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AbderahmanIskandar a écrit:
Salam aleykoum
les gens voient rarement à long terme encore plus dans les pays musulmans.Certains expliquent ça par le fait que dans ces pays il n'y avait pas d'hiver rigoureux comme en Europe et en Chine?
Bien que l'Islam encourage justement à exceller et à être prévoyant les tendances sont plutôt "on s'en remet à Allah!" sans faire les causes.
Le Maghreb est en plein réchauffement climatique dans les prévisions.Et de plus les populations ont été multiplié par 5 voir plus en 50 ans.On voit les réfugiées climatiques débarqués et les réfugiés de guerres arrivés mais ce n'est que le début.
je suis tombé sur un article décrivant l'une des raisons de la guerre en Syrie.Et je trouve ça assez intéressant de le poster sur le forum car beaucoup de similitudes avec d'autres pays arabes.
[www.nouvelobs.com]
Cette grave diminution des volumes disponibles a considérablement affecté le secteur agricole syrien. En 2010, près d’un million de personnes vivant de l’agriculture et leurs familles ont perdu leur emploi et ont dû émigrer vers des cités déjà surpeuplées. Le régime d’Assad n’a pu ou su les aider et, dès que les mouvements politiques associés au Printemps arabe se sont manifestés en Tunisie et en Égypte, l’opposition syrienne s’est mobilisée pour trouver facilement des recrues parmi tous ceux que la sécheresse avait frappés et qui peuplaient les bidonvilles ceinturant Damas et Alep.
Cependant, il serait réducteur de ne voir dans le déclenchement de la guerre civile syrienne que l’impact de la sécheresse. La surexploitation et les mauvais choix agricoles ne sont pas non plus étrangers à cette situation, dans le cadre, on l’a vu, d’une très ambitieuse stratégie gouvernementale de développement du secteur agricole. Le nombre de puits est passé de 135.000 en 1999 à près de 230.000 en 2010, ce qui, faute d’un cadre réglementaire des pompages, a accéléré la baisse de niveau des aquifères.
Le choix des cultures était aussi contestable. Le pouvoir syrien a, en effet, largement subventionné la culture du coton – qui demande énormément d’eau - sans tenir compte du capital hydrique du pays, voire en fermant les yeux sur une baisse inquiétante du niveau des nappes phréatiques. Les risques de cette stratégie de mobilisation excessive des eaux souterraines étaient connus pourtant, puisque, dès 2001, la Banque mondiale a prévenu la Syrie en ces termes :
"Le gouvernement devra reconnaître qu’atteindre une sécurité alimentaire à court terme en ce qui concerne le blé et les autres céréales en encourageant une production de coton qui exige beaucoup d’eau est à même de remettre en cause la sécurité de la Syrie sur le long terme en réduisant les ressources disponibles des nappes phréatiques."
Reflétant la stratégie gouvernementale de développement du secteur agricole, les zones irriguées se sont ainsi considérablement étendues, accordant aussi une large place au blé et au coton, deux cultures connues pour leur forte consommation en eau. Dans un contexte météorologique de sécheresse marquée à partir de 2003, les pompages excessifs, pour alimenter des systèmes d’irrigation peu performants, ont soumis les réservoirs et les aquifères à de très vives tensions et favorisé leur déclin accéléré, tout en contribuant, à cause d’un mauvais drainage des sols, à la salinisation des terres agricoles et à la diminution des rendements.
Le choix de consolider ces alliances locales avec des familles influentes a rendu le régime peu attentif aux signaux provenant du milieu rural – informations sur la dégradation des sols et la diminution du niveau des aquifères, protestations, migrations de plus en plus importantes. Lorsque la sécheresse a durement frappé, les citoyens des régions rurales disposaient de peu de relais pour demander de l’aide du régime car les relais du pouvoir demeuraient entre les mains des élites entrepreneuriales qui avaient été promues par le gouvernement.
Ce que la crise syrienne démontre, c’est certes que la sécheresse peut contribuer à provoquer des troubles socio-politiques ; mais surtout, elle souligne que la crise politique ne trouve pas tant son origine dans le déficit hydraulique provoqué par la sécheresse, mais bien davantage dans les choix économiques du modèle d’exploitation de la ressource, qui a contribué à accentuer les problèmes environnementaux et à miner les bases économiques du monde rural (6).
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jhsimple a écrit:
Ils s'en foutent , ils n'ont pas une bonne gestion d'argent, ils préfèrent les montrent à X millions et des jet privés et s'acheter des châteaux en Europe et des clubs de foot et des lamborghini en toutes couleurs... Et sans oublier jeter les billets sur des danseuses...
C'est des voyous sans coeur et sans pitié..
cite moi un pays arabe ou touuuuuuuut va bien ?
Aucun.
C'est catastrophe, je préfère vivre dans les alpes ou un village en Autriche plutôt que dans un pays arabe rempli de criminels en tout genre.
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AbderahmanIskandar a écrit:
Al Qassas-28-58-Et combien avons-Nous fait périr de cités qui étaient ingrates (alors que leurs habitants vivaient dans l’abondance), et voilà qu’après eux leurs demeures ne sont que très peu habitées, et c’est Nous qui en fûmes l’héritier.
salam aleykoum
quand on voit à quel point la sorcellerie et la prostitution est homosexualité et autres vices est répandu dans cette ville sans étonnement j'ai regardé la flotte et sans étonnement tu tombes sur pas mal de choses alarmantes.Pour l'instant les gens s'en moquent mais ça va faire très très mal
qu'Allah nous protège amin
[www.20minutes.fr]
Une multiplication «irrationnelle» des parcours de golf
L'implantation depuis quelques années au coeur de la palmeraie, et au mépris de l'environnement, de grands projets touristiques, qui «pompent énormément» d'eau, favorise la dégradation des plantations et détériore l'équilibre écologique, soulignent-ils. «Les projets touristiques, malgré tous les bons côtés qu'ils génèrent, pompent énormément. Cela a un effet négatif sur l'équilibre écologique», confie à l'AFP Nour-Eddine Laftouhi, hydrogéologue à la faculté des sciences de Marrakech. «Personnellement, je considère la multiplication irrationnelle des parcours de golf comme un crime», regrette-t-il.