New-York (Nations unies) - Contestant le bien-fondé des efforts actuels relatifs à l'augmentation du nombre des membres du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, deux spécialistes des affaires étrangères des États-Unis ont déclaré que les États membres de l'ONU devaient déterminer les aspects défectueux du système actuel avant d'entreprendre tout changement.
Bien que des groupes se penchent sur cette question depuis douze ans environ, « ils n'ont pas encore bien défini le problème », a fait remarquer M. Edward Luck, directeur du Centre des organisations internationales de l'École des affaires internationales et publiques, qui relève de l'université Columbia (New York), lors d'une table ronde sur les réformes qui s'est tenue le 9 août au siège de l'ONU. Si on a des idées différentes sur les problèmes du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté, on aura aussi des idées différentes sur ce qu'il convient de faire.
« Bien sûr, le Conseil de sécurité a besoin d'être réformé. Tout a besoin d'être réformé. Tout le monde a besoin de réformes. Cela ne fait aucun doute, mais il s'agit de bien le faire, car si nous portons atteinte au Conseil de sécurité, nous porterons aussi atteinte au cœur de cette organisation. Il nous faut agir avec une prudence extrême. »
Pour sa part, la directrice du programme de droit international et des organisations internationales de l'université Johns Hopkins, Mme Ruth Wedgwood, a déclaré que la réforme du Conseil du sécurité ne consistait pas tant à modifier le nombre de ses membres, mais à améliorer sa gestion.
Avec sa multitude de comités (comités des sanctions et comité antiterroriste) et de programmes tels que l'ancien programme Pétrole contre nourriture, a-t-elle indiqué, le Conseil de sécurité est devenu un organe administratif très complexe et il ne dispose pas de rouages supplémentaires pour exécuter les nouvelles taches qu'il a entreprises.
Les efforts actuels relatifs à l'élargissement du Conseil de sécurité ont pour origine la demande du secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, ainsi que celle d'un groupe de spécialistes, qui ont récemment présenté deux rapports en prévision du 60e anniversaire de l'Organisation des Nations unies et du Sommet de septembre. De nombreux pays considèrent ce sommet, auquel devraient participer plus de 150 chefs d'État et de gouvernement, comme l'occasion idéale pour apporter des changements aux rouages de cette institution.
Toutefois, on observe actuellement une certaine paralysie du fait que 3 groupes différents ont préparé des projets de résolution pour l'Assemblée générale de l'ONU. L'un de ces projets a été préparé par 4 pays qui souhaitent faire partie des membres permanents du Conseil de sécurité : l'Allemagne, le Brésil, l'Inde et le Japon. Le deuxième projet de résolution a été présenté par l'Union africaine et le troisième par un groupe dénommé « Unis pour le consensus ». Tous ces groupes proposent de faire passer le nombre des membres du Conseil de sécurité de 15 à 25 ou 26. Les États-Unis estiment qu'il ne convient pas à l'heure actuelle de procéder à un vote sur aucune de ces propositions, y compris sur une autre fondée sur des idées qu'ils ont avancées.
Tant M. Luck que MmeWedgwood se sont déclarés d'avis que l'on devrait laisser de côté pour le moment la question de l'élargissement du Conseil de sécurité et porter son attention sur des éléments plus importants de la réforme de l'ONU.
Ce n'est pas un moment propice pour élargir le Conseil de sécurité car il n'existe pas de convergence de vues, a dit M. Luck. On ne devrait pas considérer un anniversaire, selon lui, comme une « occasion en or ». La réforme, a-t-il expliqué, « est un processus et non pas un événement ». Il ne sera pas possible de tout faire en septembre.
Les discussions actuelles manquent de maturité, a-t-il dit. Elles portent à 99 % sur la question de savoir pourquoi ce pays-ci ou ce pays-là mérite d'occuper un siège de membre permanent au Conseil de sécurité. C'est là une manière de mettre la charrue avant les bœufs, alors qu'il s'agit de savoir quelle sorte de conseil est vraiment nécessaire ?
