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Fêter les anniversaires
M
10 janvier 2018 14:25
Je n'ai pas vu dans ton lien ni aucun des imams des écoles ni la preuve que la majorité des savants appellant au mawlid si ce n'est un poignet des noms cité. C'est eux alors qui représente la majorité ? Ou alors que l'un d'eux déclare de sa bouche et cela suffit comme majorité ? Sans vouloir les manquer du respect bien entendu.

Tu as dis:
"J'accepterai la divergence sur ce sujet lorsque les wahhabites accepteront aussi ce principe du sunnisme."

Il n'est pas question ici que les wahabites ou toi acceptes ou rejette la divergence ni moi-même également. Il s'agit de l'Islam qui appartient uniquement a Allah et quant à nous tous ils nous appartient de le suivre du moment on se dit musulman. Allah a dit :

Ceci ne dépend ni de vos désirs ni des désirs des gens du Livre (Les Savants...). Quiconque fait un mal sera rétribué pour cela, et ne trouvera en sa faveur, hors d'Allah, ni allié ni secoureur. ( 4:123)

Je t'ai déjà indiqué que noël chrétien existait au temps du Prophète et ses compagnons même si le nom n'était pas noël à l'époque comme aujourd'hui. Ce qui veut dire cette initiative du mawlid était possible du vivant même du Prophète mais ni lui (saws) ni ses compagnons ni les savants d'après des siècles, ont fêté le mawlid. Par exemple As shura (qui n'est même une fête) était bon et le Prophète l'a conseillé tout simplement.

Il n'y a même pas lieu d'appeler le mawlid "bid'a" car ce n'est même pas quelque de nouveau sur le plan religieux en général. Le mawlid est tout simplement un égarement comme jadis pour les gens qui ont reçu le Livre de Dieu par avant.

Mais libre à celui qui veut de suivre des savants égarés qui ont goûté une partie de profondeur islamique et ont cru que toute la vérité leur ont été dévoilée et aussi ils sont à l'abri.

PS : ce que j'ai vu dans ton lien : c'est un auteur qui essaie de se convaincre lui-même de la légalité du mawlid par les moyens (paroles des amateurs et pro du mawlid) en sa disposition dans l'Islam.
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Ce lien donne une liste (non exhaustive) des savants sunnites autorisant le Mawlid :

[www.sunnisme.com]

Toutes les écoles y sont représentées.

J'accepterai la divergence sur ce sujet lorsque les wahhabites accepteront aussi ce principe du sunnisme.
A
10 janvier 2018 15:10
Je ne vois pas le rapport entre la version chrétienne de Noël et Mawlid.

Noël a été récupéré par les chrétiens à une époque où les dogmes de la divinité de Jésus et de la Trinité avaient déjà été établis.
Leur fête consiste donc à célébrer la naissance d'une divinité.

Comme le rappelle le hadith que tu avais partiellement cité, il est interdit aux musulmans de diviniser le Prophète.

Je l'ai déjà dit, je ne fête ni Ashoura ni Mawlid, mais je ne me permettrais pas de l'interdire à ceux qui le fêtent en l'absence de parole d'Allah qui confirmerait cet interdit.

Il est parfaitement licite d'honorer la mémoire du Prophète (saws) et de commémorer sa vie exemplaire, de prier sur lui, et ceci n'importe quel jour de l'année, voire même le jour de sa naissance (sur la date duquel il y a des divergences).

Si Mawlid est ceci, alors c'est licite. Ce n'est ni obligatoire, ni sunna, mais permissible. Si la commémoration donne lieu à des actes répréhensibles, alors ces actes là sont illicites mais pas en soi Mawlid ni le fait d'honorer la mémoire du Prophète.

Il est exact que les Sahaba ne connaissaient pas la pratique du Mawlid, et que cette coutume n'existait probablement pas lors des premiers siècles de l'islam (ce qui est la raison pour laquelle les fondateurs d'écoles n'en parlent pas).

C'est bien une innovation, mais qui est de l'ordre des innovations bonnes ou permises.
Je rappelle que la grammaire arabe, la science du hadith, la lecture du Coran en groupe et bien d'autres sont aussi des innovations qui ne sont en rien blâmables.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
M
10 janvier 2018 16:18
"Je ne vois pas le rapport entre la version chrétienne de Noël et Mawlid."

C'est évident et logique, si tu voyais le rapport tu n'aurais pas dit que tu te joindrai à ceux qui fêtent le mawlid ni même les encourager non plus. Tu sais inutile de cacher la face car c'est déjà assez clair partant d'un simple "si" au départ puis finir par la défendre carrément en argumentant.

"Je rappelle que la grammaire arabe, la science du hadith, la lecture du Coran en groupe et bien d'autres sont aussi des innovations qui ne sont en rien blâmables."

À cela on peut véritablement dire rien à voir, deux mondes tout simplement parallèles.

"C'est bien une innovation, mais qui est de l'ordre des innovations bonnes ou permises."

Encore une fois ce n'est même pas une innovation mais tout simplement le mawlid est un égarement évident.

Et encore deux fois : libre à celui qui veut de suivre des savants égarés (et excité cette fois) qui ont goûté une partie de profondeur islamique et ont cru que toute la vérité leur ont été dévoilée et aussi ils sont à l'abri. 


Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Je ne vois pas le rapport entre la version chrétienne de Noël et Mawlid.

Noël a été récupéré par les chrétiens à une époque où les dogmes de la divinité de Jésus et de la Trinité avaient déjà été établis.
Leur fête consiste donc à célébrer la naissance d'une divinité.

Comme le rappelle le hadith que tu avais partiellement cité, il est interdit aux musulmans de diviniser le Prophète.

Je l'ai déjà dit, je ne fête ni Ashoura ni Mawlid, mais je ne me permettrais pas de l'interdire à ceux qui le fêtent en l'absence de parole d'Allah qui confirmerait cet interdit.

Il est parfaitement licite d'honorer la mémoire du Prophète (saws) et de commémorer sa vie exemplaire, de prier sur lui, et ceci n'importe quel jour de l'année, voire même le jour de sa naissance (sur la date duquel il y a des divergences).

Si Mawlid est ceci, alors c'est licite. Ce n'est ni obligatoire, ni sunna, mais permissible. Si la commémoration donne lieu à des actes répréhensibles, alors ces actes là sont illicites mais pas en soi Mawlid ni le fait d'honorer la mémoire du Prophète.

