je ne connais pas l'arabe et je ne sais donc pas ce que veux dire ta citation mais tu as écrit : "nous ne sommes pas ok avec les chretiens"
pourtant il y a énormément de points communs entre nos 2 religions. un ami musulman m'a fait lire le passage du Coran qui raconte la conception de Jesus et ce n'est pas très différent de la Bible. Dans les 2 cas on dit que Joseph n'est pas le père de Jesus et que Marie était vierge.
tu as écrit : "L'islam parle d'un jesus prophete et creature de dieu alors que les chretiens parlent d'un jesus qui est dieu lui meme "
L'idée que Jesus est Dieu est apparue chez les théologiens chrétiens vers le 4° siècle apres JC. Elle n'a pas été acceptée par tous les chrétiens, en particulier par certaines églises d'orient.
le raisonnement est le suivant : 1) le père de Jesus n'est pas un homme 2) Jesus était un être tellement parfait (on ne lui commait aucun défaut) qu'il ne pouvait pas être simplement un homme car seul Dieu est parfait.
donc Jesus est A LA FOIS homme car a vécu sur terre et Dieu car il est parfait.
la notion de "fils de Dieu" qui choque beaucoup de musulmans veut simplement dire la même chose.
pesonnellemnt je considère que nous sommes tous "fils de Dieu" car nous avons tous en nous une parcelle divine que l'on appelle âme (mais celà ce n'est que ma propre croyance)
>>>>>>>>donc Jesus est A LA FOIS homme car a vécu sur terre et Dieu car il est parfait. >>>>>>>>la notion de "fils de Dieu" qui choque beaucoup de musulmans veut simplement dire la même chose.
Ta premiere phrase me choque plus que la deuxieme!!!!
Bien que je respecte votre croyance car je suis oblige en tant que musulman de respecter la croyance des chretiens, je trouve que vous etes des gents doues de 0 intelligence. Car associer un homme cree en toute pieces par Dieu, l'associer a Dieu, il faut vraiment avoir un esprit special [dans un sens negatif]!!!
Ecoute mon frere, non pas que je t'invite a devenir musulman, mais au moins ne soit pas des chretiens qui commetent l'association car c'est le seul peche impardonabl et le jugement dernier meme Jesus ASWS te le dira car Dieu est trop glorieux pour que tu sois Son fils ou pour que Jesus soit Son fils!!!!.
1)Ceux qui disent que Jesus ASWS est un Dieu ou fils de Dieu ou machine sont un embarassement majeur a Jesus ASWS:
Al-Maidah - 5.116. (Rappelle-leur) le moment où Allah dira : "Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : “Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah ? ” Il dira : “Gloire et pureté à Toi ! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire ! Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes. Tu sais ce qu'il y a en moi, et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi. Tu es, en vérité, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu.
2) Voila un avertissement pour toi mon frere JD:
18.1. Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Muhammad), le Livre, et n'y a point introduit de tortuosité (ambiguïté) ! 18.2. [Un livre] d'une parfaite droiture pour avertir d'une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux croyants qui font de bonnes oeuvres qu'il y aura pour eux une belle récompense. 18.3. où ils demeureront éternellement, 18.4. et pour avertir ceux qui disent : “Allah S'est attribué un enfant.” 18.5. Ni eux ni leurs ancêtres n'en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce qu'ils disent n'est que mensonge. 18.6. Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu'ils se détournent de toi et ne croient pas en ce discours ! 18.7. Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d'éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d'entre eux sont les meilleurs dans leurs actions. 18.8. Puis, Nous allons sûrement transformer sa surface en sol aride.
3) Voila une invitation pour toi:
An-Nisaa - 4.171. ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas “Trois”. Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur
Ps: Que tu sois laico-fanatique anti-voile est grave mais c'est comme meme pardonable mais que tu sois un associateur... Mais bon, un jour inshaAllah tu verras la lumiere.
1) j'ai bien dit que la divinité de Jesus est une interprétation de théologiens et qu'elle ne fait pas l'unanimité parmi les chrétiens.
2) je ne suis pas sur de bien comprendre ce que vous appellez associateurs mais dire que jesus est homme ET Dieu ne contredit pas forcément l'unicité de Dieu.
Dieu est comparable à la notion mathématique d'infini. or infini + 1 = infini donc Jesus peut être une partie de Dieu sans que Dieu cesse d'être unique.
3) je maintien que nous sommes tous fils de Dieu en ce sens que nous avons une âme qui est une partie de Dieu. Jesus a dit : "le royaume de Dieu est plus près de vous que vos mains et vos pieds" ce qui revient à dire qu'il est à l'intérieur.
4) personnellement je ne crois pas que Jesus soit Dieu ni que Marie soit vierge. Je pense plutot que Jésus était un "Maitre" au sens que les boudhistes donnent à ce terme.( être ayant atteint un très haut niveau spirituel à la suite de nombreuses réincarnations )
PS j'aime bien lire tes posts qui sont toujours intéressants mais je trouve dommage qu'un encéphale aussi puissant que le tien s'auto censure à ce qui est compatible avec le Coran.
tout d'abord je te souhaite le bonheur a l'occasion de cette nouvelle année qui est la tienne et que ta sagesse te conduira a mieux choisir le vrai chemin qui conduit vers le paradis.
ne dis pas que tu es chretien et en meme temps ne nies pas la devinité du christ car si tu es catholique tu risqueras l'excommunion.
tu dis:
"je ne connais pas l'arabe et je ne sais donc pas ce que veux dire ta citation "
se n'est pas ma citation mais celle de dieu.
traduction: jesus n'est qu'un messager . d'autres messagers ont passé avant lui"
la meme chose est dite a propos de mohamed (saws).
autrement dit:issa et mohamed ne sont que des hommes.
JD a écrit: ------------------------------------------------------- > bonsoir mdlazreg > > 1) j'ai bien dit que la divinité de Jesus est une > interprétation de théologiens et qu'elle ne fait > pas l'unanimité parmi les chrétiens. > > > 2) je ne suis pas sur de bien comprendre ce que > vous appellez associateurs mais dire que jesus est > homme ET Dieu ne contredit pas forcément l'unicité > de Dieu. > > Dieu est comparable à la notion mathématique > d'infini. or infini + 1 = infini donc Jesus peut > être une partie de Dieu sans que Dieu cesse d'être > unique. > > 3) je maintien que nous sommes tous fils de Dieu > en ce sens que nous avons une âme qui est une > partie de Dieu. Jesus a dit : "le royaume de Dieu > est plus près de vous que vos mains et vos pieds" > ce qui revient à dire qu'il est à l'intérieur. > > 4) personnellement je ne crois pas que Jesus soit > Dieu ni que Marie soit vierge. > Je pense plutot que Jésus était un "Maitre" au > sens que les boudhistes donnent à ce terme.( être > ayant atteint un très haut niveau spirituel à la > suite de nombreuses réincarnations ) > > PS j'aime bien lire tes posts qui sont toujours > intéressants mais je trouve dommage qu'un > encéphale aussi puissant que le tien s'auto > censure à ce qui est compatible avec le Coran. > > > amicalement >
Permetez-moi de vous demander , quelle est votre croyance? je veux dire..quelle religion ou philosophie pratiquez-vous?
