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INTERVIEW AVEC EX-DETENU DU POLISARIO
o
18 mars 2006 19:24
L'absurde conflit du Sahara occidental, qui a fait des milliers de morts, revient au devant de la scène ces derniers temps. Ali Atman, un ex-pilote dans l'armée marocaine, en est l'une des victimes. S'il a eu la vie sauve, il n'en demeure pas moins qu'il en a gardé des traumatismes inapaisables et pour cause. Il a passé les plus belles années de sa vie dans les terrifiants bagnes du régime militaire algérien et ses protégés du Polisario. Avant d'être libéré, il détenait avec ses compagnons d'infortune le triste record des plus vieux prisonniers de guerre au monde.

L. Oulhadj : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Ali Atman : Je suis amazigh (berbère), natif de la petite bourgade de Midelt dans le Haut-Atlas en 1947. J'étais officier pilote dans les Forces armées royales (FAR). J'avais participé à la guerre du Sahara marocain où mon avion a été abattu par un missile en 1977. Emprisonné immédiatement, je n'ai été relâché que 26 ans plus tard, c'est-à-dire le 1er septembre 2003. Depuis ma libération, je vis tant bien que mal de ma petite retraite. Ce qui ne m'a pas empêché de m'atteler à une entreprise de taille : la rédaction d'un ouvrage sur la grammaire berbère qui va être publié incessamment.
Est-ce que vous pourrez nous raconter brièvement les circonstances de votre capture?

Le 24 août 1977, avec une patrouille de deux avions, je m'étais porté au secours d'une unité de l'armée de terre, qui a eu un violent accrochage avec des éléments du Polisario. Au cours de l'intervention, mon avion a été atteint par un missile du type SAM7. Après l'éjection, j'ai donc été malheureusement arrêté et détenu par la suite.
Qui vous a arrêté ?

C'étaient des gens de différentes origines : il y avait des noirs, des basanés, des blancs et mêmes des blonds. Certains me parlaient en arabe hasssani , d'autres en espagnol, d'autres encore en français et certains étaient restés muets. Les interrogatoires étaient menés, dans des conditions inhumaines, par des officiers algériens dans la région de Tindouf, puis dans les prisons de Blida, Alger, Boufarik et enfin Boughar.


Pourquoi vous a-t-on emmené jusqu'au nord de l'Algérie ?

Parce que c'était l'Algérie qui faisait la guerre au Maroc. À plusieurs reprises, mes interrogateurs algériens ne s'en sont même pas cachés; ils me l'avaient ouvertement et clairement avoué. Dans les différentes prisons où j'ai été séquestré, il n'y avait pas que moi malheureusement. À Boughar par exemple (une centaine de km au sud d'Alger), il y avait deux camps avec chacun pas moins de 300 détenus : l'un pour les Marocains et l'autre pour les Mauritaniens.
Pour quelle raison les Mauritaniens étaient-ils là ?

Je constate malheureusement que beaucoup de mes concitoyens ignorent complètement tout du conflit meurtrier du Sahara qui a coûté, faut-il encore le rappeler, la vie à des milliers d'hommes marocains et mauritaniens. À titre de rappel, après la Marche verte en 1975, il y a eu le fameux accord tripartite de Madrid. Il stipulait que le Tiris occidental (Rio de Oro) revenait à la Mauritanie et le territoire de Saguia El Hamra au Maroc. L'Algérie et la Libye n'ont rien voulu savoir. En l'espace de quelques mois, et en déployant un effort financier titanesque, elles ont formé et armé le Polisario pour empêcher le Maroc et la Mauritanie d'occuper pacifiquement l'ex-colonie espagnole. Sous ses coups de boutoir, la résistance de la Mauritanie a fait long feu. Elle avait donc préféré plier bagage. Qui plus est, après un coup d'État contre Ould Dadda, le président mauritanien d'alors, le nouveau gouvernement formé à Nouakchout a signé le 14 août 1978 un accord de paix par lequel il renonçait définitivement à ses prétentions sur le Sahara occidental. Mis devant le fait accompli et n'ayant aucun choix, le Maroc a fait usage du droit de péremption pour occuper le Tiris occidental. C'était donc de fin 1975 à août 1978 que l'Algérie et le Polisario ont capturé beaucoup de Mauritaniens qui n'ont été libérés qu'en 1981.
Dans quelle prison êtes-vous détenu le plus longtemps et comment se passaient vous journées ?