Il est exact que les Sahaba ne connaissaient pas la pratique du Mawlid, et que cette coutume n'existait probablement pas lors des premiers siècles de l'islam (ce qui est la raison pour laquelle les fondateurs d'écoles n'en parlent pas).

C'est bien une innovation, mais qui est de l'ordre des innovations bonnes ou permises.
Je rappelle que la grammaire arabe, la science du hadith, la lecture du Coran en groupe et bien d'autres sont aussi des innovations qui ne sont en rien blâmables.
A
10 janvier 2018 17:02
Citation
Moumini a écrit:
C'est évident et logique, si tu voyais le rapport tu n'aurais pas dit que tu te joindrai à ceux qui fêtent le mawlid ni même les encourager non plus. Tu sais inutile de cacher la face car c'est déjà assez clair partant d'un simple "si" au départ puis finir par la défendre carrément en argumentant.

Je ne vois toujours pas le rapport...
Et tu ne m'aides pas puisque tu n'as toujours donné aucun argument me permettant de comprendre en quoi assister au Mawlid serait diviniser le Prophète au même titre que les chrétiens divinisent Jésus en fêtant Noël.

Je ne connais aucune école sunnite (ni même chiite) interdisant Mawlid et le condamnant en tant "qu'égarement".
Si toi tu en connais une, alors donne les preuves.

A ma connaissance, il n'y a que deux savants wahhabites saoudiens ayant interdit Mawlid à partir d'ijtihads. Et pourtant, le Qatar également wahhabite considère Mawlid comme licite...

L'avis sunnite unanime est que commémorer le Prophète à l'occasion de rassemblements nommés Mawlid est tout à fait licite et donne même lieu à des récompenses, à condition que ce ne soit pas l'occasion d'actes illicites (débauche) ni de trop grands gaspillages d'argent et de nourriture. Même la branche la plus "rigoriste" de l'école hanafite, les Deobandis, sont sur cette même approche (je pense que le frère Al Hersini pourra confirmer).

Si je suis invité à une fête de Mawlid réunissant ces conditions, et peu importe le jour où ça se passerait, alors en effet ça ne me poserait aucun problème de m'y rendre.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
10 janvier 2018 17:26
Feêter son anniversaire...mais quelle absurdité!!!
Je ne comprendrai jamais ces imitateurs parmi les musulmans, chaque jour qui passe est un jour qui nous rapproche de la tombe
Donc du jour du jugement

Et nous on Fête ca!


On devrait pleurer ce jour pour tous les péchés commis
Mais on préfère imiter les mécréants qui eux, sont promis d'office au Paradis .
M
10 janvier 2018 21:20
"Je ne vois toujours pas le rapport...
Et tu ne m'aides pas puisque tu n'as toujours donné aucun argument me permettant de comprendre en quoi assister au Mawlid serait diviniser le Prophète au même titre que les chrétiens divinisent Jésus en fêtant Noël
."

C'est presque certain tu ne le verra pas et désolé je peux rien pour toi exactement sur cette question.

Encore une fois tu le répètes comme si vraiment le jour de Noël signifier la divinité de Jésus pour les chrétiens !!! Ou encore divinisait tout simplement Jésus !

Tu prends les chrétiens pour des crétins à ce point ???

Définition noël dans le dictionnaire chrétien : (christianisme) Fête chrétienne commémorant la naissance de Jésus-Christ, le 25 décembre.

Exactement comme tu définis en haut le mawlid commémorant la naissance du Prophète, puis vous osez parler de l'amour du Prophète à travers ! L'amour des vos passions et d'égarement ouais !!!

Ne te fatigue pas donc tu fais ce que tu veux et tu suis qui tu veux mais comme dit déjà rien à faire pour faire intégrer le mawlid et consort en Islam d'Allah car Allah lui-même en est Le Gardien.

PS : vous êtes prêt à crier que dajjal (ayant plusieurs Hadith du Prophète à son sujet) est un mythe chrétien mais le mawlid (zéro Hadith prophétique rapporté ou paroles des compagnons appellant les gens à le fêter) n'a rien de similitude avec noël qui commémore la naissance du Messi !!! Et aussi laisse l'avis sunnite unanime tranquille et n'inventez rien la dessus.
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Je ne vois toujours pas le rapport...
Et tu ne m'aides pas puisque tu n'as toujours donné aucun argument me permettant de comprendre en quoi assister au Mawlid serait diviniser le Prophète au même titre que les chrétiens divinisent Jésus en fêtant Noël.

Je ne connais aucune école sunnite (ni même chiite) interdisant Mawlid et le condamnant en tant "qu'égarement".
Si toi tu en connais une, alors donne les preuves.

A ma connaissance, il n'y a que deux savants wahhabites saoudiens ayant interdit Mawlid à partir d'ijtihads. Et pourtant, le Qatar également wahhabite considère Mawlid comme licite...

L'avis sunnite unanime est que commémorer le Prophète à l'occasion de rassemblements nommés Mawlid est tout à fait licite et donne même lieu à des récompenses, à condition que ce ne soit pas l'occasion d'actes illicites (débauche) ni de trop grands gaspillages d'argent et de nourriture. Même la branche la plus "rigoriste" de l'école hanafite, les Deobandis, sont sur cette même approche (je pense que le frère Al Hersini pourra confirmer).

Si je suis invité à une fête de Mawlid réunissant ces conditions, et peu importe le jour où ça se passerait, alors en effet ça ne me poserait aucun problème de m'y rendre.
A
10 janvier 2018 21:37
Citation
Moumini a écrit:
Encore une fois tu le répètes comme si vraiment le jour de Noël signifier la divinité de Jésus pour les chrétiens !!! Ou encore divinisait tout simplement Jésus !

Tu prends les chrétiens pour des crétins à ce point ???

Es-tu vraiment aussi ignorant que ça à propos du christianisme et de ce que représente pour eux la version chrétienne de Noël ???

OUI, Jésus est Dieu pour les chrétiens ! Il est ALLAH (en tous cas une des 3 personnes constituant Allah). Il est "Dieu le fils", le Logos d'Allah (Sa parole).

Les chrétiens célèbrent bien la "naissance" de leur Dieu lors de Noël, et c'est bien ce qui est inacceptable pour nous musulmans.