Je suis chrétien car le hasard m'a fait naitre dans une famille catholique, j'ai été baptise et je suis allé au catéchisme. mais devenu adulte, je me suis éloigné de cette religion car je n'y ai ps trouvé de réponses satisfaisantes auw grandes questions existentielles. Je trouve la philosophie boudhiste plus satisfaisante sur ce point.
Je considère maintenant que toutes les religions se valent dans le mesure où elles incitent leurs fidèles à plus de moralité, de fratenité, de justice etc... mais malheureusement l'histoire nous montre que toutes sont coupables d'avoir engendré les divisions, la haine et la violence.
aussi je me définis plutot comme un mystique avec cette définition du mysticisme : Le mysticisme, peut être défini comme un art de vivre, une façon d'être qui concerne le coeur autant que l'esprit. Le véritable mystique se consacre à l'étude des lois de l'univers et de la nature, mais il s'adonne aussi à la contemplation de la Beauté Incréée. Le désir de comprendre et le sens de l'émerveillement le caractérisent parfaitement.
Un mystique authentique ne cherche pas une définition toute faite de la Vérité, en supposant d'ailleurs qu'il en existe une, mais il éprouve le besoin et le désir de mieux comprendre le sens de l'existence. Il ne veut pas non plus qu'on lui dicte ce qui est bien ou mal, mais qu'on le guide dans l'éveil de sa conscience. En cela, il veut vivre de façon libre et éclairée.
tu as écrit "ne dis pas que tu es chretien et en meme temps ne nies pas la devinité du christ car si tu es catholique tu risqueras l'excommunion"
en d'autres siècles, j'aurais même sans doute fini sur le bûcher mais heureusement ces temps sont révolus. ( merci aux laîcs fanatiques )
pour revenir au sujet, peu m'importe que Jesus (ou Mohammed) soit homme, dieu, 1/2 dieu ou bien extraterrestre, ce qui compte c'est de comprendre leur enseignement et de s'efforcer de le mettre en pratique de son mieux. le reste ne sont que de stupides et stériles querelles théologiques.
io y a dans votre Livre Saint un verset qui semble dire la même chose : "Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes oeuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez"
JÉSUS (3Issa) que la paix soit sur Lui. (par le Docteur Abou Alina Hilal Philips)
...............Les manuscrits bibliques du Nouveau et de l'Ancien Testament sont des sources incertaines et ne peuvent être utilisées comme moyen authentique pour connaître la vérité sur l'homme appelé Jésus-Christ (que la paix soit sur lui) ou sur sa mission et son message. Toutefois, un examen minutieux de ces manuscrits, à Ia lumière des versets du Coran, nous révélera quelques vérités qui ont survécu dans la Bible au sujet de Jésus.
Un messager À travers le Coran, Jésus est identifié fondamentalement comme un messager de Dieu. Dans le chapitre 61 : 6 (As-Saff), Dieu cite Jésus ainsi: « Et quand Jésus, fils de Marie, dit: « Ô Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu envoyé à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera « Ahmad ». Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent: « C'est là une magie manifeste. » Plusieurs versets dans le Nouveau Testament supportent la thèse que Jésus est le Messager de Dieu et Son prophète. Par exemple, dans Mathieu 21 : 11, on rapporte que les gens de son temps reconnaissaient Jésus comme prophète: « Et la foule disait: « C'est le prophète Jésus de Nazareth et de Galilée ». Dans Marc, 6 : 4, il est mentionné que Jésus s'est présenté comme un prophète: «Mais Jésus leur dit: « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. » Dans les versets suivants, Jésus est considéré comme étant un messager envoyé par Dieu. Dans Mathieu 1 0 : 40, Jésus est censé avoir dit: « Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé. » Dans Jean 17 : 3, il est mentionné que Jésus a dit: « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »
Un homme La révélation coranique confirme non seulement que Jésus est un prophète mais elle nie également sa divinité. Dans le chapitre Al-Ma’idah 5 : 75, Dieu nous montre que Jésus mangeait, ce qui est un acte humain, car évidemment Dieu ne mange pas. « Le Messie, fils de Marie, n'était qu'un Messager. Des Messagers sont passés avant lui. Et sa mère était excessivement croyante. Et tous deux consommaient de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les preuves et puis vois comme ils se détournent. » Il y a plusieurs passages, dans le Nouveau Testament, qui nient la divinité de Jésus. Ainsi, dans Mathieu 19 : 17, répondant à quelqu'un qui s'est adressé à lui comme « bon Maître », Jésus dit: « Pourquoi m'appelles-tu bon? Un seul est Bon, c'est Dieu.» S'il rejeta d'être appelé « bon » et déclara que seulement Dieu est vraiment bon, il affirme clairement qu'il n'est pas Dieu. Dans Jean 14 : 28, on rapporte que Jésus dit: « Le Père est plus grand que moi. » En déclarant que le Père est plus grand que lui, Jésus se distingue lui-même de Dieu. Aussi dans Jean 20 : 17, Jésus, s'adressant à Marie Madeleine, dit: « Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» Le fait que Jésus désigne Dieu comme « Mon Père et votre Père » accentue encore plus la distinction entre Dieu et lui-même, se référant à Dieu comme son Dieu. Il n'a laissé aucune possibilité aux autres pour qu'ils puissent déclarer qu'il est Dieu. Même dans certains écrits de Paul, considérés par l'Église comme sacrés, Jésus est désigné comme un homme distinct et différent de Dieu. Dans Timothée 1, 2 : 5, Paul écrit: «Car il n’y a qu'un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. Il y a aussi des versets dans le Coran qui confirment que le prophète Mohammad (que la paix soit sur lui) est un être humain, afin de prévenir ses compagnons pour qu'ils ne l'élèvent pas au statut qu'une divinité ou semi divinité, comme cela a été fait avec le prophète Jésus. Dans le chapitre Al-Kahf, 18 : 110, Dieu instruit son prophète Mohammad (que la paix soit sur lui) d'informer tous ceux qui entendent Son message: «Dis: « Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! » Dans le chapitre Al-A'raaf, 7 : 187, Dieu révèle à son prophète de reconnaître que le Jour du Jugement est connu seulement par Dieu. «Ils t'interroge sur l'heure: « Quand arrivera-t-elle? » Dis: seul mon Seigneur en a connaissance. Lui seul la manifestera en son temps. » Dans l'Évangile selon Marc 13 : 31-32, il est aussi attribué à Jésus d'avoir nié connaître quand sera la fin du monde. Il dit: « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. » Un des attributs de Dieu est l'omniscience, la connaissance de toutes choses. Donc, la négation par Jésus de toute connaissance du Jour du Jugement est aussi une négation de sa divinité, car il est impossible qu'une personne qui ne connaît pas la dernière heure soit Dieu.
