limité à quelques dizaines de cas, est largement relayé sur les réseaux sociaux via des photos et des vidéos.

D’aucuns s’interrogent si ces manifestations — pour le moment individuelles — sont le signe avant-coureur d’une évolution pour les femmes en Iran. Et est-ce que le pouvoir qui tente, pour le moment, de minimiser ces actions peut accepter la remise en cause du voile obligatoire ? Pour le moment, selon les sociologues et les organisations féminines, il s’agit d’initiatives individuelles et non d’un mouvement de masse.

La femme active, par exemple, est obligée de le porter pour ne pas être licenciée, idem pour une étudiante qui risquerait de se voir refuser l’entrée dans l’enceinte de l’université. Finalement, c’est uniquement dans la rue que les femmes peuvent désobéir à ces injonctions et nul ne sait quelle ampleur prendra ce mouvement de protestation contre le voile obligatoire.

Nabila Amir
G
13 février 2018 13:09
Saoudiennes et iraniennes ont peut être le combat, mais il est claire que la femme iranienne est plus libre que la Saoudienne. Il faut noter les tentatives des manifestations colorées.
C
13 février 2018 15:56
J'aime pas l'Arabie saoudite mais j'aime pas les mensonges bien placés non plus :

L’Iran et l’Arabie Saoudite sont les seuls pays musulmans où le port du voile est obligatoire

--> faux ! L'Arabie Saoudite rend obligatoire la 3abaya, une femme peut sortir cheveux découvert mais corps couvert d'une 3abaya ou quelque chose y ressemblant. L'Iran, ordonne le port du voile ( même si le gouvernement s'en contrefout des non voilées ) mais une femme peut très bien être en jeans slim serré et en tee shirt avec un foulard qui laisse apparaître 90% des cheveux.
Anti-capitalist because want true freedom. Celtic power. Connectée à l'être.
13 février 2018 17:12
L'avantage des saouduiennes sur le reste du monde c'est que, comme chacun sait, elles n'iront jamais en enfer.
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
W
14 février 2018 13:32
Tu te fais l'avocat du diable...

La propagande est en marche.
16 février 2018 21:00
Il faut savoir faire un juste milieu.
Je suis contre le fait d'obliger une femme à porter le voile, si elle n'est pas convaincu cela ne sert à rien, et contre le fait de lui interdire le port du voile.
 
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