Le Noël chrétien est tout simplement du shirk pour un musulman. Et si nous nous abstenons de le fêter ce n'est pas juste parce qu'ils se gourreraient sur la date de naissance d'un de nos Prophètes. Si tu penses que les chrétiens croient vraiment que Jésus est né un 25 décembre, là c'est toi qui les prend pour des crétins... Ils ont piqué cette fête à une religion païenne, aujourd'hui disparue, en toute connaissance de cause et en sachant très bien que ce n'est pas "l'anniversaire" de Jésus.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
M
11 janvier 2018 08:30
Ah ! Voilà ! Je suis ignorant ! Merci donc pour l'info que je connais et je n'oublie jamais aussi. Ce qui signifie donc merci pour rien enfin de compte.

Je t'ai déjà dit tu ne le verra pas mais tu persiste quand même. Si vous le voyez aussi comment veux tu alors que cette prophétie suivante du Prophète Muhammad (saws) se réalise ?

Hadith : Vous suivrez les pas des chrétiens et juifs jusqu'à ce que même s'ils entrent dans un trou de la souris, vous entrerez aussi également.

C'était donc prévisible que vous ayez aussi votre noël à vous qui est le mawlid. (Qu'Allah nous préserve)

J'espère au moins toi, tu sais quand même que le christianisme est un égarement des enseignants de Jésus (as) après lui en évoluant à cause des savants comme vos savants qui fêtent le mawlid... Ici également difficile que tu vois encore (à part ce qui est seulement souligné) mais n'oublions pas le potentiel lecteur quand même.

PS: tu devais songé à mettre à jour les chrétiens sur la définition du noël qu'ils donnent apparemment ils sont ignorants aussi de leur propre christianisme qu'ils ont inventés.


Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Es-tu vraiment aussi ignorant que ça à propos du christianisme et de ce que représente pour eux la version chrétienne de Noël ???

OUI, Jésus est Dieu pour les chrétiens ! Il est ALLAH (en tous cas une des 3 personnes constituant Allah). Il est "Dieu le fils", le Logos d'Allah (Sa parole).

Les chrétiens célèbrent bien la "naissance" de leur Dieu lors de Noël, et c'est bien ce qui est inacceptable pour nous musulmans.

Le Noël chrétien est tout simplement du shirk pour un musulman. Et si nous nous abstenons de le fêter ce n'est pas juste parce qu'ils se gourreraient sur la date de naissance d'un de nos Prophètes. Si tu penses que les chrétiens croient vraiment que Jésus est né un 25 décembre, là c'est toi qui les prend pour des crétins... Ils ont piqué cette fête à une religion païenne, aujourd'hui disparue, en toute connaissance de cause et en sachant très bien que ce n'est pas "l'anniversaire" de Jésus.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/01/18 09:11 par Moumini.
A
11 janvier 2018 11:48
Citation
Moumini a écrit:
Hadith : Vous suivrez les pas des chrétiens et juifs jusqu'à ce que même s'ils entrent dans un trou de la souris, vous entrerez aussi également.

Cette prédiction là s'est déjà réalisée malheureusement. Sur bien des points les néo-musulmans font reculer l'islam en imitant les chrétiens. On a vu ainsi apparaître récemment l'hérésie des mariages à la mosquée, une partie de la communauté cherche à réhabiliter l'interdiction du divorce en se basant sur un hadith apocryphe disant qu'il serait "détesté" d'Allah, ou cherche à rétablir la notion de "pêché originel" à expier... Are you crazy

Citation
Moumini a écrit:
PS: tu devais songé à mettre à jour les chrétiens sur la définition du noël qu'ils donnent apparemment ils sont ignorants aussi de leur propre christianisme qu'ils ont inventés.

Quelques uns sont en effet ignorants. Lorsque c'est le cas, je les renvoie à l'étude d'Épiphane de Salamine, le Père de l'Église qui a choisi (arbitrairement) le 6 janvier comme date de "naissance" de Jésus, ce qui deviendra l'Épiphanie avant que Noël ne soit finalement avancé au 25 décembre par Hippolyte de Rome afin de le faire coïncider avec la fête de Sol Invictus.
Ce syncrétisme, voulu par l'Église, servant à affirmer la qualité de Dieu solaire de Jésus, et à faire coïncider la venue du Messie avec la prophétie de Malachie sur le "soleil de justice".
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
M
11 janvier 2018 12:19
"Cette prédiction là s'est déjà réalisée malheureusement."

Na! Pas encore effectif malheureusement; ça n'a fait que commencer puis entrain d'avancer avec le mawlid et consort. (Qu'Allah nous préserve)

Et arrête de nous raconter des histoires qu'on t'as raconté. Et aussi si c'est cela l'argument sur noël que tu possèdes alors tu es prié d'éviter la discussion avec les chrétiens.

Mon Dieu ! Qui croirait en un dieu qui naît ??? Stp pour la n ème fois, arrête de prendre les prêtres chrétiens pour des crétins ! Dis donc un peu de respect quand même envers les autres surtout quand ils sont monothéistes aussi.

PS: cette fois c'est presque confirmé mes écrits sont à l'est mais toi tu es à l'ouest.
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Quelques uns sont en effet ignorants. Lorsque c'est le cas, je les renvoie à l'étude d'Épiphane de Salamine, le Père de l'Église qui a choisi (arbitrairement) le 6 janvier comme date de "naissance" de Jésus, ce qui deviendra l'Épiphanie avant que Noël ne soit finalement avancé au 25 décembre par Hippolyte de Rome afin de le faire coïncider avec la fête de Sol Invictus.
Ce syncrétisme, voulu par l'Église, servant à affirmer la qualité de Dieu solaire de Jésus, et à faire coïncider la venue du Messie avec la prophétie de Malachie sur le "soleil de justice".
A
12 janvier 2018 17:25
Apparement toi tu sait pas faire la différence entre les moyens de dounia (les objets que tu cite) et les pratique cultuelles ou culturel.

Va falloir réviser un peu les concepts de dinî, ta'abbudi, 'âdî et dunyawî et le couple muwâfaqa / mukhâlafa avant de venir jouer les troll.
Même tarif pour ton compère IN15
Citation
bouloulou4 a écrit:
Quand ils utilisent la télévision, la radio, les voitures etc.... que des inventions de mécréants, ça ne les gêne pas.
A
12 janvier 2018 17:29
As salam

C'est très ancien, ça remonte a l'antiquité et les premier étaient fait a base de jus de raisin et de cire.... C'est pour ça qu'aujourd'hui en français un peu soutenu on appelle un baton de rouge a lèvre un raisin.
Citation
arcacy a écrit:
Qui a inventé le rouge à levres ?
A
12 janvier 2018 18:04
As salam

Modère tes propos mon frère :

Mais libre à celui qui veut de suivre des savants égarés qui ont goûté une partie de profondeur islamique et ont cru que toute la vérité leur ont été dévoilée et aussi ils sont à l'abri.