Une conception immaculée Le Coran confirme 1'histoire biblique de la naissance miraculeuse de Jésus. Cependant, dans le récit du Coran, Marie n'était pas mariée et sa vie avait été consacrée à l'adoration de Dieu. Au moment où elle était en prière dans un endroit solitaire, les anges vinrent lui annoncer qu'elle était enceinte : Quand les anges dirent: « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part: son nom sera al-Massih, Issa fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et un des rapprochés de Dieu. » (Le Coran 3 : 45) « Elle dit: « Seigneur! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée? » « C'est ainsi! » dit-II. Dieu crée ce qu'il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement: « Sois »; et elle est » (le Coran 3 : 47) Cependant, le Coran clarifie que la naissance miraculeuse de Jésus ne change pas sa vie d'être humain. Sa création a été comme celle d'Adam, qui n'avait ni père ni mère. « Pour Dieu, Jésus est comme Adam, qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit: « Sois » et il fut. (le Coran 3 : 59)
Les Miracles Le récit coranique confirme la plupart des miracles de Jésus mentionnés dans la Bible et en identifie d'autres qui ne s'y trouvent pas. Par exemple, le Coran nous dit que Jésus fut un messager de Dieu dès sa naissance, et son premier miracle est qu'il parla au berceau. Après que Marie lui eut donné naissance, on l'accusa de fornication: plutôt que de répondre à leurs questions, elle leur indiqua du doigt son nouveau-né: « Elle fit un signe vers lui (le bébé). Ils dirent: « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?» Mais (le bébé) dit: « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné prophète. » (Le Coran 19: 29-30) Outre ses autres miracles (résurrection des morts, guérison des lépreux, redonner la vue aux aveugles), les récits coraniques en rapportent certains non cités dans la Bible. Par exemple, le prophète Jésus façonna des oiseaux d'argile et souffla sur eux, et ils s'envolèrent, oiseaux vivants. L'emphase qui est mise à travers Le Coran, c'est qu'à chaque fois que Jésus faisait un miracle, il informait les gens que cela était fait avec la permission de Dieu. Il expliqua clairement à ses disciples qu'il ne faisait pas de miracles par lui-même, de la même façon que les premiers prophètes l'avaient expliqué à leurs disciples. Malheureusement, ceux qui proclament la divinité de Jésus considèrent habituellement ses miracles comme une preuve de celle-ci. Cependant, on rapporte dans l'Ancien Testament que d'autres prophètes ont réalisé les mêmes miracles ou des miracles semblables :
"Jésus a nourri 5000 Elisée nourrit 100 personnes avec 20 personnes avec 5 pains morceaux de pain d'orge et un peu de blé. et de 2 poissons « Il mit alors les pains devant eux; Et ils mangèrent et en eflrent de reste, selon la parole de l'Eternel. » (Rois II, 4 : 44) Jésus guérissait les Elisée guérissait le lépreux. lépreux « Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu; Et sa chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur. » (Rois II, 5 : 14) Jésus redonna la vue « Elisée pria, et dit: Eternel, ouvre ses aux aveugles. yeux, pour qu'il voit. Et l'Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chvaux et de chars de feu autour d'Elisée. » (Rois II, 6: 17-20) Jésus ressuscita les « L'Eternel écouta la voix d'Elie, et morts. l'âme de l'enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie. » (Rois 1, 17 : 22). « n monta, et se coucha sur l'enfant; il mit Si! bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant se réchauffa. (Rois II, 4 : 34) Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et 'on jeta l'homme dans le sépulcre d:Elisée. L'homme aUa toucher les os d'Elisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds. » (Rois II, 13 : 21) Jésus marcha sur l'eau. Moïse et son peuple traversèrent la mer morte. « Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. » (Exode 14 : 22)
Il y a aussi des textes dans le Nouveau Testament qui confirme que Jésus n'a pas agi tout seul. Il est cité dans Jean 5 : 30 : «Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. » Et dans Luc 11 : 20 : « Mais, si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. » Dans Acte 2 : 22, Paul écrit: « Hommes israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. »
«L'évidence» de la divinité de Jésus ? De nombreux versets ont été interprétés par les Églises catholiques et protestantes comme preuves de la divinité de Jésus-Christ. Cependant, après un examen approfondi de ces versets, il devient évident que même leurs termes sont ambigus, laissant place à de plusieurs interprétations différentes, lorsque ce ne sont pas des ajouts qu'on ne trouve pas dans les premiers manuscrits de la Bible. Les exemples qui suivent constituent les arguments les plus couramment cités
1- L'Alfa et l'Oméga Dans le livre de Révélation 1, verset 8, Jésus aurait dit à son propre sujet: « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. » Ce sont les attributs de Dieu. Par conséquent, Jésus, selon les premiers chrétiens, revendique ici sa divinité. Toutefois, les termes mentionnés plus haut sont selon la version du Roi Jacques. Dans la version standard révisée de la Bible, les théologiens ont corrigé la traduction et ont écrit. « Dieu a dit: Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.» Une correction a aussi été faite dans la nouvelle Bible américaine, produite par les catholiques. La traduction de ce verset a été modifiée pour la remettre dans son vrai contexte; « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.» Avec ces corrections, il devient évident que cette déclaration provient de Dieu et non pas du prophète Jésus.
2- La préexistence du Christ Un autre verset souvent utilisé pour supporter la divinité de Jésus est dans Jean 8 ; 58 ; «Jésus leur dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fut, je suis.» Ce verset est utilisé pour prouver que Jésus existait antérieurement à son apparition sur terre. La conclusion qui en découle est que Jésus doit être Dieu, puisque son existence précède sa naissance sur terre. Cependant, le concept de la préexistence du prophète et de l'homme en général existe dans l'Ancien et le Nouveau Testament, aussi bien que dans le Coran. Jérémie écrit lui-même dans son livre 1 ; 4-5 ce qui suit; « La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes. A vant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré; comme prophète des nations, je t'ai établi. » Le prophète Salomon est censé avoir dit dans le Livre des Proverbes 8 ; 23 - 27 : « Dès l'éternité je fus établi, dès le principe, avant l'origine de la terre. Quand les abîmes n’étaient pas, je fus enfanté, quand n'étaient pas les sources aux eaux abondantes. Avant que fussent implantées les montagnes, avant les collines, je fus enfanté. Avant qu'il eût fait la terre et la campagne et les premiers éléments du monde. Quand il affermit les cieux, j'étais là, quand il traça un cercle à la surface de l'abîme. » Dans Job 38 : 4, Dieu s'adresse ainsi au prophète Job: « Où étais-tu quand je fondai la terre? Parle, si ton savoir est éclairé. » Et dans Job 38 : 21 : « Si tu le sais, c'est qu'alors tu étais né, et tu comptes des jours bien nombreux! » Dans le Coran, chapitre Al- A'araaf 7 : 172, Dieu nous informe que l'homme existait sous une forme spirituelle avant la création du monde physique. « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes: « Ne suis-je pas votre seigneur?» Ils répondirent: « Mais si, nous en témoignons... » - afin que vous ne disiez point, au Jour de la résurrection: « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention.» Par conséquent, la déclaration du prophète Jésus: « Avant qu'Abraham existe, j'existais », ne peut pas être utilisée comme une évidence de sa divinité. Dans le contexte de Jean 8: 54 - 58, Jésus est supposé avoir parlé de la connaissance par Dieu de ses prophètes, ce qui précède la création de ce monde.
