RAMALLAH, Cisjordanie (Reuters) - Le poète palestinien Mahmoud Darouiche est décédé au Texas à la suite d'une opération du coeur, a annoncé à la chaîne de télévision Al Arabiya un médecin de l'hôpital de Houston où il était soigné. Il était âgé de 67 ans.
Considéré comme le "poète national" palestinien, l'oeuvre de Darouiche a été traduite en de nombreuses langues.
Elle évoquait la douleur des Palestiniens exilés comme lui après la fondation d'Israël il y a 60 ans mais aussi des thèmes plus larges.
Gros fumeur, Darouiche avait déjà subi deux opérations cardiaques par le passé.
Peu avant l'annonce de son décès, le ministre palestinien de la Culture, Tahani Abou Dakka, avait déclaré que le poète avait été placé sous assistance respiratoire deux jours après une intervention chirurgicale.
il a écrit aussi un poème comme si il parle avec les isralien
si vous couper nos mains est ce que vous aller n'empêcher d'écouter si vous couper nos oreille est ce que vous aller nous empêcher de voir si nous vous empêcher de voir est ce que empêcher de respirer et si vous nous empêcher de respirer vous aller nous sauver de vous même et merci
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
"Je meurs d’espoir D’embrasement je meurs Je meurs pendu Egorgé je meurs Mais je ne dis point : Notre amour est fini et mort Non Notre amour est impérissable"
L’impossible, in Fin de la nuit (1967)- M. Darwich
----------------------------------------------------------------------------------- Immense tristesse et perte colossale pour la poésie arabe et mondiale avec la disparition de M. Darwich.
Qui va parler désormais de la terre, de l’exil, de l’absence, de l’injustice, de la souffrance des Palestiniens, de la paix, de l’espoir, de l'amour ?
Après Edward Saïd, les intellectuels, les écrivains et poètes palestiniens meurent sans connaître Une Palestine libre et apaisée.
Nous sommes une génération à avoir découvert et aimé la poésie arabe avec Darwich : nous pleurons aujourd'hui. J'ai ressorti "La terre nous est étroite" titre splendide et contenu fascinant pour célébrer sa poésie et son lyrisme universels.
Qu’il en soit ainsi Je refuserai la mort Et brûlerai les chansons Qui saignent Je dénuderai l’olivier De toutes ses fausses branches
Depuis que l’orage m’a promis Du vin et des arcs-en-ciel Et qu’il a balayé la voix Des oiseaux passifs Et fait tomber toutes les branches Fausses des arbres Je chante la joie qui se terre Sous les paupières apeurées
Au fond, la poésie c’est ça : Mahmoud Darwich, l’un des plus grands poètes de langue arabe, lisant ses poèmes en arabe en France devant un public français dont bon nombre ne comprennent pas un mot de sa langue, et qui l’écoutent des heures envoûtés par cette musique, captivés par ce que leur disent intimement ces mots qu’ils reçoivent en profondeur alors qu’ils leur sont en principe étrangers. C’est ce mystère qui est poésie. C’était il y a peu et plusieurs lecteurs de la “République des livres” ont témoigné ici même de l’émotion qui fut la leur cette nuit-là. Inoubliable. Avec la mort du poète palestinien aujourd’hui à 67 ans dans un hôpital de Houston (Texas) à la suite de sa troisième opération à coeur ouvert, quelque chose disparaît.
----------------------------------------- Reference et Suite:
Inscris ! Je suis Arabe Le numéro de ma carte : cinquante mille Nombre d'enfants : huit Et le neuvième... arrivera après l'été ! Et te voilà furieux ! Inscris ! Je suis Arabe Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine Et j'ai huit bambins Leur galette de pain Les vêtements, leur cahier d'écolier Je les tire des rochers... Oh ! je n'irai pas quémander l'aumône à ta porte Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais Et te voilà furieux ! Inscris ! Je suis Arabe Sans nom de famille - je suis mon prénom « Patient infiniment » dans un pays où tous Vivent sur les braises de la Colère Mes racines... Avant la naissance du temps elles prirent pied Avant l'effusion de la durée Avant le cyprès et l'olivier ...avant l'éclosion de l'herbe Mon père... est d'une famille de laboureurs N'a rien avec messieurs les notables Mon grand-père était paysan - être Sans valeur - ni ascendance. Ma maison, une hutte de gardien En troncs et en roseaux Voilà qui je suis - cela te plaît-il ? Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom. Inscris ! Je suis Arabe Mes cheveux... couleur du charbon Mes yeux... couleur de café Signes particuliers : Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré Et ma paume est dure comme une pierre ...elle écorche celui qui la serre La nourriture que je préfère c'est L'huile d'olive et le thym Mon adresse : Je suis d'un village isolé... Où les rues n'ont plus de noms Et tous les hommes... à la carrière comme au champ Aiment bien le communisme Inscris ! Je suis Arabe Et te voilà furieux ! Inscris Que je suis Arabe Que tu as raflé les vignes de mes pères Et la terre que je cultivais Moi et mes enfants ensemble Tu nous as tout pris hormis Pour la survie de mes petits-fils Les rochers que voici Mais votre gouvernement va les saisir aussi ...à ce que l'on dit ! DONC Inscris ! En tête du premier feuillet Que je n'ai pas de haine pour les hommes Que je n'assaille personne mais que Si j'ai faim Je mange la chair de mon Usurpateur Gare ! Gare ! Gare À ma fureur !
Salam tout le monde Allah yarehmou bizarre quand même que personne n'as relevé la faute d'orthographe a part 2loubna qui a discrètement corrigé On écrit Darwich pas Darouiche ! Mais ou sont les redresseurs de tort ?? Et les personnes qui se moquent des personnes comme moi, sous prétexte que je fais des fautes d'orthographes, parce que je n'ai pas eu la chance d'avoir était longtemps à l'École
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !