Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La traduction de ce vers :
حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La traduction de ce vers :
حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La traduction de ce vers :
حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Assalam alaikoum
Effectivement, je sais qu'Ibn Taymiyya a de l'estime pour des soufis, tel Abdel Qâder al-Jîlâni, qu'il considérait comme son cheikh spirituel.
Concernant le tawassul, en fait toute la religion c'est du tawassul ; chercher la wassila, le rapprochement pour Dieu. Et s'il se trouve qu'il y ait des déviations à ce propos, à cause d'ignorance, ce qui serait demandé dans ce cas c'est montrer le sens du tawassul, et non attaquer le tawassul lui-même, et traiter le fait d'y recourir de shirk, ce qui relèverait, de même, d'ignorance.
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as300 a écrit:Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La traduction de ce vers :
حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Assalam alaikoum
Effectivement, je sais qu'Ibn Taymiyya a de l'estime pour des soufis, tel Abdel Qâder al-Jîlâni, qu'il considérait comme son cheikh spirituel.
Concernant le tawassul, en fait toute la religion c'est du tawassul ; chercher la wassila, le rapprochement pour Dieu. Et s'il se trouve qu'il y ait des déviations à ce propos, à cause d'ignorance, ce qui serait demandé dans ce cas c'est montrer le sens du tawassul, et non attaquer le tawassul lui-même, et traiter le fait d'y recourir de shirk, ce qui relèverait, de même, d'ignorance.
Wa alaikoum assalam
Ibn Taymiyyah réfutait une partie de ce que faisaient les soufis, et ceci n'était pas retrouvé dans les actes des maitres soufis comme Abdel Qadir al Jilani (rahimahullah)
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Assalam alaikoum
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حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Assalam alaikoum
Effectivement, je sais qu'Ibn Taymiyya a de l'estime pour des soufis, tel Abdel Qâder al-Jîlâni, qu'il considérait comme son cheikh spirituel.
Concernant le tawassul, en fait toute la religion c'est du tawassul ; chercher la wassila, le rapprochement pour Dieu. Et s'il se trouve qu'il y ait des déviations à ce propos, à cause d'ignorance, ce qui serait demandé dans ce cas c'est montrer le sens du tawassul, et non attaquer le tawassul lui-même, et traiter le fait d'y recourir de shirk, ce qui relèverait, de même, d'ignorance.
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Assalam alaikoum
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حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Assalam alaikoum
Effectivement, je sais qu'Ibn Taymiyya a de l'estime pour des soufis, tel Abdel Qâder al-Jîlâni, qu'il considérait comme son cheikh spirituel.
Concernant le tawassul, en fait toute la religion c'est du tawassul ; chercher la wassila, le rapprochement pour Dieu. Et s'il se trouve qu'il y ait des déviations à ce propos, à cause d'ignorance, ce qui serait demandé dans ce cas c'est montrer le sens du tawassul, et non attaquer le tawassul lui-même, et traiter le fait d'y recourir de shirk, ce qui relèverait, de même, d'ignorance.
Wa alaikoum assalam
Ibn Taymiyyah réfutait une partie de ce que faisaient les soufis, et ceci n'était pas retrouvé dans les actes des maitres soufis comme Abdel Qadir al Jilani (rahimahullah)
Assalam alaikoum
Le soufisme dans son essence, dans ses fondements est le même, il peut, cependant, varier en sa forme, en son expression, et il se peut dans ce sens qu'Ibn Taymiyya réfutait des formes de tassawuf, et non le tassawuf lui-même.
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Assalam alaikoum
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L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Assalam alaikoum
Effectivement, je sais qu'Ibn Taymiyya a de l'estime pour des soufis, tel Abdel Qâder al-Jîlâni, qu'il considérait comme son cheikh spirituel.
Concernant le tawassul, en fait toute la religion c'est du tawassul ; chercher la wassila, le rapprochement pour Dieu. Et s'il se trouve qu'il y ait des déviations à ce propos, à cause d'ignorance, ce qui serait demandé dans ce cas c'est montrer le sens du tawassul, et non attaquer le tawassul lui-même, et traiter le fait d'y recourir de shirk, ce qui relèverait, de même, d'ignorance.
Wa alaikoum assalam
Ibn Taymiyyah réfutait une partie de ce que faisaient les soufis, et ceci n'était pas retrouvé dans les actes des maitres soufis comme Abdel Qadir al Jilani (rahimahullah)
Assalam alaikoum
Le soufisme dans son essence, dans ses fondements est le même, il peut, cependant, varier en sa forme, en son expression, et il se peut dans ce sens qu'Ibn Taymiyya réfutait des formes de tassawuf, et non le tassawuf lui-même.
Assurément (se référer aux fatawa d'ibn taymiyyah) c'est pour cela que je vais jusqu'à dire qu'il était probablement soufi, mais aussi soufi que pouvaient être les salafs.
Et si tous les salafs étaient soufis, il n'y a aucune raison de parler ni de salafis ni de soufis...