3- Le fils de Dieu ? Une autre des évidences utilisées à propos de la divinité de Jésus est l'attribution du titre «fils de Dieu» à Jésus. Cependant, à plusieurs endroits dans l'Ancien Testament, ce titre a été donné à d'autres. Dieu appelle Israël (prophète Jacob) son « fils ». Lorsqu'il ordonne au prophète Moïse d'aller vers Pharaon, dans Exodes 4 : 22-23, il dit: « Alors tu diras à Pharaon: « Ainsi parle Yahvé: mon fils premier-né, c'est Israël. » Je t'avais dit: « Laisse aller mon fils, qu'il me serve. Puisque tu refuses de le laisser aller, eh bien, moi, je vais faire périr ton fils premier-né. » Dans Samuel II, 7: 13-14, Dieu appelle Salomon son fils: « Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j'affermirai pour toujours le trône de son royaume. Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. » Dieu avait promis de faire de David son« fils » : « Je ferai de lui mon premier-né. » Les anges sont également désignés comme « fils de Dieu» dans le livre de Job 1 : 6 : « Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux. » Dans le Nouveau Testament, il y a plusieurs références aux « fils de Dieu» autres que Jésus. Par exemple quand l'auteur de l'Évangile selon Luc dresse la liste des ancêtres de Jésus jusqu'à Adam, il écrit dans Luc 3 : 38, «fils d'Énos, fils de Seth, fils d'Adam, le fils de Dieu. » Plusieurs affirment que ce qui est unique dans le cas de Jésus, c'est qu'il est le seul « fils de Dieu », engendré, tandis que les autres sont des fils créés et non engendrés. Pourtant, il est rapporté dans les Psaumes 2 : 7, que Dieu avait dit au prophète David : « Je publierai le décret; l'Éternel m'a dit: « Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui. » Il faudrait aussi noter que nulle part dans les Évangiles, Jésus ne s'est fait réellement appeler « fils de Dieu ». Il est cité s'étant plutôt fait appeler « fils de l'homme» (Luc 9 : 22) plusieurs fois. Et dans Luc 4 : 41, il rejeta réellement le fait de se faire appeler « fils de Dieu» : « Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant: « Tu es le Fils de Dieu. » Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu'ils savaient qu'il était le Christ. » Puisque les Hébreux croyaient que Dieu est UN, et qu'il n'a ni femme ni enfants, dans aucun sens littéral, il est clair que l'expression « fils de Dieu» signifiait pour eux seulement « servant de Dieu »; quelqu'un qui, à cause de son obéissance, était proche et très cher à Dieu, comme un fils l'est pour son père. Les chrétiens, qui étaient de culture gréco-romaine, ont par la suite mal utilisé ce terme. Dans leur héritage, « fils de Dieu » signifiait une incarnation d'un dieu ou quelqu'un né d'une union chamelle entre un homme et une déesse. Quand l'Église écarta ses fondements hébraïques, elle adopta le concept païen du « fils de Dieu » qui était complètement différent de celui des Hébreux. Par conséquent, l'utilisation du terme « fils de Dieu » ne devrait être compris que dans le sens du symbole sémitique de « servant de Dieu » et non dans le sens païen d'une progéniture littérale de Dieu. Dans les quatre Évangiles, on rapporte que Jésus a dit: « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! » (Mathieu 5 : 9) De plus, l'utilisation par Jésus du terme abba (cher père) pourrait être comprise de façon similaire. Il y a mésentente entre les théologiens du Nouveau Testament sur ce que voulait véritablement dire le terme abba à l'époque de Jésus, et sur l'utilisation de ce terme par les autres sectes juives de cette époque. James Barr a récemment fortement insisté sur le fait qu'il ne possédait pas ce sens intime qui lui a été si souvent attribué, mais que cela signifiait simplement « père ». Penser à Dieu comme étant notre « père céleste» n'avait rien de nouveau, car dans la prière de Dieu, Jésus a dit à ses disciples de s'adresser à Dieu de cette même façon.
4- Un avec Dieu ? Ceux qui affirment que Jésus est Dieu soutiennent qu'il n'était pas un Dieu séparé, mais un seul et même Dieu incarné. Ils soutiennent leur croyance par le verset 30 de l'Évangile selon Jean, chapitre 10, dans lequel on raconte que Jésus a dit: « Moi et le Père sommes Un.» Hors contexte, ce verset implique la divinité de Jésus. Cependant, lorsque les juifs l'ont accusé de prétendre à la divinité en se basant sur cette déclaration, Jésus leur répondit: « N'est-il pas écrit dans la loi « Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très- Haut? » Il a rendu clair, avec un exemple biblique bien connu des juifs, que dans cette affirmation, il utilisait le langage métaphorique des prophètes qui ne devait pas être interprété comme étant une attribution divine pour lui-même ou pour d'autres humains. D'autres évidences sont tirées des versets 10 -11 de l'Évangile selon Jean, chapitre 14, quand les gens demandèrent à Jésus de leur montrer le Père, et qu'il est censé avoir répondu: « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne le dis pas de moi même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez-le du moins à cause de ces œuvres. » Ces phrases auraient pu signifier la divinité de Jésus, si le reste du même Évangile avait été ignoré. Cependant, neuf versets plus loin, dans Jean 14 : 20, il est aussi rapporté que Jésus aurait dit à ses disciples: « En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. » Si cette affirmation signifiait que Jésus est Dieu, alors ses disciples l'étaient aussi. Cette phrase symbolise plutôt l'unicité du but et non pas l'unicité de l'essence. L'interprétation symbolique est plus évidente dans Jean 17 : 20-21 lorsque Jésus dit: « Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croit que tu m'as envoyé. »
5- « il accepta l'adoration » ? Certains soutiennent que, puisqu'il a été rapporté que Jésus avait accepté l'adoration de quelques-uns de ses adeptes, il doit avoir été Dieu. Toutefois, un examen approfondi des textes indique à la fois un cas de traduction douteuse, aussi bien qu'une fausse interprétation. Le terme « adoration» peut être trouvé dans la version standard révisée et la version du Roi Jacques, où on nous parle des trois sages qui sont venus de l'Est. Ils sont censés avoir dit, dans Mathieu 2 : 2 : « Où est le Roi des juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. » Cependant, dans la nouvelle Bible américaine (Catholic Press, 1970), le texte se lit ainsi: « Où est le nouveau-né roi des juifs? Nous avons vu son étoile se lever et nous sommes venus lui rendre hommage. » Dans la version standard révisée, dans Jean 9 : 37-38 on peut lire: « Tu l'as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c'est lui. Et il dit: « Je crois, Seigneur.» Et il se prosterna devant lui. » Cependant dans la Bible américaine, les théologiens qui ont traduit ajoutent au bas de la page la note suivante: « Ce verset, qui ne se trouve pas dans les anciens manuscrits est probablement un ajout pour des fins de la liturgie du baptême.» Ce verset ne se trouve pas dans d'importants