Ailleurs il ya une (et une seule) municipalité qui gère les intérêts collectifs d'une communauté. Au pays des merveilles, il y a "les Jamiyat Khirya" , il y a les "Jamiyat des Aradis (terres) des Habbous" , il y a les "Jamiyat de la Mosqué" et j'en passe... ne reste à la commune que les yeux pour pleurer... Voici ouvert le dossier d'Ain Chock. Harrouchi ira-t-il jusqu'au bout des corporets intouchables ?
Suites du scandale de l'orphelinat de Aïn Chock. Mobilisation contre la mafia du social. Abderrahim Harouchi, en fin politicien, est monté en première ligne pour aborder le dossier de la bienfaisance au Maroc. Il vient d'annoncer qu'une étude globale est en cours d'élaboration et ses résultats seront bientôt disponibles () Si l'affaire Aïn Chock illustre parfaitement les abus enracinés, il n'en reste pas moins que d'autres sévissent toujours. Profitant pleinement du silence des textes législatifs, des esprits malveillants tirent profit de ce cafouillage. Aucune frontière entre donateur, bénéficiaire, fonctionnaire de service ou auditeur n'est à relever. Ainsi, certains tirent profit matériel et substantiel de cette donne. Dans le cas de Aïn Chock, l'entourage de l'ex-directeur connaissait parfaitement ses investissements parallèles, sur les fonds de l'association () Il semblerait qu'Abderrahim Harouchi ne compte pas rester les bras croisés. Une commission ministérielle chargée de l'élaboration d'une loi relative aux centres de bienfaisance a été constituée () Le Maroc a besoin d'une loi régissant ce domaine afin de séparer le bon grain de l'ivraie. La refonte des textes mais aussi de la mission de l'Entraide nationale en matière d'audit financier des institutions de bienfaisance, sont de nature à rétablir la confiance () Reste à espérer que le discours soit accompagné d'actes et que "les vautours" du social les laissent faire ! (Bensalem Fennassi)