Citation
myriam59000 a écrit:
Salam 'alaykum !!
"Le recevoir nous fait sourire
Le donner nous fait plaisir
Le partager semble ne rien coûter
Le faire est une aumône en vérité
Apprenons sa valeur pour le faire de bon coeur
À son frère ou à sa soeur
Peu importe la couleur"
rappels:
"Ne néglige aucune œuvre de bien, pas même le fait de rencontrer ton frère avec un visage radieux''
{Muslim Et At-Timirdhi n°1833}
"Sourire à son frère est une aumône".
{At-Tirmidhi}
"Vous ne pouvez pas donner de l’argent à tout le monde. Mais montrez leur un visage radieux et faites preuves de bonne moralité"
déclaré hassan Par Cheikh Al Albani. {Rapporté par At-Tirmidhi n°2004}
Jarir Ibn Abdillah a dit :
"L'envoyé d'Allah n’a jamais refusé de me donner la permission de le voir depuis ma conversion à l'islam et ne m'a jamais vu sans m’adresser un sourire". {Bukhari et Muslim}
Abdoullah Ibn Al Harith a dit :
"Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus souriant que le Messager d’Allah ." {At-Tirmidhi}
Citation
a écrit:"Je t’ai vue, ma sœur, assise au fond de la salle.
Je t’ai vue baisser la tête devant tes collègues, démunie devant la bêtise de leurs commentaires. Je t’ai vue ravaler tes larmes pour cacher ta colère. Je t’ai vue les essuyer, en passant la main sous ton voile avant que tes enfants ne te voient. Je t’ai vue faire semblant de sourire, pour ne pas qu’ils perdent espoir.
Je t’ai vue sacrifier ta santé pour tous ceux que tu aimes, sans qu’ils sachent à quel point tu as besoin d’eux, si fragile derrière ton courage.
Je t’ai vue grandir. Je t’ai vue vivre, je t’ai vue mourir.
J’étais dans la salle d’attente de l’hôpital, quand ton papa t’a mise dans mes bras le jour de ta naissance. J’ai séché ses larmes de joie en retenant les miennes. Nous les hommes, on a honte de dire qu’on a un cœur.
J’étais là aussi, le jour où tes enfants ont porté ton corps jusqu’à ta tombe. J’ai séché leurs larmes de tristesse mais je n’ai pu retenir les miennes. Nous les hommes, on a honte de dire qu’on a peur.
J’étais là à ton mariage. Avec ton mari, on se connaît depuis petits. Des visages souriants, quand tu t’es jetée dans les bras de tes parents, comme un moment suspendu dans le temps, où rien d’autre n’existe, que cette joie d’être tous ensemble pour célébrer ton bonheur.
J’ai vu tous ces petits détails qui font Toi, une femme parmi tant d’autres, une sœur pas comme les autres. Cette façon que tu avais de lever la main au fond de la classe, l’air d’avoir presque honte de connaître la réponse à la question du professeur. Cette innocence enfantine qu’on a détruite le jour où l’on a fait de toi une menace, juste parce que tu portes un bandana. Cette force que tu as toujours eu de consoler les autres, même quand tu étais toi même malheureuse.
Il y a tant de gens qui voudraient t’éteindre, t’enfermer dans un monde qu’ils ont choisi pour toi, te dire ce que c’est d’être libre selon leurs modalités, te dicter ce à quoi tu devrais ressembler, pour être digne de leur indifférence plutôt que de leur haine. Ils voudraient détruire tes rêves avant même que tu en aies. Ils voudraient tuer tes espoirs avant même qu’ils ne soient nés.
Ils t’expliqueront que c’est pour ton bien qu’ils te rejettent. Si tu portes un foulard, ils te traiteront d’aliénée. Ils ne s’excuseront pas.
Ils sont des éradicateurs de ta liberté, des discriminateurs communs. Si tu es exclue, ils diront que c’est de ta faute.
Ils ont inventé un racisme dont la victime est coupable.
Ils parlent de laïcité pour rendre leur injustice acceptable, lâches qu’ils sont, incapables d’assumer leur haine.
Ils parlent de féminisme mais te refusent le droit à l’autodétermination.
Ils parlent de liberté mais la tienne est conditionnelle : tu es autorisée à être ce qu’ils veulent bien de toi, étalée à longueur de magazines comme une poupée docile, à qui l’on dirait comment être libre, beauté fatale déshumanisée par son corps pour éteindre son coeur.
Dans leurs livres, tu es brûlée vive, mariée de force à dix ans, enfermée par ton frère, forcée à porter le foulard, malheureuse à en mourir, dépourvue de volonté, soumise à ton mari. Mais ils sont les premiers à te refuser le droit à la parole.
Cachez ces musulmanes que je ne saurais voir, se répètent-ils à longueur de journée, car qu’ils l’acceptent ou non, tu es au centre de leurs préoccupations, comme une insulte évidente au néant de leur vie, dans une civilisation où à défaut de vivre pour un idéal, les êtres humains vivent les uns contre les autres.
Mais quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils pensent de toi, cela ne changera en rien ta dignité, ta valeur ni ton humanité.
Tu as une histoire à raconter, des rêves à réaliser, le monde à changer, sans te préoccuper des minables gesticulations d’une élite désuète (encore) inconsciente de son déclin.
L’important n’est pas ce que l’on dit de toi, mais ce que tes actes et ton cœur révèlent de ton âme. La haine s’éteint dans le néant, le Bien résonne dans l’éternité.
Sache aussi que tu n’es pas seule. Tous les jours, moi comme tant d’autres, c’est pour te défendre et te protéger que nous agissons, avec les moyens et les forces qui sont les nôtres. Pardonnes nous si on n’est pas toujours à la hauteur.
Tu me demandes souvent ce que tu peux faire contre l’islamophobie, face à ce racisme toujours plus répandu, devenu presque consensuel dans la société française.
J’ai réfléchi et il y a bien une chose importante que tu peux faire :
Sois heureuse.
Sois digne, sois fière de ce que tu es, sois pleine d’espoir et d’amour pour tous ceux qui t’entourent. N’aies pas peur d’avoir des rêves et des projets magnifiques, n’hésite pas une seconde à les réaliser. Va au bout de tes études sans jamais te décourager, redouble d’effort pour être la meilleure dans ce que tu fais. Sois la plus joyeuse des mamans, sois la plus complice des épouses, sois la plus aimante des filles pour tes parents, sois la plus courageuse des femmes. Sois épanouie, juste pour toi même afin de pouvoir l’être avec les autres. Sois celle qui écrira les livres qui toucheront le cœur le plus dur. Sois celle qui éduquera une génération d’hommes et de femmes au service de tous. Sois celle qui révolutionnera notre lien à l’environnement. Sois capable de changer ton monde, pour mieux changer le notre. Sois souriante et endurante, même dans l’épreuve.
Sois toi-même, tout simplement."
Marwan Muhammad
A3
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myriam59000 a écrit:
Wa 'alaykum salam
Baraka Allahu fiki, tu sais j'étais sur le net entrain de lire justement des poèmes sur le dinn !!
Il est très beau ma cha Allah, thank you ^^
Amin à ta dou3a
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myriam59000 a écrit:
Si tu flash sur d'autres poèmes n'hésite pas à nous les faire partager !!