manuscrits anciens contenant l'Évangile. C'est probablement une addition tardive faite par les scribes d'Église à l'usage des cérémonies baptismales. Plus encore, comme Georges M. Lamsa, une autorité renommée de la Bible et de sa langue originale l'explique, le mot araméen sagad, adoration, signifie aussi s'incliner ou s'agenouiller. Pour se saluer entre eux, les orientaux penchent généralement la tête ou s'inclinent. Par exemple dans Samuel J, 25 : 23: « Lorsque Abigail aperçut David, elle descendit rapidement de l'âne, tomba sur sa face en présence de David, et se prosterna contre terre. » Ainsi, lorsqu'il est dit dans Jean 9 : 38 « il se prosterna devant lui », cela ne signifie pas qu'il adora Jésus comme on adore Dieu. Un tel acte aurait été considéré comme un sacrilège et une offense au premier commandement de Dieu aux yeux des juifs, et l'homme aurait pu être lapidé. Mais il s'agenouilla devant lui, en guise d'hommage et de gratitude. La dernière écriture sainte, le Coran, clarifie le problème d'adorer ou non Jésus en citant une conversation qui aura lieu entre Jésus et Dieu le Jour du Jugement. Chapitre AI-Maida, 5 : 116-117 : « Quand Allah dira: « Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens: « Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah?» Il dira: « Gloire et pureté à Toi! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire! ... Je ne leur ai dit que ce que Tu m'avais commandé », (à savoir) : « Adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur. »
6- « Au commencement était le Verbe » La mention peut-être la plus communément citée comme affirmation de la divinité de Jésus est dans Jean 1 : 1 et 14. « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. » « Et le Verbe a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du fils unique venu du Père.» Toutefois, ces affirmations ne sont pas celles de Jésus et nulle part elles n'ont été attribuées à Jésus par l'auteur de l'Évangile selon Jean. Par conséquent, ces versets ne constituent pas une évidence de la divinité de Jésus, surtout si on tient compte des doutes entretenus par les théologiens chrétiens au sujet du 4e Évangile. Les experts de la Bible qui ont rédigé les quatre Évangiles disent: « Les deux images décrites par Jean et les Évangiles synoptiques (les Évangiles de Mathieu, Marc, et Luc) ne peuvent être historiquement précises. » les Évangiles synoptiques L'Évangile de Jean Le ministère public de Jésus dura une année Le ministère public de Jésus dura trois années
Jésus parle en courtes phrases et en paraboles Jésus parle en un long discours philosophique
Jésus a très peu à dire sur sa personne Jésus réfléchit considérablement sur sa mission
La distribution de l'argent du temple est le dernier événement de sa mission terrestre la distribution d'argent du temple est le premier incident de sa mission
Jésus défend la cause du pauvre et de l'opprimé Jésus a peu ou rien à dire sur les pauvres et les opprimés
Jésus est un exorciste Jésus ne pratique pas d'exorcisme
Note: L'Évangile de Jean diffère radicalement des trois autres Évangiles. Les mots attribués à Jésus dans l’Évangile sont en grande partie une création de l'évangéliste, et reflète le langage développé par la communauté chrétienne de Jean. Le terme grec utilisé par l'auteur anonyme du 4e Évangile pour le « verbe» est logos (qui veut dire raison ou plan). L'auteur identifie ainsi Jésus avec le logos païen de la philosophie grecque, qui était la raison divine implicite dans le cosmos, l'ordonnant et lui donnant forme et signification. L'idée du logos dans la pensée grecque peut être retracée aussitôt qu'au 6e siècle avant J-C chez le philosophe Heracleitos qui suggéra qu'il y avait un logos dans le processus cosmique analogue à la force du raisonnement chez l'homme. Plus tard, les stoïciens définir le logos comme un principe actif, rationnel et spirituel qui imprègne toute la réalité. Le philosophe juif de langue grecque, Judaeus Philon d'Alexandrie (15 av. J-C.- 45 ap. J-C.), enseignait que le logos était l'intermédiaire entre Dieu et le cosmos, étant à la fois agent entre Dieu et le cosmos et agent à travers lequel l'esprit humain peut comprendre Dieu. Les écrits de Philon ont été préservés et chéris par l'Église, et fournirent l'inspiration à une théologie philosophique chrétienne sophistiquée. Il se distingua de la pensée platonicienne concernant le logos (mot) et l'appela « le premier enfant engendré par Dieu. » L'identification de Jésus par le logos fut développée dans les premiers temps de l'Église suite aux tentatives faites par les premiers théologiens chrétiens et les experts apologistes pour exprimer la foi chrétienne en des termes qui seraient intelligibles au monde hellénistique. Plus encore, c'était pour impressionner leurs auditeurs en leur montrant que le Christianisme était supérieur à, ou héritier de tout ce qu'il Y avait de meilleur dans la philosophie païenne. De cette façon, dans leurs explications et leurs écrits polémiques, les premiers Pères chrétiens déclarèrent que Jésus a été le logos préexistant. Le mot grec pour Dieu utilisé dans la phrase: « Et le Verbe avec Dieu» est la forme définie hotheos, qui signifie « Le Dieu. » Cependant dans la deuxième phrase: « Et le Verbe était Dieu » la forme utilisée pour « Dieu» est la forme indéfinie tontheos, qui veut dire « un dieu ». Par conséquent, Jean 1 : 1 devrait être traduit plus exactement par: « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était un dieu. » Ainsi, si le Verbe était un dieu au sens littéral, cela signifierait qu'il Y avait deux dieux et non un. Cependant dans le langage biblique, le terme « dieu» est utilisé de façon métaphorique pour indiquer la puissance. Par exemple, Paul a désigné le diable comme un dieu dans Les Corinthiens 2e 4 : 4 : « Pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne voient pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire du Christ, qui est l'image de Dieu. » Moïse aussi est désigné comme étant un dieu dans Exode 7 : 1 : « L'Éternel dit à Moïse: « Vois, je te fais dieu pour Pharaon; et Aaron, ton frère, sera ton prophète. »
