Ils ne sont pas tombés du ciel, mais ont bel et bien été semés au vent pour répandre la haine de l’islam à Revere, une localité proche de Boston, des papiers volants hautement inflammables et qui ont brûlé les doigts des passants intrigués qui les ont ramassés, ont lancé, mardi dernier, un ultimatum glacial en pleine rigueur hivernale, plongeant la communauté musulmane locale dans une profonde consternation et les forces de l’ordre dans une perplexité empreinte de vigilance.
Dispersés à chaque coin de rue, devant des arrêts de bus, ou encore sous des bancs dans des jardins publics, ces appels au meurtre, griffonnés sur des feuilles volatiles, ont jonché le sol enneigé de la capitale du Massachusetts, menaçant purement et simplement de « tuer les musulmans en Amérique et en Europe et de brûler des exemplaires du Coran si l’ISIS ne capitulait pas sous 72 heures », avec cette variante effroyablement pousse-au-crime : « Tous les musulmans seront tués en Amérique et en Europe ».