La plus longue période que j'ai passé dans une prison était de 14 ans. C'était dans l'effroyable camp de Rabouni, sis à 23 km au sud-est de Tindouf. Pour les officiers que nous étions, nous passions nos journées à travailler comme des forçats. Et ce, pendant des mois d'affilé. Une fois que nous sommes totalement épuisés et à bout de force, on nous laissait récupérer pendant quelques temps. Pour les hommes de troupes et les civils, c'était encore pire. Ils travaillaient sans arrêt, comme des bêtes de somme. Même pendant les fêtes musulmanes, ils n'avaient droit à aucun repos.

Pouvez-vous nous raconter une journée type ?

Une journée normale est sommairement ainsi : réveil vers quatre heures du matin; rassemblement avec toujours des coups de fouets et de câbles électriques; à cinq heures, les gardiens comptaient les prisonniers et les répartissaient selon le nombre de chantiers ouverts (la fabrique de briques, maçonnerie, creusement de puits…) ; nous n'arrêtions que pendant une petite heure pour manger un petit plat de lentilles et une bouchée de pain; ensuite, on reprenait de plus belle et de la manière la plus dure. On ne s'arrêtait qu'à la tombée de la nuit; le dîner se résumait à un minuscule bol de riz ou des pâtes. Ce régime alimentaire pour le moins frugal était mien pendant 26 ans.
Et la nuit, vous laissait-on au moins tranquilles ?

Non, malheureusement. Nos tortionnaires redoublaient même de sadisme : on était souvent réveillés à coups de rossées, d'insultes et de toutes sortes d'humiliations imaginables et inimaginables. C'était tout simplement l'enfer sur terre. Et pour la journée de repos, nous avons chacun une place de deux mètres sur 93 cm avec une minuscule couverture où l'on dormait et où l 'on mangeait en même temps. Nous étions forcés d'y rester pliés en deux la journée durant. Nous ne la quittions que deux à trois fois par jour pour aller au petit coin.
Vous a-t-on soumis à d'autres exactions ?

Absolument. Sous la menace de toutes les violences possibles, nous sommes régulièrement menés de force à la radio du Polisario pour enregistrer de très longues diatribes contre notre pays. Gare à celui qui ose refuser ! Qui pis est, nous étions systématiquement utilisés comme des pompes à sang : chaque fois que les responsables du Polisario le désiraient, on nous en prélevait de grosses quantités. Ce qui aggravait davantage la santé déjà vacillante des prisonniers. Bref, les sévices étaient infiniment nombreux. Beaucoup de camarades sont morts sous nos yeux à force d'être torturés. En tous les cas, j'ai écrit un livre où j'ai décrit en détail toutes ces pratiques. J'espère qu'il sera publié le plus tôt possible !
Qui étaient vos tortionnaires ?

C'était au nom du Polisario que nos tortionnaires agissaient, mais les militaires algériens n'étaient jamais loin. C'était eux qui étaient les chefs et qui décidaient de toute exécution sommaire. Les éléments du Polisario, obséquieux à l'extrême, ne faisaient en fait qu'obtempérer aux ordres de leurs maîtres.
Quelles sont les scènes de torture qui vous ont personnellement le plus marqué ?

Dans mon cas personnel, je dirais que je souffrais toujours. Mais je vais me contenter de vous raconter deux cas : le premier, c'était courant 1985. J'étais tellement excédé d'être obligé d'insulter mon pays via la radio que j'avais refusé catégoriquement de le refaire avec tous les risques que cela comportaient.
Comment vos geôliers ont-ils réagi ?