Pensées anciennes Il y eut un sérieux conflit entre l'interprétation paulinienne de Jésus et de son message, et celle de Jérusalem. Ce conflit, après avoir couvé de longues années, conduisit à une coupure totale par laquelle l'église chrétienne paulinienne fut fondée, contenant dans les faits une autre religion, séparée du Judaïsme. D'un autre côté, les Nazaréens de Jérusalem ne rompirent pas leur attachement avec le Judaïsme, mais se considérèrent essentiellement comme des juifs pratiquants, loyaux à la Thora, qui croyaient également en Jésus en tant que Messie humain. Quand l'insurrection juive fut écrasée par les Romains et que leur temple fut détruit en 70 ap. J-C., les juifs chrétiens furent éparpillés, et leur pouvoir et leur influence en tant qu'Église Mère et centre du mouvement de Jésus pris fin. Le mouvement de l'Église paulinienne qui, jusqu'à 66 ap. J-C., avait lutté pour survivre contre la puissante désapprobation de Jérusalem commença alors à faire des progrès. L'Église de Jérusalem, sous la direction de Jacques, connue originalement sous le nom de Nazaréens, sera plus tard connue par le surnom désobligeant « Ébionistes » (pauvres hommes) que quelques Nazaréens adoptèrent avec fierté en rappel de la citation de Jésus « bénis sont les pauvres». Après la montée de l'Église gréco-romaine, les Nazaréens méprisés tels des hérétiques à cause de leur rejet des doctrines de Paul. Selon l'ancien historien de l'Église, Irénée (185 ap. J-C.), les Ébionistes croyaient en un seul Dieu, le Créateur, enseignaient que Jésus était le Messie, utilisaient uniquement l'Évangile selon Mathieu, et rejetaient Paul comme Apostat de la loi juive. Les Ébionistes existaient toujours au 4e siècle. Quelques-uns d'entre eux avaient quitté la Palestine et s'étaient installés en Transjordanie et en Syrie et on les trouva plus tard en Asie mineure, en Égypte et à Rome. Le monarchianisme, un mouvement de Gentils chrétiens, qui se développa pendant les 2e et 3e siècles, continua à représenter la vue monothéiste « extrémiste» des Ébionistes. Ce mouvement maintenait que le Christ était un homme conçu miraculeusement, qui était seulement « fils de Dieu» à cause de la sagesse et de la puissance divine dont il était doté. Cette théorie fut enseignée à Rome vers la fin du 2e siècle par Théodotus, qui fut excommunié par le Pape Victor, et un peu plus tard par Artemon, qui fut excommunié par le Pape Zephyrinus. Vers 260 elle fut aussi enseignée par Paul de Samosate, Archevêque d'Antioche en Syrie, qui prêcha ouvertement que Jésus était un homme à travers qui Dieu exprimait son Verbe (logos), et il affirma fermement l'unicité absolue de Dieu. Entre 263 et 268, au moins trois conciles d'Église ont été tenus à Antioche pour débattre de l'orthodoxie de Paul. Le troisième condamna sa doctrine et le déposa. Toutefois Paul bénéficia de la protection de Zennobia, reine de Palmyre, à qui Antioche était assujetti. Ce ne fut pas avant 272, quand l'empereur Aurélien défit Zennobia, que la véritable déposition fut appliquée. À la fin du 3e siècle et au début du 4e siècle, Arius, un prêtre d'Alexandrie-ên Égypte, enseigna aussi la nature finie de Jésus et l'absolue unicité de Dieu, ce qui attira un grand nombre de disciples, jusqu'à qu'il soit déclaré hérétique par le concile de Nicée en mai 325 ap. J-c.. Durant le concile, il refusa de signer la déclaration de foi affirmant que le Christ était de la même nature divine que Dieu. Cependant, le support influent de ses collègues d'Asie mineure et de Constantia, fille de l'empereur Constantin, réussit à faire rentrer Arius d'exil et à le faire réadmettre dans l'Église. Le mouvement qu'il était censé avoir déclenché, mais qui était en fait une extension de la croyance de Jérusalem-Nazaréen/juif-chrétien, fut connu comme l'Arianisme et constitua la plus grande menace interne à l'orthodoxie chrétienne de Paul sur la croyance en la divinité de Jésus. De 337 à 350 ap. J-c., l'empereur dans l'Ouest, Constance, fut sympathique aux orthodoxes chrétiens, et Constantin II, sympathique aux Ariens, était empereur dans l'Est. L'influence arienne était si grande qu'au concile de l'Église tenu à Antioche (341 ap. J-C.), une déclaration de foi qui omettait la clause que Jésus avait la même « nature divine que Dieu» fut promulguée. En 350 ap. J-C., Constantin II devint l'unique souverain de l'empire, et sous sa direction, le parti Nicéen (chrétiens orthodoxes) fut largement écrasé. Après la mort de Constantin en 361 ap. J-C., la majorité chrétienne orthodoxe dans l'Ouest consolida sa position. Cependant, la défense du monothéisme absolu et la suppression de la foi trinitaire des chrétiens orthodoxes se maintint dans l'Est sous l'empereur arien Valens (364-384 ap. J-C.). Ce n'est qu'après que l'empereur Théodose 1 (379-395 ap. J-C.) eut pris la défense de l'orthodoxie que l'Arianisme fut finalement écrasé. Cependant, les croyances unitariennes d'Arius survécurent chez quelques tribus germaniques jusqu'à la fin du 7e siècle.
Pensées modernes Aujourd'hui, beaucoup de théologiens modernes du Christianisme soutiennent que Jésus-Christ n'était pas un Dieu. En 1977, un groupe de sept experts de la Bible, incluant des théologiens anglicans et d'autres experts du Nouveau Testament publièrent un livre appelé Le mythe du Dieu incarné, qui causa un grand tollé au synode général de l'Église d'Angleterre. Dans la préface, l'éditeur, John Hick, écrit: « Les rédacteurs de ce livre sont convaincus qu'un autre développement théologique majeur s'annonce pour la dernière partie du 20e siècle. Le besoin grandissant de connaître les origines chrétiennes se fait sentir et implique une reconnaissance que Jésus était (comme il a été présenté dans Actes 2 : 21) « un homme désigné par Dieu» pour un rôle spécial, dans un but divin, et que la dernière conception de ce dernier comme étant Dieu incarné, la deuxième personne de la sainte-Trinité vivant une vie humaine, fut une voie poétique ou mythologique pour exprimer sa signification pour nous. » Il y a un large consensus parmi les théologiens du Nouveau Testament que le Jésus historique n'a pas réclamé la déité que la pensée chrétienne devait plus tard lui attribuer. Il ne se considérait pas comme Dieu ou le fils de Dieu incarné (dans la chair). Feu l'Archevêque Michaël Ramsey, qui était lui-même théologien du Nouveau Testament, écrivit que: « Jésus n'a pas réclamé la divinité pour lui-même. » Son contemporain, le théologien du Nouveau Testament, C. F. D. Moule, a dit que: «Tout cas de haute Christologie qui dépendrait de l'authenticité des revendications alléguées de Jésus à propos de lui-même, surtout dans le quatrième Évangile, serait certes précaire. » Dans une étude majeure sur l'origine de la doctrine de l'incarnation, James Dunn, qui confirme la Christologie orthodoxe, conclut qu' « il n'y a aucune véritable évidence dans les premières traditions de Jésus de ce qui pourrait être honnêtement appelé une conscience de divinité. » Plus encore, Brian Hebblethwaite, un défenseur acharné de la Christologie nicéenne-calcédonienne traditionnelle, reconnaît « qu'il n'est plus possible de défendre la divinité de Jésus en référence aux déclarations de ce dernier». Hebblethwaite et Dunn, et d'autres théologiens comme eux qui continuent de croire à la divinité de Jésus, maintiennent que Jésus ne savait pas qu'il était Dieu incarné. Cela fut connu seulement après sa résurrection. Le plus célèbre évêque de l'Église d'Angleterre mettant en doute la divinité de Jésus est le révérend professeur David Jenkins, évêque de Durham en Angleterre, qui déclare ouvertement que Jésus n'était pas Dieu. L'article suivant, parut dans le Daily News il y a quelques années, indique clairement à quel point il y a des doutes parmi le clergé quant à la divinité de Jésus.