Dans le lot des ""égarés"""" tu as As Suyuti et al Asqalani....donc mollo sur des termes comme "égaré", car c'est de ces "égaré" que tu prend l'islam.

Quand au mawlid, oui ça n'a pas été fait du temps du Prophète mais "crée" par un calife pour faire un jour de rassemblement de plus des musulmans et de souvenir du Prophète (saws), c'est pour ça que c'est qualifié de bonne bida'a.
Car comme toujours, tout depend de la niyah qu'il y a derrière...l'islam nous dis (je doute que tu aura l'audace de le nier comme le faisait les mushabiyah et les mushassimah ), qu'après Allah, la personne que nous devons le plus aimer c'est le Prophète (saws). A chaque fois que tu prie, 5 fois par jours tu finit ta prière en l'évoquant.
Le mawlid n'est qu'une evocation du Prophète dans sa version admise par les écoles.

Si ça devient une adoration comme noel, alors ça devient haram.....

Mais si tu demande demain a non musulman (pas islamophobe) pour lui c'est clair et net qu'on a une forme d'adoration du Prophète (saws), rien que quand on cite ou on ecrit son nom, on le fait suivre de quoi ?


Le vrai fond de l'affaire de pourquoi le minhaj n'aime pas mawlid, c'est parce qu'a l'origine c'est une fête fatimide, ils l'ont fait avant nous, 2 siècle et que cette fête met l'accent sur les ahl ul bayt, et ça me navre de le dire (et je ne souhaite pas attaquer nos frère salafis) mais il y a des scories de nasb (qui prennent racine chez les mushabiyah ET les banu Omeya.... deux sources dans lequel le minhaj a puisé) qui trainent chez eux.

Parce que si on veux virer les bida'a, moi je suis ok (Deoband ne fête PAS le mawlid), mais dans ce cas on vire tarawih, parce que c'est aussi une bida'a dans sa forme actuelle.


Le Proophète il a prier 3 nuits en mosqué et khalas... et c'est ce que je fait de mon coté. Le coup de se rassembler pendant un mois, c'est une idée d'Omar (ra), une bonne bida'a, car c'était le foutoir dans la mosquée.
Et le coup des 11 rakat, et de lire tout le Coran sur le mois, c'est même pas un truc des sala, c'est je ne sais plus quel calif qui a imposé ça en se référant aux tours de la kaaba et il y a ajouté je ne sais plus quoi.


Que le minhaj critique le mawlid, moi je suis pas contre, c'est la position de mon école... mais dans ce cas, que le minhaj ne fasse pas de tarawih une sunna muaqada. On le fait à la façon salaf : 3 nuits à la mosqué et le reste "a l'baraque" par ce que le Prophète (saws) a dis dans le hadith que c'est mieux chez soit et on revient à la mosquée pour les nuits du destins.

ça c'est la vrai façon de faire des salaf....
Citation
Moumini a écrit:
Je n'ai pas vu dans ton lien ni aucun des imams des écoles ni la preuve que la majorité des savants appellant au mawlid si ce n'est un poignet des noms cité. C'est eux alors qui représente la majorité ? Ou alors que l'un d'eux déclare de sa bouche et cela suffit comme majorité ? Sans vouloir les manquer du respect bien entendu.

Tu as dis:
"J'accepterai la divergence sur ce sujet lorsque les wahhabites accepteront aussi ce principe du sunnisme."

Il n'est pas question ici que les wahabites ou toi acceptes ou rejette la divergence ni moi-même également. Il s'agit de l'Islam qui appartient uniquement a Allah et quant à nous tous ils nous appartient de le suivre du moment on se dit musulman. Allah a dit :

Ceci ne dépend ni de vos désirs ni des désirs des gens du Livre (Les Savants...). Quiconque fait un mal sera rétribué pour cela, et ne trouvera en sa faveur, hors d'Allah, ni allié ni secoureur. ( 4:123)

Je t'ai déjà indiqué que noël chrétien existait au temps du Prophète et ses compagnons même si le nom n'était pas noël à l'époque comme aujourd'hui. Ce qui veut dire cette initiative du mawlid était possible du vivant même du Prophète mais ni lui (saws) ni ses compagnons ni les savants d'après des siècles, ont fêté le mawlid. Par exemple As shura (qui n'est même une fête) était bon et le Prophète l'a conseillé tout simplement.

Il n'y a même pas lieu d'appeler le mawlid "bid'a" car ce n'est même pas quelque de nouveau sur le plan religieux en général. Le mawlid est tout simplement un égarement comme jadis pour les gens qui ont reçu le Livre de Dieu par avant.

Mais libre à celui qui veut de suivre des savants égarés qui ont goûté une partie de profondeur islamique et ont cru que toute la vérité leur ont été dévoilée et aussi ils sont à l'abri.

PS : ce que j'ai vu dans ton lien : c'est un auteur qui essaie de se convaincre lui-même de la légalité du mawlid par les moyens (paroles des amateurs et pro du mawlid) en sa disposition dans l'Islam.
A
12 janvier 2018 18:32
As salam mon frère

L'école de Deoband ne fête pas le mawlid dans sa forme actuelle, mais faire un truc légiféré a cette occasion, c'est ok.

Petite fatwa de par chez nous... je m'excuse par avance si certain propos choc un peu, mais ça clarifiera la position de l'école a ce sujet (bien sur, ça sera en anglais) :


Answering Distortions and Lies, MiscellaneousFebruary 5, 2011
Al-Muhannad: Deoband on Mawlid
by Mawlana Khalil Ahmad Saharanpuri
Translated by Zameelur Rahman

Question

Do you say that the commemoration of his (Allah bless him and grant him peace) birth is deemed blameworthy (mustaqbah) in the Shari‘ah, from the evil and prohibited innovations (al-bid‘at al-sayyi’ah al-muharramah), or [do you believe] otherwise?