Comme je m'y attendais, non seulement j'ai été durement et violemment violenté, mais on m'a fait subir un supplice des plus inhumains. On me faisait transporter des briques très lourdes sur une distance de 500 m , suivi par un vieux sanguinaire sadique qui me fouettait, avec toutes ses forces, avec un câble électrique alors que je n'étais habillée que d'une petite chemise. Chaque coup déchirait quasiment ma peau. La douleur a été terrible, intense, insoutenable… Qui pis est, à force de marcher dans une chaleur incroyablement élevée (47°à l'ombre), car nous étions en plein mois d'août, la plante de mes pieds a été brûlée. N'eût été un médecin marocain, prisonnier avec nous lui aussi, qui a carrément coupé la peau sans aucune anesthésie pour pouvoir nettoyer les plaies, je ne serais peut-être plus là. Résultat : je me suis trouvé cloué au sol, incapable de marcher, pendant au moins deux mois. Or, sans égard à mon état de santé, j'ai été forcé de passer une fois de plus à la radio. Mais bizarrement, depuis ce jour-là, mes tortionnaires m'avaient laissé en paix, pour de bon.
Et le deuxième cas ?

Le 17 octobre 1987, un camarade s'était évadé à la tombée de la nuit. Le lendemain matin, tous les officiers ont été impitoyablement brutalisés, mais le pire était gardé pour le soir. Pour nous rabaisser, le responsable de la sécurité du Polisario avait imaginé un spectacle des plus dégradants. Il avait aligné les prisonniers non-officiers sur une distance que j'estimerais à 500 m . Ensuite, nous avions été contraints de ramper tout nus devant eux d'un bout à l'autre. Au retour, on recevait une pluie de coups de câble sur le dos et les fesses. C'était pour moi une grande humiliation que je n'oublierais jamais.
Qu'en est-il de l'État marocain? S'est-il montré au moins reconnaissant?

Non, malheureusement. C'était d'ailleurs la pire des humiliations. En plus d'avoir négligé intentionnellement, comme si nous étions des traîtres, nos propres enfants, nous n'avons aucune reconnaissance des terribles souffrances que nous avons subies. Dans l'espoir de nous rendre justice, j'ai écrit à plusieurs reprises à Sa Majesté le Roi, mais en vain. Je suis terriblement peiné par la sourde oreille que nous avons en guise de réponse à nos doléances somme toute légitimes.


Comment votre femme et vos enfants ont-ils vécu tout cela?

En effet, j'avais laissé une épouse et deux bébés : un garçon de 360 jours et une fille de 15 jours. Ma femme les a élevés toute seule sans une quelconque aide de l'État. Si ce n'est ma petite solde de capitaine dans l'armée. Étant donné que je n'avançais pas en grade, elle est devenue au fur et à mesure insuffisante pour répondre aux besoins des enfants, et particulièrement quand ils étaient obligés d'étudier à l'étranger. Mon fils est parti en Roumanie et ma fille en France pour de longues études. Heureusement que ma femme avait eu un petit héritage qu'elle a vendu pour pouvoir leur payer les études. Car ils n'avaient droit, aussi aberrant que cela puisse être, à aucune bourse. Alors que les enfants des officiers, qui n'avaient jamais participé à une quelconque guerre, profitent allègrement de toutes sortes d'avantages. Ce qui rend, vous en conviendrez, mon sentiment d'injustice encore plus vif.


Votre retour devait un terrible choc, n'est-ce pas?

Et comment! C'était une suite terrible de chocs. A notre arrivée à Agadir, nous nous attendions à être reçus avec les honneurs. Mais, à notre grande surprise, nous avons constaté que l'on se méfiait de nous comme de la peste. Pire, dans un premier temps, si injuste que cela puisse être, mes enfants ont été empêchés arbitrairement de venir à ma rencontre. Et comme tout malheur n'arrive jamais seul, nous avions appris une terrible nouvelle : nous partions à la retraite illico presto, sans aucune promotion. C'était d'autant plus inique que nous croisions nos camarades de promotion qui sont tous de très haut gradés avec tous les avantages que cela implique. Concernant ma famille, l'état de dénouement total dans lequel elle se débattait, je l'ai vécu comme un autre terrible traumatisme. Tout ou presque a été vendu pour payer les études des enfants. Quant au choc produit par le vieillissement de mes proches encore vivants, c'était une émotion indescriptible. Je saluais tout le monde avec des pleurs. Bref, je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai enduré.

Pourquoi ne pas ester en justice l'État marocain pour avoir vos droits et l'État algérien pour avoir des dédommagements?

