L’histoire avait choqué : des tags antisémites sur une porte, des croix gammées sur un paillasson, des étoiles juives sur une boîte aux lettres… À l’automne dernier, Nancy S. se présentait comme une victime de menaces antisémites dans son immeuble à Paris (XIe), un lieu déjà marqué par le meurtre tragique de Mireille Knoll en 2018.
Mais aujourd’hui, un retournement glaçant : la justice affirme que Nancy S. serait l’auteure de ces dégradations. Surprise en flagrant délit, elle est accusée d’avoir orchestré ces actes et fera face au tribunal en mars prochain pour dénonciation mensongère et dégradations à caractère antisémite.
Cette mise en scène choquante jette un grave discrédit sur de véritables victimes et interroge sur les conséquences de tels actes.