Answer

Far be it that any of the Muslims say, let alone we, ourselves, say, that commemorating his noble birth (upon him blessing and peace), rather even commemorating the dust on his shoes and the urine of his (Allah bless him and grant him peace) camel, are deemed blameworthy in the Shari‘ah, from the evil and prohibited innovations; for, commemorating the states which have the least connection with the Messenger of Allah (Allah bless him and grant him peace) is from the most desirable of recommended acts (ahabb al-mandubat) and the greatest of preferable acts (a‘la l-mustahabbat) according to us, whether it is the commemoration of his noble birth or commemoration of his urine, feces, standing, sitting, sleeping and waking as is stated clearly in our treatise called Al-Barahin al-Qati‘ah at various junctures therein, and in the fatwas of our teachers (mashayikh) (may Allah have mercy on them), as [is mentioned, for example] in the fatwas of Mawlana Ahmad ‘Ali al-Muhaddith al-Saharanpuri, the student of Shah Muhammad Ishaq al-Dahlawi then al-Muhajir al-Makki, which we will quote in translation, that it may become an example of all [the other fatwas]:

He (may Allah have mercy on him) was asked about the milad function, in which manner is it permissible and in which manner is it impermissible? He replied [saying] that:

Commemorating the noble birth of our master, the Messenger of Allah (Allah bless him and grant him peace) using sound narrations, during times devoid of the obligatory duties of worship, and in forms not contravening the path of the Companions and the people of the three generations whose greatness has been attested to, and [in forms not] containing beliefs that may be conceived of as shirk and bid‘ah, and in manners which do not contravene the conduct of the Companions which is the measure of his (peace be upon him) statement, “What I and my Companions are upon,” and in gatherings free from abominations of the Shari‘ah, is a cause for goodness and blessing, with the condition that it is accompanied by pure intention and sincerity and the belief that it is included within the totality of recommended good remembrances (jumlat al-adhkar al-hasanah al-mandubah), and is not restricted to a time from the times. When it is so, we do not know of any Muslim who rules it to be unlawful (ghayr mashru‘) or bid‘ah. To the end of the fatwa.

It is learnt from this that we do not denounce the commemoration of his noble birth. Rather, we denounce the abominable acts that are associated with it as you [may] have seen in the mawludi functions which [take place] in India, of narrating weak and forged narrations, the mixing of men and women, extravagance in lighting candles and decorations, and the belief that it is obligatory, by vilifying, insulting and anathematising those who do not attend their function with them, and other such abominations of the Shari‘ah which are almost not found to be absent from them. If they were free of these abominations, far be it that we say that commemorating the noble birth is abominable and a bid‘ah. How can this ugly belief be suspected of a Muslim? Hence, this attribution to us is also from the inventions of the deceptive lying deviants (Allah Exalted is He disgrace them, and curse them on land and sea and on smooth and rough land).[1]

Al-Muhannad ‘ala l-Mufannad ya‘ni ‘Aqa’id ‘Ulama Ahl Sunnah Deoband, pp. 60-63
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Je ne vois toujours pas le rapport...
Et tu ne m'aides pas puisque tu n'as toujours donné aucun argument me permettant de comprendre en quoi assister au Mawlid serait diviniser le Prophète au même titre que les chrétiens divinisent Jésus en fêtant Noël.

Je ne connais aucune école sunnite (ni même chiite) interdisant Mawlid et le condamnant en tant "qu'égarement".
Si toi tu en connais une, alors donne les preuves.

A ma connaissance, il n'y a que deux savants wahhabites saoudiens ayant interdit Mawlid à partir d'ijtihads. Et pourtant, le Qatar également wahhabite considère Mawlid comme licite...

L'avis sunnite unanime est que commémorer le Prophète à l'occasion de rassemblements nommés Mawlid est tout à fait licite et donne même lieu à des récompenses, à condition que ce ne soit pas l'occasion d'actes illicites (débauche) ni de trop grands gaspillages d'argent et de nourriture. Même la branche la plus "rigoriste" de l'école hanafite, les Deobandis, sont sur cette même approche (je pense que le frère Al Hersini pourra confirmer).

Si je suis invité à une fête de Mawlid réunissant ces conditions, et peu importe le jour où ça se passerait, alors en effet ça ne me poserait aucun problème de m'y rendre.
A
12 janvier 2018 18:59
Mawlid, Deoband and Hanafi fiqh
by Mawlana Ashraf 'Ali Thanawi

Translated by Hamood Aleem


There are three types of mawlid gatherings and the ruling for each is different.


First Type

The first type of gathering is that which does not contain any of the prevalent and customary restrictions (quyud). Neither [does it contain] mubah (permissible) restrictions nor makruh (prohibitively disliked) ones, i.e., it is free from all [sorts of] restrictions. For instance, a few people gathered by coincidence, no one had invited them with any extraordinary effort; rather they were gathered for some other permissible event. In this gathering, either by reading from a book or by delivering a lecture, the blessed event of the birth and the characteristics, habits, miracles and virtues of our Radiant Master (Allah bless him and give him peace), the Lord of the Universe, the Source of Pride for the Prophet Adam (may Allah’s peace be upon him), were narrated based on sound sources.

During this narration, if the need was felt to enjoin good actions and discuss religious rulings and one proceeded in doing so without hesitation or this gathering was held to listen to a religious discourse and within it these blessed events and virtues were narrated, then this is the type [of mawlid] that is permissible without any objection. Moreover, it is sunnah and mustahabb (recommended).

The Honorable Prophet (Allah bless him and give him peace) narrated his personal events and virtues in a similar way and later his Companions (may Allah be pleased with them) narrated them, the chain of which continues through the hadith scholars of present with the blessings of Allah Most High and it will continue until the end of time.[1]

Second Type

The second type of gathering is that which contains unlawful restrictions, which in their essence are detestable and sinful. For instance, the relating of fabricated narrations that did not occur; the recitation of odes by charming and sweet-voiced young boys; the spending of unlawful money [earned] from bribes or usury on this [gathering]; exceeding what is necessary by extravagantly lighting, carpeting and decorating the venue; making an extraordinary effort to gather people, the likes of which is not even made for congregational salah or a lecture; insulting and dishonoring Allah Most High or the Prophets (may Allah’s peace be upon them) explicitly or implicitly in prose and poetry; missing salah in congregation or missing it altogether due to attending this gathering or if due to it little time for performing salah remains or a strong possibility of this happening exists; the chief organizer of the event is holding it to boast and gain popularity; considering the Prophet (Allah bless him and give him peace) omnipresent (hadir wa nadir) in the gathering, or the existence of any other unlawful action of these types (above). This is the type [of mawlid] which is mostly rampant among the masses and the ignorant ones, and is considered completely impermissible and sinful in Shari’ah.