Ce n'est pas si simple qu'on le croit. Une poursuite est possible dans un pays de droit, ce qui est loin d'être le cas du Maroc. Sinon, nous aurions déjà notre dû le plus naturellement du monde. Quant à l'Algérie, c'est possible. Encore faut-il que les ex-prisonniers soient tous d'accord. En tous les cas, on verra bien. Quant à moi, pour le moment, je me concentre uniquement sur la publication de mon livre où je raconte mon destin on ne peut plus tragique.
m
18 mars 2006 19:47
Bonjour à tous

Conflit opposant l’Algérie et le Maroc pour ceux qui en douteraient ( nos amis gherbi ottman et compagnie).

Mais l’état marocain par je ne sais quelle bizarrie n’a pas plus de considération pour ceux qui ont souffert l’enfer pour nôtre Sahara.

L’armée algérienne a déjà des comptes à rendre vis à vis de sa population qu’espérer pour nos soldats ayants subis sa bestialité ?.

Je serais personnellement très favorable et participerais même dès qu’il sera créer à un fond d’aide aux victimes des barbares de l’armée algérienne et supplétifs polisariens puisque l’état marocain est incapable de reconnaissance il préfère graisser la patte d’ex polisariens en attente d’un autre revirement .

Amicalement.
b
18 mars 2006 19:56
Salam

Rien d'etonnant dans ce qui est dit dans cet interview.
Ce qui m'a étonné c'est la réaction de mailaud quand il dit "Mais l’état marocain par je ne sais quelle bizarrie n’a pas plus de considération pour ceux qui ont souffert l’enfer pour nôtre Sahara.".Il serait temps de se réveiller l'ami,parceque nos gouvernants ils s'en sont toujours totalement foutus du peuple.Ils laissent se developper la prostitution,la pedophilie....et construisent des prisons pour torturer des musulmans pour le compte de la cia.Ils envoient aussi des marocaines se prostituer en Israel...On est pas à une bizarrerie prés.
m
18 mars 2006 20:02
Et tu propose quoi?
m
18 mars 2006 20:02
Et tu propose quoi?
m
18 mars 2006 20:14
Amicalement.

Le Maroc paie ses gradés rubis sur l’ongle, une part importante du budget part pour assurer le territoire, de ce fait il me paraît illogique que ce message d’ingratitude soit jeté au visage d’anciens militaires qui plus est ont été victimes de l’Armée algérienne ou alors de dire qu’il s’agisse là d’une guerre sans merci, pas de prisonnier on y va pour mourir et honte à vous d'en revenir vivants?.

Je ne te parle pas de ce qui à en croire une certaine presse marocaine aux article réalisés sur mesure pour l’opinion moyenne d’un européen à savoir prostitution et corruption etc.

Amicalement.
b
18 mars 2006 20:25
t'as oulbie les "USionistes".

ici ca parle de detenus marocains inhumainement maltraites en algerie.
arrete de nous souler de tes abberation stp et tourner le tout tjrs dans la meme direction.



Citation
barberousse a écrit:
Salam

Rien d'etonnant dans ce qui est dit dans cet interview.
Ce qui m'a étonné c'est la réaction de mailaud quand il dit "Mais l’état marocain par je ne sais quelle bizarrie n’a pas plus de considération pour ceux qui ont souffert l’enfer pour nôtre Sahara.".Il serait temps de se réveiller l'ami,parceque nos gouvernants ils s'en sont toujours totalement foutus du peuple.Ils laissent se developper la prostitution,la pedophilie....et construisent des prisons pour torturer des musulmans pour le compte de la cia.Ils envoient aussi des marocaines se prostituer en Israel...On est pas à une bizarrerie prés.
b
18 mars 2006 20:25
Citation
mailaud a écrit:
Et tu propose quoi?

Je propose qu'on change de gouvernants.Mais avant il faudra faire evoluer le peuple(ca va etre long...).
m
18 mars 2006 20:29
De changer le peuple avant les gouvernants c’est plus le discours des dirigeants tu ne pense pas ?
b
18 mars 2006 20:40
Citation
mailaud a écrit:
De changer le peuple avant les gouvernants c’est plus le discours des dirigeants tu ne pense pas ?