M. Luck a posé une série de questions auxquelles il convient, selon lui, de réfléchir et de répondre avant d'élaborer un texte modifiant la composition et le fonctionnement du Conseil de sécurité. Parmi ces questions figurent :
- Le Conseil est-il trop actif ou trop passif ?
- S'agit-il d'un problème de fond, de méthodes de travail ou d'un problème relatif à la composition du Conseil ?
- Le pouvoir du Conseil découle-t-il de ceux qui ont pris des décisions, de ce qui a été décidé et de ce qui est mis en œuvre ?
- Qu'est-ce qui rendrait le Conseil plus représentatif : un plus grand nombre de membres, le renforcement des relations entre les membres du Conseil et les autres membres de l'ONU ou la transparence de ses activités ?
- Quel organe de l'ONU est-il devenu plus fort et plus efficace après son élargissement ?
« On entend beaucoup parler, a-t-il dit, des réalités géopolitiques du XXe siècle, mais personne n'a défini ces réalités géopolitiques et n'a expliqué pourquoi ces réalités impliquent que l'on ait un Conseil composé de 25 ou 26 membres, dont 11 seraient des membres permanents. »
M. Luck s'est déclaré peu favorable à toutes les propositions de réforme du Conseil de sécurité soumises jusqu'ici et il a exprimé quelques inquiétudes au sujet de l'augmentation du nombre des membres permanents à l'heure actuelle.
« Un Conseil efficace est un Conseil qui peut faire face à une crise ou à une situation d'urgence promptement, qui a de bonnes chances de parvenir à un consensus, qui reflète bien les réalités du pouvoir dans le monde (...) et qui a cependant plein de temps pour les divers intérêts et les divers États membres de cette institution. »
De son côté, Mme Wedgwood a fait remarquer que l'une des propositions les plus importantes n'avait pas trait à la réforme du Conseil de sécurité, mais au remplacement de la Commission des droits de l'homme, qui était trop lourde et trop politisée, par un Conseil des droits de l'homme dont le nombre de membres serait moindre.
À de nombreux égards, a-t-elle dit, c'est dans le domaine des droits de l'homme que l'ONU a obtenu le plus de résultats en fixant des normes pour les pays qui sortent de périodes de transition difficiles et qui n'ont jamais connu la démocratie. Elle leur donne des points de référence en fonction desquels ces pays peuvent se mesurer. signé :acharif moulay abdellah bouskraoui.
Comment distinguer une vraie blonde d'une fausse blonde ?Beaucoup se posent la question et ne voient dans cette question qu'un problème de pilosité mal placé(e).
Or la question est a une réponse simple : on distingue une vraie blonde d'une fausse au fait que lorsque on lui raconte une blague sur les blondes, elle rigole.
Par analogie on peut alors distinguer une fausse blonde, c'est celle qui lorsqu'on lui raconte une blague sur les blondes, elle ne rigole pas !
Par analogie symétrique on peut également distinguer une vraie brune, c'est celle qui, lorsqu'on lui raconte une blague sur les blondes, elle rigole.
Et par analogie symétrique négative, la fausse brune est celle qui, lorsqu'on lui raconte une blague sur les blondes, elle ne rigole pas !
Bien compliqué tout celà et surtout pseudo-scientifiquement pas marrant, pour faire plus simple : raconter une blague sur les blondes à une blonde, même brune, si elle le prends au premier degrés, alors c'est une vraie blonde ! Si elle réfléchit un peu et comprends alors c'est peut-être une vraie blonde aussi, mais au moins elle se sert de son cerveau, ou fait semblant de s'en servir, et là c'est très costaud
[b][u]Sidi Moulay Charif Al Teleboutik BATATA, Tél: (999).12.34.56.78.90[/u][/b][i]** TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES PERSONNES EXISTANTES OU AYANT EXISTE NE SERAIT QUE PURE COÏNCIDENCE.** [/i]