Freedom House vient de publier son étude annuelle des régimes les plus répressifs du monde, et met en lumière les conditions d’exercice des droits de la personne dans 18 pays.
« The Worst of the Worst : The World’s Most Repressive Societies 2005 » [Les pires parmi les pires : Les sociétés les plus répressives en 2005] offre une information détaillée sur les violations des droits de la personne en Arabie saoudite, au Bélarus, en Birmanie, en Chine, en Corée du Nord, à Cuba, en Guinée équatoriale, en Érythrée, en Haïti, au Laos, en Libye, en Ouzbékistan, en Somalie, au Soudan, en Syrie, au Turkménistan, au Vietnam et au Zimbabwe. La Tchétchénie, le Tibet et le Sahara occidental sont inclus comme territoires soumis à la compétence respective de la Russie, de la Chine et du Maroc.
Le groupe membre de l’IFEX fait remarquer que six de ces pays - l’Arabie saoudite, la Chine, Cuba, l’Érythrée, le Soudan et le Zimbabwe - siègent à la Commission des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) et travaillent à saper l’efficacité de l’organisme comme chien de garde international des droits de la personne. « Au lieu de servir de forum international approprié pour identifier et blâmer publiquement les pires violateurs des droits de la personne dans le monde, dit Freedom House, la CDH protège les contrevenants et leur permet de siéger pour juger les États démocratiques qui honorent et respectent la règle de droit ».
Le dossier de Freedom House a été déposé à la CDH à Genève, où l’organisme tient ce mois-ci sa session annuelle