The Prophet (Allah bless him and give him peace) said: “Whoever tells lies about me, let him take his place in Hellfire.” It was narrated that Sayyiduna Hafsa ibn ‘Asim (may Allah be pleased with her) said: “The Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) said: ‘It is sufficient for a man to be considered a liar to speak of everything that he hears'” (Muslim). It is understood from these hadiths that great care should be practiced when relating narrations. To narrate hadiths without knowledge and research is a sin and it is especially a great misfortune when one wrongly attributes an action to the Prophet (Allah bless him and give him peace).

Sayyiduna Jabir (may Allah be pleased with him) reports that the Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) said: “Music grows hypocrisy in the heart as water grows herbage” (Sunan al-Bayhaqi). It is understood from this hadith that singing is blameworthy, especially where the possibility of fitna (temptation) exists such as the singing of an attractive woman.

(suite)
A
12 janvier 2018 19:03
Sayyiduna Abu Hurayrah (may Allah be pleased with him) narrated that the Messenger of Allah (Allah bless him and give peace) said: “Allah the Exalted is Pure and He only accepts that which is pure. Allah has indeed commanded the believers with what He has commanded the Messengers, He said, ‘O (you) Messengers! Eat of all things pure, and do righteous deeds,’ (23:51) and, ‘O you who believe! Eat of the lawful things that We have provided you’ (2:172). Then he mentioned a case of the man who sets out on a long journey, his hair becomes ruffled and his face is covered with dust and he raises his hand towards heaven and supplicates, ‘O Lord, O Lord’, while his food is unlawful and his drink is unlawful and his sustenance is unlawful, how would the supplication of such a person find acceptance?” (Muslim). From this hadith it is understood that no matter how sincere one is in worship, unlawful wealth renders it worthless. Moreover, the sin which remains upon this person for spending unlawful wealth is separate.

Allah Most High says in the Qur’an: “Do not be extravagant” (7:31) and He says: “Surely, squanderers are brothers of Satan, and Satan is very ungrateful to his Lord” (17:27). Any expenditure without a lawful objective is included in this (extravagance and squandering), regardless if it is [spent on] lighting or other formalities.

On the issue of dress and unlawful appearance, the hadiths which have been narrated are mentioned in the first chapter [of the book Islah al-Rusum]. There is no need to repeat them here.

Sayyiduna Hudhayfah (may Allah be pleased with him) narrated that the Prophet (Allah bless him and give him peace) said: “By Him in Whose hands is my life (Allah the Almighty), necessarily you should enjoin good and forbid evil, or else Allah will certainly send chastisement upon you. And then you will pray but your supplications will not be accepted.” (Al-Tirmidhi)

Imam Ahmad (may Allah have mercy on him) relates from Sayyiduna Hasan (may Allah be pleased with him), who said: “‘Uthman ibn Abi al-‘As (may Allah be pleased with him) was invited to a circumcision, but he declined the invitation. Asked why, he answered: ‘In the days of the Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) we did not go to circumcisions and we were not invited'” (Musnad Imam Ahmad, 4/217). It is understood from this narration that to invite individuals for an event which is not established from the Sunnah was something a Companion of the Prophet (Allah bless him and give him peace) disliked and refused to attend.

From this we can ascertain that invitation is proof of [making] extraordinary effort. If the Shari’ah does not place extraordinary importance on a matter, to make extraordinary effort for it is inventing in the religion. For this reason, when Sayyiduna ‘Abdullah Ibn ‘Umar (may Allah be pleased with them both) saw people gathered for duha (forenoon) prayer in the mosque, he declared it an innovation (bid’ah). Based on this, the fuqaha (jurists) consider supererogatory (nafl) prayer in congregation makruh[2].

No explanation is needed on [the obviousness of] the kufr (disbelief) and blameworthiness of insulting Allah Most High, the Prophets or the Angels. Which Muslim denies this [act of kufr]? Despite this, many ignorant poets are involved in it. It is not permissible to compose such poetry nor is it permissible to read or listen to it.

Similarly, it is obvious that missing congregational prayer or wasting time is impermissible because the means (dhari’ah) to a sin is also a sin. It is because of this the prohibition for having conversations after ‘isha prayer is related in a hadith. The reason — mentioned in the hadith commentaries for this prohibition — is due to the hindrance it may cause in [waking up for] tahajjud or morning (fajr) prayers.

Similarly, everyone is aware of the prohibition of ostentation and vanity because that which leads to haram (a prohibited act) is also haram. It is mentioned in a hadith that [Sayyiduna ‘Abdullah ibn ‘Umar (may Allah be pleased with them both) narrated that the Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) said:] “He who wears the clothing of fame in this world will be dressed in humiliating clothes on the Day of Judgment” (Abu Dawud). In another hadith, Allah’s Messenger (Allah bless him and give him peace) said: “Verily, even a little ostentation (riya’) is shirk” (Ibn Majah).

(suite... )
A
12 janvier 2018 19:07
Omnipresence (being hadir wa nadir) is dependent on knowledge (‘ilm) and power (qudrah), since the knowledge and power of Allah Most High is Most Perfect (kamil), He is omnipresent at all times and in all places. If this belief about the Prophet (Allah bless him and give him peace) or the anbiya’ (prophets) and awliya’ (saints) is based on the understanding that the Prophet (Allah bless him and give him peace) has this knowledge and power in essence like the belief of some ignorant individuals then this is shirk. This is even if it (omnipresence of the Prophet) is considered to be less than that of Allah Most High because it is explicitly mentioned in the Qur’an that the mushrikin (polytheists) of Arabia were engaged in shirk. It is also established by the Qur’an that they did not consider their demigods equal to Allah.

If it is believed that Allah Most High informs and gives permission [to the Prophet] then this will not be shirk although [such a belief] without having a basis in the Shar’iah is certainly a sin. This is because everyone knows that lying is prohibited. A lie, just as it is uttered by the tongue, is also present in the heart since that is where it originates. It reaches the tongue [from the heart] such that suspicion (or mistrust) is merely an action of the heart. In relation to this, Allah Most High says in the Qur’an, “O ye who believe! Avoid suspicion as much (as possible), for suspicion in some cases is a sin.” (49:12) and it comes in a hadith that Sayyiduna Abu Hurayrah (may Allah be pleased with him) narrated that the Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) said, “I warn you of suspicion, for suspicion is the most false form of talk.” (Al-Bukhari)

In short, due to these [above mentioned] unlawful actions this [mawlid] gathering also becomes unlawful. Participating in this gathering is not correct either. Nowadays most gatherings are of this sort. If all of the impermissible actions are not present in them, at least some of them are almost certainly present. A single unlawful action is enough for a gathering to be deemed unlawful, as it is obvious.