Scandaleux exposé des évêques anglicans Londres: Selon un exposé publié aujourd'hui, plus de la moitié des évêques anglicans disent que les chrétiens ne sont pas obligés de croire que Jésus-Christ est Dieu. Le sondage de 31 évêques anglicans sur 39 démontre que beaucoup parmi eux pensent que les miracles de Jésus, sa naissance miraculeuse et la résurrection peuvent ne pas s'être déroulés exactement comme la Bible les a décrit. Seulement 11 évêques insistèrent pour dire que les chrétiens doivent considérer Jésus comme à la fois Dieu et homme, tandis que 19 disent qu'il est suffisant de prendre Jésus comme «agent suprême de Dieu ». Un autre refusa de donner une opinion définitive. Le sondage avait été effectué par l'émission religieuse hebdomadaire Credo de la London Week-End Television. Daily News, 25 juin 1984
10 CHAPITRE 3 : LE MESSAGE Cette partie portant sur le message de Jésus est peut-être la plus importante à considérer. Car si Jésus n'était pas Dieu incarné, mais bien un prophète de Dieu, le message qu'il a voulu transmettre est l'essence de sa mission.
La soumission Le fondement du message de Jésus fut la soumission à la volonté de Dieu, car c'est le fondement de la religion que Dieu a prescrite à l'homme depuis le début des temps. Dieu dit dans le chapitre la famille Imra'an, 3e chapitre du Coran, verset 19 : « Vraiment la religion de Dieu c'est l'Islam». En arabe, soumission à la volonté de Dieu s'exprime par le mot Islam. Dans l'Évangile selon Mathieu 7 : 21, Jésus est cité ayant dit: « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: « Seigneur, Seigneur» qui entreront dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Dans cette déclaration, Jésus insiste sur « la volonté du Père », c'est-à-dire la soumission de l'être humain à la volonté de Dieu. Dans Jean 5 : 30, il est raconté que Jésus avait aussi dit: « Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. »
La loi La «volonté de Dieu» est contenue dans les lois divines révélées que les prophètes enseignèrent à leurs adeptes. Conséquemment, l'obéissance à la loi divine est le fondement de l'adoration. Dans le chapitre AI-Maida (la table), verset 44, le Coran mentionne la nécessité d'obéir à des lois divinement révélées: « Nous avons fait descendre la Thora dans laquelle il Y a guidée et lumière. C'est sur sa base que les prophètes qui se sont soumis à Dieu, ainsi que les Rabbins et les docteurs jugent les affaires des juifs. Car on leur a confié la garde du livre de Dieu, et ils en sont les témoins. Ne craignez donc pas les gens, mais craignez-moi. Et ne vendez pas Mes enseignements à vil prix. Et ceux qui ne jugent pas d'après ce que Dieu a fait descendre, les voilà les mécréants. » Jésus aurait dit, d'après l'Évangile selon Mathieu, 19 : 16 - 17, qu'obéir à la loi divine c'est la clef du paradis: « Et voici qu’un homme s'approcha, et dit à Jésus: « Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle? » Il lui répondit: « Pourquoi m'appelles-tu bon? Un seul est Bon, c'est Dieu. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels? lui dit-iL» Dans Mathieu aussi 5 : 19, on rapporte que Jésus avait insisté sur une obéissance stricte aux commandements, en disant: « Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » La loi divine représente le droit chemin pour l'être humain dans tous les apsects de sa vie. Elle définit le mauvais et le droit chemin et offre aux êtres humains un système complet pour gouverner toutes leurs affaires. Le Créateur seul connaît mieux ce qui est bien pour Sa création et ce qu'il ne l'est pas. Ainsi, la loi divine commande et interdit plusieurs actes et substances pour protéger l'esprit humain, le corps humain, et la société humaine du mal. Pour que les êtres humains puissent réaliser leur potentiel en menant une vie droite, ils ont besoin d'adorer Dieu à travers l'obéissance à Ses commandements. Voilà ce qu'était la religion transmise dans le message de Jésus: soumission à la volonté d'un Dieu unique en obéissant à ses commandements. Jésus insista auprès de ses adeptes que sa mission n'abolissait pas les lois reçues par le prophète Moïse. Comme les prophètes qui vinrent après Moïse, Jésus maintint la loi. Le Chapitre AI-Maida du Coran, verset 46, indique que Jésus confirma les lois de la Thora dans son message. « Et nous avons envoyé après eux Jésus, fils de Marie, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l'Évangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exhortation pour les pieux. »
Dans Mathieu 5 : 17 - 18, Jésus déclara: « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi et les prophète; je suis venu non pour les abolir, mais pour les accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit accompli. » Cependant, Paul, qui disait être le disciple de Jésus, annula systématiquement les lois. Dans sa lettre aux Romains, chapitre 7 _ 6, il disait: « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts, à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. »
Unitarisme Jésus est venu en tant que prophète appelant les gens à adorer un Dieu unique, comme les prophètes avant lui l'ont fait. Dieu dit dans le Coran, chapitre An-Nahl (les Abeilles) 16 : 36: « Nous avons envoyé dans chaque communauté un messager, (pour leur dire) : « Adorez Dieu et écartez-vous des faux dieux ». Dans Luc 4 : 8, le Diable demande à Jésus de l'adorer, en lui promettant le pouvoir et la gloire de tous les royaumes de ce monde et Jésus lui répondit: « Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras Lui seul. » Ainsi, 1.' essence du message de Jésus est que seul Dieu mérite d'être adoré et que l'adoration de n'importe qui ou n'importe quelle chose en dehors de Dieu est fausse. Jésus rappela non seulement aux gens ce message mais le leur démontra aussi concrètement en s'inclinant dans sa prière et en adorant lui même Dieu. Dans Marc 14 : 32, il déclara: « Os allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples: « Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. » Et dans Luc 5 : 16 : « Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait. » Jésus leur enseigna à adorer un seul Dieu qui est unique dans Ses qualités. Dieu n'a pas tes mêmes attributs que Sa création, et aucune de ses créations ne partage avec Lui un de Ses attributs. Dans Mathieu 19 : 16 - 17, quand 1 'homme appela le prophète Jésus « le Bon» disant: « Et voici, un homme s'approcha, et dit à Jésus: « Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle? »Illui répondit: « Pourquoi m'appelles-tu bon? Un seul est Bon, c'est Dieu.» Il nia l'attribution de bonté infinie ou de bonté parfaite pour lui même et affirma que cet attribut appartient seulement à Dieu. La grande majorité des chrétiens aujourd'hui prie Jésus, et proclame qu'il est Dieu. Les philosophes parmi eux déclarent qu'ils n'adorent pas Jésus l'homme, mais Dieu qui se manifeste dans Jésus l'homme. Ceci est aussi le raisonnement des païens qui s'incline en adorant des idoles. Quand on demande à un philosophe païen pourquoi il adore une idole qui a été fabriquée par les mains de l'homme, il répond qu'il n'adore pas vraiment l'idole. Plus encore, il peut prétendre que l'idole est simplement un symbole de la présence de Dieu, et par ce moyen il prétend adorer Dieu qui se manifeste dans l'idole, et non pas l'idole physique en elle-même. Il y a peu ou pas de différence entre cette explication et la réponse donnée par des chrétiens pour adorer Jésus. L'origine de cette déviation se trouve dans la fausse croyance que Dieu est présent dans sa création. Une telle croyance justifie l'adoration des créations de Dieu.