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faqir a écrit:
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حُبُّ الصَّحابَةِ كُلُّهُمْ لي مَذْهَبٌ ... وَمَوَدَّةُ القُرْبى بِها أَتَوَسّــل
L'amour de tous les Compagnons est pour moi une voie
Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession
Concernant sa deuxième partie (Et un désir de rapprochement : par lui, je cherche l'intercession), n'est pas exacte. Le terme "al-qorbâ" signifie ici les liens de parenté du Prophète sur lui le salut et la paix. Ici il s'agit de l'affection (mawadda) eu à l'égard de ces liens, tel c'est illustré dans ce verset :
« Dis (ô Mohammed): «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté. »
Et c'est par une telle affection qu'Ibn Taymiyya cherche l'intercession, le rapprochement, la wassîla (verbe tawassala), auprès de Dieu. En fait, il ne fait ici que le tawassul, que les salafistes traitent de shirk.
Salam aleykoum
Mon frere, sur le vers en question mon niveau d'arabe me permets pas d'entrer dans des questions de traduction.
Concernant le tawassul, je dois dire que ces questions m'intéressent pas bcp et que j'ai rien lu (encore) chez Ibn Taïmiya sur cette question spécifique. Mais il est évident que le tawassul est légiféré et qu'on peut constater de graves égarements sur cette pratique.
Sinon, si tu lis un peu Ibn Taïmiya tu te rendras compte (si c'est pas déjà fait), qu'il avait un grand respect pour les soufis "véridiques".
Assalam alaikoum
Effectivement, je sais qu'Ibn Taymiyya a de l'estime pour des soufis, tel Abdel Qâder al-Jîlâni, qu'il considérait comme son cheikh spirituel.
Concernant le tawassul, en fait toute la religion c'est du tawassul ; chercher la wassila, le rapprochement pour Dieu. Et s'il se trouve qu'il y ait des déviations à ce propos, à cause d'ignorance, ce qui serait demandé dans ce cas c'est montrer le sens du tawassul, et non attaquer le tawassul lui-même, et traiter le fait d'y recourir de shirk, ce qui relèverait, de même, d'ignorance.
Aleykoum salam
Merci, je désespérais de trouver sur ce forum ce genre de réponse de la part d'un soufi.
Certains prétendent suivre Ibn Taïmiya alors meme qu'il se désavoue d'eux, d'autres prétendent suivre Al Ghazali alors meme qu'il se désavoue d'eux.
Pour être honnête, je considère qu'une partie du soufisme d'aujourd'hui participe a égarer des musulmans. Mais ce n'est pas tout le soufisme. On retrouve des perles dans le soufisme. Si le soufisme peut étre critiquable dans certains aspects mais on ne peut pas tout mettre aux ordures. Je déteste vraiment les caricatures du genre soufi = adorateur de tombres...
A mon sens la position d'ibn Taïmiya est dans un juste milieu.
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La caractéristique du soufisme c'est qu'il incarne la voie du juste milieu, entre le temporel et le spirituel, la chari'a et la haqîqa, et tous les grands maîtres soufis ont su harmoniser et mettre de l'équilibre, pour qu'un aspect ne dédaigne sur l'autre, entre la lettre et l'esprit, entre l'exotérique et l'ésotérique, entre l'horizontalité et la verticalité.
Cependant, dans le soufisme, on peut trouver des gens qu'on pourrait appeler de jadb (ravissement), d'ivresse (spirituelle), de fanâ' (extinction), à l'inverse de ceux de soulouk, de sobriété, de baqâ' (subsistance), et qui (ceux de ravissement) peuvent émettre des propos démesurés, sortant de la norme, qu'on appelle communément les chatahâts. En règle générale, celles-ci n'étant pas prises comme référence, cependant, du fait qu'elles procèdent d'un état de non discernement, pouvant trouver une certaine justification chez certains, même chez quelqu'un comme Ibn Taymiyya, qui, développant sur le sens de cet état de fanâ' (si je me rappelle bien, donnant à ce propos l'exemple de l'aimant, qui voyant sa bien aimée tomber dans l'eau, se jette, à l'eau, sans conscience derrière elle), trouve de l'excuse à ce genre de propos, émis dans cet état de non discernement, tels les propos d'un soufi tel Abû Yazîd al-Bistâmi, connu parmi les gens de ravissement, qui aurait dit dans l'une de ses chatahâts « gloire à moi ! » (soubhâni), alors que ces mêmes propos pourraient mener d'autres soufis à les traiter de koufr.
Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La caractéristique du soufisme c'est qu'il incarne la voie du juste milieu, entre le temporel et le spirituel, la chari'a et la haqîqa, et tous les grands maîtres soufis ont su harmoniser et mettre de l'équilibre, pour qu'un aspect ne dédaigne sur l'autre, entre la lettre et l'esprit, entre l'exotérique et l'ésotérique, entre l'horizontalité et la verticalité.