Third type

This is the gathering in which neither is there the sort of disengagement and informality that is found in the first type [of mawlid gathering] nor are there any unlawful restrictions like those found in the second type. Even though this gathering does contain restrictions, they are lawful (halal) and permissible (mubah) in their essence, such as [mentioning] authentic and reliable narrations [in the gathering]; the presence of a trustworthy and pious orator; the absence of opportunities to arouse illicit desires; the spending of lawful and pure (tayyib) wealth on the gathering; the decorations [at this place] do not reach the boundaries of wasteful spending (israf); the attendees of this gathering are dressed in accordance with the Shari’ah although if someone, by chance, does come dressed in violation of the Shari’ah then the speaker, if he has authority to do so, does not refrain from enjoining good and in a similar way, in accordance with the situation, he speaks about other important rulings; if there is recitation of poetry then it is not accompanied with music; the content [of the lecture] does not exceed the limits of the Shari’ah; no exaggeration is employed in informing and inviting people [to the gathering]; no hindrance is created in any compulsory form of worship due to attending this gathering; the intention of the person who organized the event is sincere, i.e., he does it merely to attain blessings and for the love of the Prophet (Allah bless him and give him peace); and if the vocative case (sighah al-nida) is used, it is used with absolute assurance — backed by strong evidence — that the attendees are not deficient in their understanding that they will begin considering the Prophet (Allah bless him and give him peace) to be Omnipresent (Hadir wa Nadir) and the Knower of Unseen (‘Alim al-Ghayb).

If the gathering is free from all other types of evils as well but it includes things such as sweets, standing up (qiyam), carpeting, pulpit, incenses and similar things, which in their essence are not unlawful, then this is the type of gathering of extremely cautious individuals which maybe rarely occurs. Thus, this type of gathering is neither absolutely permissible like the first type, nor is it absolutely impermissible like the second type.

On [the issue of] permissibility, there is some detail, which will be mentioned soon. Before these details are discussed, there are certain principles of Islamic law worth mentioning, which will be helpful in understanding the discussion [which follow the principles].

(suite, c'est long, tenez bon grinning smiley )
A
12 janvier 2018 19:10
First Principle

To consider an unnecessary action necessary and emphatic in one’s ‘aqidah (belief) or to consistently act upon it with such persistence that it equals or exceeds the amount of effort put into obligatory (fard) or compulsory (wajib) acts — such that it is considered blameworthy to leave this action and the one who leaves it worthy of rebuke — then these two actions are prohibited. This is because this involves breaking the rulings of Shari’ah. Restricting (taqyid), stipulating (ta’yin), specifying (takhsis), making mandatory (iltizam), delimiting (tahdid), etc. are [all] from the variations of this principle and issue. Allah Most High has said in the Qur’an that whoever exceeds the limits set by Allah Most High is from the oppressors.

Sayyiduna ‘Abdullah ibn Mas’ud (may Allah be pleased with him) said: “You should not give away a part of your prayer to Satan by thinking that it is necessary to depart [after finishing the prayer] from one’s right side only; I have seen the Prophet (Allah bless him and give him peace) often leave from the left side” ( al-Bukhari). Al-Tibi, the commentator of Mishkat al-Masabih, said that it is learned from this hadith that whoever insists on a mustahabb (recommended) matter and is determined in strictly adhering to it (‘azimah) without ever making exception (rukhsah), i.e., acting upon its opposite, then Satan takes his part in misguiding this person. So, what can be said regarding that person who insists upon a bid’ah or an evil action (i.e., an unlawful belief or action)?

The author of Majma’ said that it is learned from this hadith that sometimes a mandub (recommended) action becomes makruh if it is thought that it will exceed in its rank. Based on this, Hanafi jurists have declared the specifying of surahs in prayer as makruh, regardless if the adherence is in belief or practice. This matter has been clearly mentioned in Fath al-Qadir. [Sayyiduna Abu Hurayrah (may Allah be pleased with him) reported that] the Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) said: “Do not single out the night [preceding] Friday among the nights for prayer and do not single out Friday among days for fasting but only when anyone among you is accustomed to fast [on dates] which coincide with this day (Friday).” (Muslim)

Second Principle

A mubah action, in fact even a mustahabb one, becomes unlawful and prohibited due to the joining of an unlawful action with it. For example, going to a dinner party [which one is invited to] is mustahabb, rather it is a sunnah, but the presence of an unlawful action at this gathering will make it prohibited to go there. Similar to this has been mentioned in the hadiths and [books such as] Al-Hidayah, etc. Similarly, performing supererogatory (nafl) prayer is mustahabb, but during makruh times it is prohibited and sinful. It is understood from this that a lawful action becomes unlawful due to its association and affiliation with an unlawful action.

Third Principle

If an unnecessary action of the elect (khawas) causes a defect to be formed in the ‘aqidah of the masses (awam) then this action will become makruh and prohibited for them because saving fellow Muslims from harm is an obligation. It is [incumbent] upon the elect to abandon this action.

An incident is related in the noble hadith about when the Prophet (Allah bless him and give him peace) made the intention to include the Hatim (round wall near Ka’ba) inside the Ka’ba.[3] Because the Prophet (Allah bless him and give him peace) felt that those who had recently entered Islam might develop unsoundness in their belief or anxiety in their hearts and to include the Hatim in the structure was not something necessary, he [decided to] put off this matter and explicitly mentioned this reason [i.e., his concern about their reaction]. This is even though to include the Hatim inside the structure [of the Ka’ba] was mustahsan (commendable) but to avoid the possibility of causing any harm to the masses, he left a mustahsan act.

In Sunan Ibn Majah, a narration from Sayyiduna ‘Abdullah (may Allah have mercy on him) is mentioned that to provide food to the household of the deceased person on the first day was a sunnah but when people made it a custom, it was abandoned and prohibited. From this it can be observed that in order to preserve the faith of the masses, the elect also abandoned this act.

(suite)
A
12 janvier 2018 19:12
The act of doing the sajdah (prostration) of thankfulness is mubah according to the hadiths but Hanafi jurists, as mentioned by ‘Allamah Ibn ‘Abidin al-Shami (may Allah have mercy on him), declared this act to be makruh in case the masses start considering it a desired sunnah. It is mentioned in ‘Alamgiri (Fatawa Hindiyyah) that people used to do this (sajdah) after prayers and it is makruh because ignorant people will begin considering it sunnah and wajib. Any mubah action which comes to this becomes makruh. Although if it is necessary in the Shari’ah, it will not be abandoned rather the corrupt traits which have crept in it will be rectified.