Mais le probleme c'est qu'eux ils corrompent le peuple avec la débauche,la promotion de tout ce qui est contre l'Islam.Moi je pensais à une réislamisation du peuple pour préparer l'arrivée de gouvernant qui respectent un tant soit peu les regles islamiques....
O
18 mars 2006 20:40
pourquoi ne pas leur donner des "grimas" ?
sorte de licences pour faire du business comme un taxi ou un bus et peuvent les louer ,et avoir une sorte de salaire .
b
18 mars 2006 20:45
Citation
bikhir a écrit:
t'as oulbie les "USionistes".

ici ca parle de detenus marocains inhumainement maltraites en algerie.
arrete de nous souler de tes abberation stp et tourner le tout tjrs dans la meme direction.



Citation
barberousse a écrit:
Salam

Rien d'etonnant dans ce qui est dit dans cet interview.
Ce qui m'a étonné c'est la réaction de mailaud quand il dit "Mais l’état marocain par je ne sais quelle bizarrie n’a pas plus de considération pour ceux qui ont souffert l’enfer pour nôtre Sahara.".Il serait temps de se réveiller l'ami,parceque nos gouvernants ils s'en sont toujours totalement foutus du peuple.Ils laissent se developper la prostitution,la pedophilie....et construisent des prisons pour torturer des musulmans pour le compte de la cia.Ils envoient aussi des marocaines se prostituer en Israel...On est pas à une bizarrerie prés.

T' a pas lu tout l'article,relit la fin stp.Tu trouves que cet homme etles autres ex prisonniers du Polisario ont été bien accueilli par nos autorités?
b
18 mars 2006 21:07
as-tu lu le debut?

tu seras plus credible quand tu auras condamne l'algerie pour ses crimes contre l'humainite. la bizarrerie c'est de passer de tels crime sous silence pour ne parler que des aberrations des responsables marocains.

et si tu veux le savoir, je connais l'article et je l'avais bien lu, mais ramener tout le temps, tout, a la pedophilie, prostituion, etc, c'est etouffer la discussion. qu'est-ce que ca a avoir ici?
O
18 mars 2006 21:11
Citation
a écrit:
je me concentre uniquement sur la publication de mon livre où je raconte mon destin on ne peut plus tragique.

Je veux acheter SON LIVRE , svp faites nous savoir le nom du livre a sa sortie . thank you .
b
18 mars 2006 21:14
Citation
bikhir a écrit:
as-tu lu le debut?

tu seras plus credible quand tu auras condamne l'algerie pour ses crimes contre l'humainite. la bizarrerie c'est de passer de tels crime sous silence pour ne parler que des aberrations des responsables marocains.

et si tu veux le savoir, je connais l'article et je l'avais bien lu, mais ramener tout le temps, tout, a la pedophilie, prostituion, etc, c'est etouffer la discussion. qu'est-ce que ca a avoir ici?

Oui j'ai lu le début,et si t'avait bien lu ma premiere intervention tu l'aurais compris.J'avais commencé par ceci"Rien d'etonnant dans ce qui est dit dans cet interview.".En disant cela je parlais bien sur de la torture qui ne m'etonnes plus depuis belle lurette,tellement elle est monnaie courante dans les pays arabes,chez les USionistes...Mais pour toi non elle n'a lieu que chez Polisario ,Algerie....Et quand elle a lieu eefctivement au Maroc tu l'a justifies...
b
18 mars 2006 21:24
reste dans le sujet stp.
on vous parle de foot, vous tournez cela a la pedophilie et contre le Maroc.
ici on parle d'abords de crime contre l'humainite commis en algerie, par des algeriens, sur terres algerienne.

tu seras plus credible a mes yeux quand tu auras condamne cela. mais etrangment tu te tais quand ca concerne l'algerie, mais encas de violations graves, extremement graves des droits humains. ce sont des crimes comparables a ceux commis par les nazis.


on ne peut pas passer comme ca, avec un nochallant "rien d'est etonnant", mais venir s'etaler dans un long discours sur le Maroc qui ne recoit pas ses victimes comme il faut.

c'est louche, trop louche. et surtout inadmissible de la part de quelqu'un qui n'arrte pas de donner des lecons sur l'islam.

c'est hchouma, une honte.