Le message de Jésus, qui encourageait l'être humain à adorer un seul Dieu, fut déformé après son départ. Plus tard, les disciples commencèrent, d'abord avec Paul, à changer ce message simple et pur en une philosophie trinitaire compliquée qui justifia l'adoration de Jésus et ensuite l'adoration de la mère de Jésus, des anges, et des saints. Les catholiques ont une longue liste de saints vers lesquels ils se tournent en période de besoin. Si une chose est perdue, on prie St-Antoine pour qu'il aide à la retrouver. St-Jude est le saint patron de l'impossible et on le prie pour intervenir dans les maladies incurables, les mauvais mariages et les situations semblables. Le saint patron des voyageurs était St-Christophe, que les voyageurs priaient habituellement pour leur protection jusqu'en 1969, alors qu'il fut officiellement rayé de la liste des saints par le décret papal, après qu'il eut été confirmé qu'il était fictif. Quoiqu'il ait été officiellement supprimé de la liste des saints, plusieurs catholiques dans le monde continuent à prier St-Christophe. L'adoration des saints contredit et corrompt l'adoration d'un Dieu unique; et c'est chose vaine, car ni le vivant ni le mort ne peut répondre à la prière de l'être humain. La croyance en Dieu ne doit pas être partagée avec Sa création de quelque manière ou forme que soit. À cet égard, Dieu dit dans le Coran, chapitre AI-A'raaf, 7 :194 : « Ceux que vous invoquez en dehors de Dieu sont des serviteurs comme vous. » Ceci était le message de Jésus-Christ et de tous les prophètes avant lui. C'est aussi le message du dernier prophète, Mohammed (que la paix soit sur lui et sur tous les prophètes). Ainsi, si un musulman ou une personne qui se fait appeler musulman prie un saint, il s'exclut de l'Islam. L'Islam n'est pas une croyance dans laquelle une personne peut simplement déclarer sa foi et témoigner qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que Mohammed est son dernier messager pour atteindre le paradis. La déclaration de foi permet à la personne qui la prononce d'ouvrir les portes de l'Islam, mais plusieurs actes peuvent contredire cette déclaration et nous faire sortir de l'Islam aussi vite que nous y sommes entrés. Le plus sérieux de ces actes est de prier quelqu'un ou quelque chose d'autre que Dieu.
merci de cette réponse. c long .... mais intéressant et bien argumenté. je vais faire confiance à l'auteur car je n'ai pas le courage de vérifier toutes les citations de la Bible.
le problème c'est que la Bible comme le Coran sont des livres qui permettent plusieurs interprétations ce qui fait qu'on peut toujours y trouver des arguments en faveur du point de vue que l'on veut défendre. Par ailleurs je n'ai aucune raison de penser que le Coran soit plus fiable que la Bible sur ce sujet. Toutefois, sur la divinité de Jésus, il est vrai que je me sens plus proche de la position des chrétiens d'orient et des musulmans.
Bonsoir JD, Les éléments du texte que j'ai posté provient d'études scientifiques fiables basées sur la recherche de spécialistes. Le Docteur Philips est une sommité en la matière. Il a vécu le Christianisme, et maintenant l'Islam où il a découvert un lien solide avec Allah. C'est dire que sa conviction n'a pas eu lieu sans raisons valables. Les recherches qu'il a effectuées et l'exament comparatif approfondi des deux grandes religions lui ont permis de mettre à notre disposition et sa propre expérience, et les preuves imparables mettant en exergue des erreurs dans les écritures chrétiennes, et la véracité prouvée du Coran en tant que parole de Dieu. La Bible l'est aussi si, à priori, son texte n'avait pas été dénaturé par des modification issues de simples cerveaux humains. Il est certain qu'un jour proche, Chrétiens et musulmans trouverons un terrain favorable pour les rapprocher encore plus. Ce sera en reconnaissant à Allah Le Tout Puissant, Dieu l'Unique, Son Unicité dans Son Royaume où les humains, insignifiantes créatures, se rendent de plus en plus insupportables et nuisibles pour Sa Création, se trouvant à contre-courant de la pure Vérité et de la marche naturelle de cette Création divine. Je ne manquerai pas incha Allah de poster de nouveaux textes sur la question. Et bienvenue à tout dialogue constructif et amical. Mais au fait... Ce forum est un forum islamique. Pourquoi des gens d'autres croyances y viennent, pas pour comprendre l'Islam, mais pour dévoyer??? "Lakoum dinoukoum, wa liya dine", dit Allah dans le Coran. ( Vous avez votre religion, et j'ai la mienne) Al kafiroun, 136-6. Amitiés
embryon_sur_terre a écrit: ------------------------------------------------------- > Mais au fait... Ce forum est un forum islamique. > Pourquoi des gens d'autres croyances y viennent, > pas pour comprendre l'Islam, mais pour dévoyer??? > "Lakoum dinoukoum, wa liya dine", dit Allah dans > le Coran. ( Vous avez votre religion, et j'ai la > mienne) Al kafiroun, 136-6. > Amitiés ------------------------------------------------------- si vous pensez que ce forum est réservé aux savants de l'islam pour discuter s'il est haram ou hallal de manger evec la main gauche ou de s'épiler les aisselles, c'est bien volontiers que je vous laisserai entre vous. mais peut être faudrait t'il suggérer d"ouvrir un autre forum dont le thème pourrait être quelque chose comme "philosophie et religions". même si l"on n'est pas d'accord, il y toujours quelque chose à retirer d'un débat tant que la discussion reste sereine et constructive, car bien vaniteux est celui qui prétend détenir seul LA vérité.
Que Jésus (Psl) ne soit pas le fils de Dieu, mais un grand Prophète, nous en sommes convaincus en tant que musulmans. Mais j'aimerais connaître la source de ta citation. J'ai quatre traductions de la Bible chez moi en Français et franchement, elles sont très très éloignées de ta citation...
<<<<<<<<<<si vous pensez que ce forum est réservé aux savants de l'islam pour discuter s'il est haram ou hallal de manger evec la main gauche ou de s'épiler les aisselles, c'est bien volontiers que je vous laisserai entre vous. <<<<<<<<
Tu parles serieusement? J'éspère que ce n'est pas un effet d'annonce.
.. Et pourtant, Allah, l'Unique, affirme ("prétend"??? comme tu le dis), qu'Il est Seul LA VERITE (Al-Haqq). Je ne peux que sourire à cet amalgame inouï, et à votre tendance à ramener l'Islam à une peau de cgagrin: "manger de la main gauche ou droite, ou s'épiler les aissselles"! Celà dénote un état d'esprit. "Lakoum dinoukoum, wa liya dine"! (Vous avez votre religion, et j'ai la mienne) (Coran). Le Coran, comme l'Univers ou le globe terrestre, doit être étudié globalement pour arriver à réellement le comprendre. Là où tu le commence: c'est un début. Mais il faut avoir la (bonne) volonté et le courage de le lire et de le comprendre. Il te guidera j'en suis sûr, si toute fois, il se trouve en toi un brin de réelle foi. Nous sommes tous des humains, et tant de dénominateurs communs nous unissent. Alors, je suis sur que si tu aborde le Coran sans préjugés, sans mauvaise foi, sans mauvaises intentions, uniquement à la recherche de la VERITE, Allah te guidera incha Allah. Cordialement @};-