For instance, the act of accompanying the funeral [procession] will not be abandoned due to the association of a makruh action with it such as the presence of a wailing woman; rather the wailing will be prohibited. This is because this (funeral) is something necessary and it will not be abandoned because of a temporary karahah (reprehensibility). This is in contrast to accepting the dinner invitation, which should be refused after [one becomes aware of] the makruh action’s association with it because the dinner party [in itself] is not something necessary [in the religion]. ‘Allamah Ibn ‘Abidin al-Shami has differentiated [between] these issues as well.

Fourth Principle

The ruling from the muftis could vary in regards to an action which contains temporary karahah due to differences in time and place or due to their experiences and observations. This means that it is possible for something to be deemed lawful at one time because at this time there was no reason for it to be considered makruh, while at another point in time, the [same] action was deemed unlawful because the reason for it to be now considered makruh had arisen. It is also possible that permission could be given in one country while in another country it is made prohibited due to the above-mentioned differences.

It is also possible that one mufti at a certain time or [in a certain] situation deems something lawful without knowing that the masses have introduced deficient beliefs and practices in it, while another mufti deems this [same] action unlawful because, given his experience and observation, he has knowledge of what the masses are involved in. In fact, this difference of opinion is in the outward sense, not in the real sense (haqiqi) … many examples of this can be found in the [books of] hadith and fiqh (jurisprudence).

The Messenger of Allah (Allah bless him and give him peace) had given women permission to enter the mosque to perform salah. At that time, the possibility of fitnah (temptation) did not exist but when the Companions (may Allah be pleased with them) saw the changed condition [of the people], they prohibited this. Similarly, many of the differences between Imam Abu Hanifah (may Allah have mercy on him) and the Sahibayn[4] (may Allah have mercy on them both) are of this kind.

Fifth Principle

If an unlawful action yields benefits and to acquire them is not necessarily required from the perspective of the Shari’ah or there are other ways to obtain such benefits and [this action] is done with the intention of obtaining these benefits or after seeing these benefits the masses are not stopped [from performing this action], then this is not permissible. A mubah [action] performed with a good intention becomes worship (‘ibadah) but sin (ma’siyah) is not mubah, even if it contains thousands of benefits. It is not lawful to commit such an act, nor is it allowed to remain silent on it. This principle is very much self-evident.

For instance, if someone usurps [the wealth of others] and oppresses [people] with the intention of collecting wealth so it can be distributed to the poor and needy. This type of force and oppression can never be considered lawful. This is even if it is hoped that hundreds of thousands of benefits will be obtained from doing this.

After these preliminary comments and principles have been understood, the details of the lawfulness or unlawfulness of the third type [of mawlid gathering] should be heard.

(suite et fin)
A
12 janvier 2018 19:14
Concluding remarks

Since these above-mentioned restrictions [of the third type of gathering] are in themselves mubah, there is no defect in their essence, nor will this gathering be considered unlawful and prohibited at any time due to these actions and occurrences. And these actions, in their usual state, will remain mubah if no type of defect arises [due to them]. This ruling is evident from the second principle.

Now, it is worth looking at the fact, whether in our times, if any defect is occurring due to this permissibility. If any defect is seen arising then this gathering should be considered unlawful and prohibited. Knowledge of this issue can be obtained without hindrance merely through experience and observation. There is no need for any argumentation in this [matter].

According to this writer’s experience of many years, it is worth mentioning that without a doubt the vast majority, rather nearly all of the masses (awam), recognize these restrictions (quyud) as necessary, emphasized and essential for the gathering. They act upon [these restrictions] similar to how they practice the requirements of the faith. In fact, they act upon them with much more emphasis. Thus, the amount of effort put into the Friday or congregational prayer is very little when compared to the extraordinary effort that is put into acting upon these restrictions. The amount of unpalatability caused by abandoning these restrictions is never equal to that caused by abandoning obligatory and compulsory acts [of worship]. On the contrary, for one [involved in these activities] to abandon [these restrictions] is inconceivable and putting aside the example of the person who refuses [to participate], even if someone abandons these restrictions, he is taunted and cursed beyond bounds. His opponents resort to causing more trouble and verbal abuse than what unbelievers, innovators or evil-doers would cause.

When the masses have brought the issue to this point, in belief and practice, such that they have elevated the rank [of these actions] beyond the rank of obligatory and compulsory acts, then, without a doubt, due to this persistence and necessitation, these actions become prohibited. This has been established by the first principle.

Since these actions are prohibited, if they are found in a gathering then that gathering also becomes prohibited and unlawful. This has been explained in the second principle. This is despite the fact that there is a learned individual [in this gathering] who does not hold these corrupted beliefs and does not consider these actions emphatically necessary or the person who abandons them blameworthy. Although, in our times, such a quality is rarely found in people, if for instance such a person does attend, then he is saved from the sin of having corrupted his beliefs and practice. However, if his actions gave support to and strengthened the activities of corrupt-minded (in belief and practice) individuals, then, how can this person not be blamed for supporting and propagating their makruh act? This has been discussed in the third principle.

To conclude, wherever the above-mentioned evil practices are not present, even though to expect this from the masses, given their condition, is an extremely remote possibility, but for instance if at any place or time this is the case, then permission will be given. At the same time, it will be necessary in this action to consider these restrictions unnecessary in practice just as they are understood to be unnecessary in belief by repeatedly making it apparent [in practice].

For instance, distributing sweets sometimes, secretly giving cash, produce, or clothes to the poor or sometimes, either due to lack of resources or to merely act upon the rukhsah given in the Shari’ah, nothing is given [to the attendees]. During the course of the lecture, when the blessed virtues and characteristics of the Prophet (Allah bless him and give him peace) are mentioned, if one is overcome with emotions and love [for the Prophet] then he could stand up. There is no reason to specify a particular moment for [doing] this. This would be done when one is in the state of being overcome [by emotions] whether this is at the beginning, middle, or end of the lecture and whether it is done once, twice, or four times during the lecture.

When this feeling of being overcome [with emotions] is not present, one should remain sitting. And at times, even though this feeling is present, one could restrain himself to remain sitting. This (standing up) should not be stipulated only for this mawlid gathering and if one is overcome with [similar] emotions at other times after the mention of the Prophet (Allah bless him and give him peace), one could occasionally stand up.
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