Citation
barberousse a écrit:
Oui j'ai lu le début,et si t'avait bien lu ma premiere intervention tu l'aurais compris.J'avais commencé par ceci"Rien d'etonnant dans ce qui est dit dans cet interview.".En disant cela je parlais bien sur de la torture qui ne m'etonnes plus depuis belle lurette,tellement elle est monnaie courante dans les pays arabes,chez les USionistes...Mais pour toi non elle n'a lieu que chez Polisario ,Algerie....Et quand elle a lieu eefctivement au Maroc tu l'a justifies...
m
18 mars 2006 21:35
Bonjour à tous

Je souhaite aussi me procurer son livre dès qu’il sera en vente et d’en faire profiter mon entourage en faisant sa promo.

Une petite parenthèse pour « Barberousse »

Pauvreté, tourisme sexuelle avec réseaux de prostitution ,de pédophilie gangrène par la corruption sont en effet les verrues du Maroc.
Verrues qui n’épargne pas les autres pays dis musulmans, au Maroc nôtre Nef nous donne à voire les choses en face et d’en parler ouvertement.

L’état dans tous cela , oui il en est en partie responsable, responsable dans son inaction trop complaisant pour le dieu devise, pour la corruption le changement ne pourrait venir que de l’intérieur de nos gouvernants, l’idéal serait qu’il s’opère depuis sa tête.
Soyons patients et dans la mesure de nos moyens encourageons ce changement vital pour l’avenir du Maroc.
Je me démarque néanmoins de ta démarche qui selon moi ne peut raisonnablement pas prétendre « réislamiser » le pays comme tu le déclare, les libertés individuelles ne se reprennent pas elles se prennent et se gardent.

Alors il serait selon moi plus judicieux, dans un Maroc démocratique à venir de respecter les libertés même si elle nous dérangent par leur divergences d’opinions tout en s’assurant de la pérennité de l’Islam au Maroc qui doit encore concerné 95% de la population.


Amicalement.
O
18 mars 2006 21:37
Si tout le monde achete son livre , sa situation peut etre s ameliorera au maroc , mais les blessures phisyques et morales contractees en algerie , elles resteront a jamais avec lui .
Que dieu l assiste dans sa bataille .
la morale de l histoire :

Pourquoi un joelier musulman traite un prisonnier musulman pire qu un dechet ? Il est ou le traite de geneve concernant les prisonniers de guerre ?
l
18 mars 2006 22:50
Je suis contre la torture d'où quelle viennent.
Maintenant, le contexte, c'était en période de tension extrême entre le Maroc et l'Algérie, les fameuses batailles Amgala 1 et Amgala 2 en 76.

Le sort de ces prisonniers est malheureux ils étaient les otages d'une fuite en avant du makhzen qui a refusé de les reconnaître jusqu'a il ya deux ou trois, et meme après, ils sont encore traités moins que rien. Le Polisario en suite qui les a utilisé comme carte, malgré la libération d'un bon nombre, depuis la signature du cessez le feu.

Mais, il ne faut pas oublier le traitement réservé aux prisonniers sahraouis, je ne sais pas si c'est à Tazmamert ou ailleurs, car bon nombre d'entre eux ont disparu, le rapport de France Liberté en parlait.

Et même, 2006 des militants sahraouis se font tabasser et emprisonner et quand on soustraite la torture de la CIA, on s'étonnera de rien...
z
18 mars 2006 23:12
P-L,

Conventions de Geneve non appliquees par l'Algerie. Le reste c'est du colmatage.

Tu dis : "Le sort de ces prisonniers est malheureux ils étaient les otages d'une fuite en avant du makhzen..". C'est le makhzen aussi qui assignait les militaires algeriens dans les camps de Tindouf en pleine algerie du sud pour casser du Marocain (au vrai sens du terme cette fois).

Tous les prisonniers sahrawis (et algeriens pour les batailles d'Amgala) ont ete liberes, ce ne sont pas des paroles, ca a ete coordonne et verifie par les organisations humaitaires des la fin des hostilites selon les conventions de Geneve. Quand on vit sous un regime militaire qui ne respecte pas les conventions internationales les plus basiques, il ne faut pas etre surpris d'entendre qu'ils ont organise et massacre des villages entiers femmes et bebes durant les "evenements" dans leur propre pays. tout cela pour avoir des P-L qui continuent a les soutenir, bravo le lavage de cerveau..
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