Tout ce qui suit est tiré de véritables procès verbaux rédigés par des agents de police...
Ses papiers, même s'ils étaient faux, étaient parfaitement en règle.
Quand nous lui avons demandé de s'expliquer, l'homme a souri comme un coupable
Le transport des animaux étant interdit en cabine, le chien avait été déguisé en petite fille.
L'homme n'ayant pas d'argent sur lui, nous l'avons sommé de nous régler immédiatement la totalité des sommes dues au titre des taxes diverses
L'ours en peluche suspect a bien été éventré par nos soins, d'ou nous avons conclu qu'il ne contenait que du rembourrage légal.
Ses explications ne nous paraissant pas très claires, nous avons sommé l'homme de parler français sous peine d'amende.
Plus l'homme cherchait a nous donner des explications sur son geste, plus nous avons compris qu'il ne parlait pas la même langue que nous.
L'homme est mort avant de passer les contrôles douaniers, vraisemblablement pour n'avoir pas à nous présenter ses papiers.
Ses explications étaient si embrouillées que nous avons du le relâcher faute d'avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.
C'est la pluie qui empêcha le brigadier de s'apercevoir qu'il était mis à neiger.
Quand le contrevenant a crié: Espèce de gros con! dans son dos, le brigadier de service a aussitôt cru se reconnaître et a verbalisé.
L'homme, qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s'entendre très bien avec elle.
L'homme niant toute culpabilité, nous l'avons arrêté.
Le suspect s'est alors décidé a passer des aveux complets pour nous prouver qu'il était pour rien dans cette affaire.
L'homme nous déclara qu'il avait effectivement frappé son adversaire avec la manivelle mais en faisant bien attention a ne pas lui faire mal.
Le plaignant, visiblement en état d'ébriété, prétendait s'appeler Jésus et signa le formulaire d'une croix.
Si nos gendarmes n'étaient pas intervenus, le viol n'aurait sûrement jamais eu lieu.
Pour finir, l'interpellé avoua le vol ainsi que quelques autres meurtres.
Il est a noter que les deux véhicules sont entrés en collision l'un avec l'autre exactement le même jour.
En nous priant d'accepter ses excuses, l'homme nous affirma que ses injures étaient bien l'expression de sa pensée et que l'incident était donc clos.
C'est a l'intersection des deux routes que le mur a violemment heurté la voiture.
Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés.
Le pendu est mort noyé
L'animal n'a fait qu'une bouchée de la carosserie du véhicule.
L'homme a insisté pour nous présenter son préjudice qui ne mesurait en fait que 10 cm.
Malgré un taux d'alcoolémie de 3.8, le conducteur avait gardé toute sa lucidité pour écraser l'animal.
Un violent coup de marteau l'avait cloué au lit pendant deux jours.
Comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d'aliénés, il a été conduit a la gendarmerie.
L'homme a refusé de reconnaître qu'il nous avait menti en affirmant qu'il était mort.
Le garçon de café était une femme.
L'homme attendait l'autobus d'un oeil suspect.
Le suspect nous a alors menacé en fronçant les sourcils.
L'homme a déclaré textuellement qu'il se refusait "à parler à des imbéciles comme nous" et que pour ce motif il refuserait de parler aussi au juge où nous voulions le conduire.
Message edité (03-09-03 15:57)
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
Très marrant . Il faut mettre à leur crédit le fait qu'ils doivent être impartial et décrire les situations telles qu'elles se présentent à leurs yeux. Pas étonnant dans ces conditions qu'il y ait pleins d'erreurs judiciaires