Cependant, dans le soufisme, on peut trouver des gens qu'on pourrait appeler de jadb (ravissement), d'ivresse (spirituelle), de fanâ' (extinction), à l'inverse de ceux de soulouk, de sobriété, de baqâ' (subsistance), et qui (ceux de ravissement) peuvent émettre des propos démesurés, sortant de la norme, qu'on appelle communément les chatahâts. En règle générale, celles-ci n'étant pas prises comme référence, cependant, du fait qu'elles procèdent d'un état de non discernement, pouvant trouver une certaine justification chez certains, même chez quelqu'un comme Ibn Taymiyya, qui, développant sur le sens de cet état de fanâ' (si je me rappelle bien, donnant à ce propos l'exemple de l'aimant, qui voyant sa bien aimée tomber dans l'eau, se jette, à l'eau, sans conscience derrière elle), trouve de l'excuse à ce genre de propos, émis dans cet état de non discernement, tels les propos d'un soufi tel Abû Yazîd al-Bistâmi, connu parmi les gens de ravissement, qui aurait dit dans l'une de ses chatahâts « gloire à moi ! » (soubhâni), alors que ces mêmes propos pourraient mener d'autres soufis à les traiter de koufr.
Aleykoum salam
Encore une fois pourquoi pas mais faut voir ce qu'on entend par soufisme, par ex certains soufis se désavouent d'autres...
Les soufis divergent entre eux sur ce que recouvre le soufisme.
Concernant ibn Taïmiya je crois qu'il était plutôt modéré sur l'absence de discernement. Je me souviens d'un exemple de soufis qui pouvaient littéralement mourir a la récitation de versets, je crois qu'il condamnait seulement quand cet état était recherché et non naturel (à vérifier pck je suis plus très sur).
al Bistami je connais pas du tout donc je me prononce pas. Par contre, faut bien comprendre que tout n'est pas excusable et ce peu importe la position d'Ibn Taïmiya.
Citation
faqir a écrit:Citation
moh-b a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
La caractéristique du soufisme c'est qu'il incarne la voie du juste milieu, entre le temporel et le spirituel, la chari'a et la haqîqa, et tous les grands maîtres soufis ont su harmoniser et mettre de l'équilibre, pour qu'un aspect ne dédaigne sur l'autre, entre la lettre et l'esprit, entre l'exotérique et l'ésotérique, entre l'horizontalité et la verticalité.
Cependant, dans le soufisme, on peut trouver des gens qu'on pourrait appeler de jadb (ravissement), d'ivresse (spirituelle), de fanâ' (extinction), à l'inverse de ceux de soulouk, de sobriété, de baqâ' (subsistance), et qui (ceux de ravissement) peuvent émettre des propos démesurés, sortant de la norme, qu'on appelle communément les chatahâts. En règle générale, celles-ci n'étant pas prises comme référence, cependant, du fait qu'elles procèdent d'un état de non discernement, pouvant trouver une certaine justification chez certains, même chez quelqu'un comme Ibn Taymiyya, qui, développant sur le sens de cet état de fanâ' (si je me rappelle bien, donnant à ce propos l'exemple de l'aimant, qui voyant sa bien aimée tomber dans l'eau, se jette, à l'eau, sans conscience derrière elle), trouve de l'excuse à ce genre de propos, émis dans cet état de non discernement, tels les propos d'un soufi tel Abû Yazîd al-Bistâmi, connu parmi les gens de ravissement, qui aurait dit dans l'une de ses chatahâts « gloire à moi ! » (soubhâni), alors que ces mêmes propos pourraient mener d'autres soufis à les traiter de koufr.
Aleykoum salam
Encore une fois pourquoi pas mais faut voir ce qu'on entend par soufisme, par ex certains soufis se désavouent d'autres...
Les soufis divergent entre eux sur ce que recouvre le soufisme.
Concernant ibn Taïmiya je crois qu'il était plutôt modéré sur l'absence de discernement. Je me souviens d'un exemple de soufis qui pouvaient littéralement mourir a la récitation de versets, je crois qu'il condamnait seulement quand cet état était recherché et non naturel (à vérifier pck je suis plus très sur).
al Bistami je connais pas du tout donc je me prononce pas. Par contre, faut bien comprendre que tout n'est pas excusable et ce peu importe la position d'Ibn Taïmiya.
Assalam alaikoum
La divergence concernant plutôt la forme, l'approche, et chaque grand soufi ayant marqué le soufisme, c'est pourquoi il est dit dans ce sens : « il y a autant de soufisme que de soufis ». Cependant pour celui qui a identifié la source, sait qu'il s'agit de la même lumière, avec de nouvelle qualité, le même esprit avec de nouveau attribut, avec de nouveau acquis. Alors que pour celui qui s'attache à la forme, se perd et fait perdre l'essentiel. C'est pourquoi on peut trouver qui, tout en se revendiquant du soufisme, ne retient de lui que le nom, sans la réalité, on peut le trouver par exemple s'attacher aux charismes, aux pouvoirs, se revendiquant plutôt d'un "soufisme" de folklore que du soufisme, proprement dit.