Petite critique : Citation : "Analyse historique : ... Moïse et Jésus introduisirent des erreurs dans la parole de Dieu; Mahomet la prononça à la perfection." Cette phrase est ambigue car lu avec ce qui lui précède, on a l'impression que c'est la version de l'islam. Or, en islam, ce ne sont pas les prophètes qui introduisent des erreurs mais ceux qui leur succèdent en faisant des ajouts volontaires/involontaires, les plus graves se situant dans les fondements de la foi.
Je n'ai pas saisi le dernier passage : "Mais avant, il faut que les Musulmans commencent par reconnaître la validité des autres approches du Dieu unique. Et cela signifie abandonner le suprématisme, l'extrémisme et la violence de la phase islamiste actuelle."
srnit a écrit: ------------------------------------------------------- > Salam, > > Article très intéressant, merci de l'avoir posté. > > Petite critique : > Citation : > "Analyse historique : > ... > Moïse et Jésus introduisirent des erreurs dans la > parole de Dieu; Mahomet la prononça à la > perfection." > Cette phrase est ambigue car lu avec ce qui lui > précède, on a l'impression que c'est la version de > l'islam. Or, en islam, ce ne sont pas les > prophètes qui introduisent des erreurs mais ceux > qui leur succèdent en faisant des ajouts > volontaires/involontaires, les plus graves se > situant dans les fondements de la foi. >
Je note dans ce texte le même passage. Qui est "eronné". (causes : sources historiques non étudiez par approche religieuse)
> Je n'ai pas saisi le dernier passage : > "Mais avant, il faut que les Musulmans commencent > par reconnaître la validité des autres approches > du Dieu unique. Et cela signifie abandonner le > suprématisme, l'extrémisme et la violence de la > phase islamiste actuelle." >
Encore une étude par approche non religieuse, cela pousse forcement à prétendre d'un point de vue historique et non religieux.
Seconde érreur :
- "l'extrémisme et la violence de la > phase islamiste actuelle"
En effet la violence n'est pas une phase de l'Islam (juste des "hypocrites" Musulmans).
La violence ne fait pas partie de l'Islam, c'est une erreur par approche historique et non religieuse une fois de plus.
JD a écrit: ------------------------------------------------------- >> > non, les chrétiens appellent Dieu de différentes > façons mais jamais Allah, sauf peut être les > chrétiens arabes. > >
Il te parlait bien evidemment des chrétiens arabes.
>>>>>>non, mais il me semble avoir lu que la calendrier musulman est basé sur des cycles lunaires
Si on suis ton raisonnement les chrétiens adoreraient le dieu soleil.
Allah est de la même racine sémitique que Elohim, qui désigne Dieu en hébreux ou encore que « ‘alaha », Dieu en araméen, langue utilisée par Jésus (Isâ).
Dans l’Arabie préislamique, al’Ilah (La Divinité) désignait un dieu que l’on pourrait qualifier de « primus inter pares », première divinité parmi les dieux idolâtrés : « Si tu leur demandes : « qui a créé les cieux et la terre, réglé la course du soleil et la lune », ils te répondront : « Allah ! ». Alors pourquoi se détournent-ils de toi ? [Sous-entendu : en adorant d’autres divinités] » (sourate 29, dite de l’araignée, verset 61).
Dans les tribus du sud de l’Arabie, ce dieu était appelé « er Rahman », le tout maternant, terme repris dans la basmala : « Bismillâh er-rahmân er-rahîm » « Au nom de Dieu, le tout maternant, qui fait miséricorde ».
Le Coran utilise environ 2500 fois le terme « Allah », mais il n’est utilisé systématiquement pour désigner le Dieu unique qu’à compter des sourates révélées à la fin de la période mecquoise, lorsque le dogme du Dieu unique devient central dans la révélation (rappel : traditionnellement, on considère le Coran comme révélée durant quatre grandes phases : trois à La Mecque, une à Médine). Durant les deux premières périodes, l’appellatif usuel est « Ton Seigneur » (littéralement, ton « maître »), même si le terme « Allah » apparaît, déjà notamment quand le Coran fait référence aux prophètes antérieurs, les prophètes de Dieu ; dans ces deux premières périodes de la Révélation, Dieu est aussi très souvent désigné par ses attributs (les 99 noms).
Comme si l'enseignement de la Révélation, très pédagogiquement, s’était d’abord attelée à décrire Dieu avant de le nommer. Et de ne le nommer du même nom qu’un dieu idolâtré que lorsque l’enseignement sur le Dieu unique et ses attributs est bien ancré, afin d’éviter tout syncrétisme. Et dans le même temps, reprendre ce nom ainsi que certains rites de l’Arabie préislamique (dont le pèlerinage à la Ka’bah), tout en leur donnant (ou redonnant) une autre signification, montre une forme d’inculturation très clairvoyante.
Précision évitant incompréhension ou ambigüité : inculturation ne veut pas dire syncrétisme. Même dans les religions animistes, certaines pratiques ont un sens religieux profond, mais dont le sens "vrai" est parfois perdu. Le pèlerinage annuel à la Ka'bah préexistait à l'Islam. Mais le sens profond en avait été perdu. En rétablissant le pèlerinage das le sens originel, celui d'Ibrahim, la Révélation est revenu au "vrai" tout en utilisant un rite et des mots compris des Mecquois.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/08/05 21:06 par TOUNE.
JD a écrit: -------------------------------------------------------
> > non, les chrétiens appellent Dieu de différentes > façons mais jamais Allah, sauf peut être les > chrétiens arabes. > > > non, mais il me semble avoir lu que la calendrier > musulman est basé sur des cycles lunaires.
> > OUI, donc tu peux l'appeler comme tu veux : Yahve, > Jehovah, Allah, Dieu le père.... >
En Islam, Dieu a plusieurs noms, le terme Allah vient de l'arabe, qui vient du terme Allaha araméen, c'est comme les alphabets, ils sont differents, mais ils ont parfois les même sources [fr.wikipedia.org])
Hubal était adoré par les Koraïch, ennemi du prophète Muhamad (saw), le télévangéliste Robertson ne veut que faire le travail des diviseurs (mouchrikines), il ne détient pas la vérité, il a le savoir parler comme le serpent qui a séduit Houa (Eve).
Yahve, Jehovah, Allah, Ilah, Rabbi, Aali, Hakim... Si ça veut dire : Dieu
En Islam, il n'y a pas de parenté avec notre créateur, ni père, ni mère...
Ceux qui le considèrent comme leur père, c'est leur problème, mais je pense qu'il ne doivent porter de botillons tellement les chevilles sont grosses
amir a écrit: ------------------------------------------------------- > juste le titre est une provocation en lui meme. > et jesus est-il dieu? > --------------------------------------------------
bonjour Amir
le titre n'est pas de moi, c'est celui de l'article.
sur le fait qu'il n'y ait qu'un seul Dieu pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, tout le monde est d'accord, même GW Bush le dit. lol . il n'y a que les intégristes de toutes les religions pour vouloir un dieu pour eux tout seuls. oh les vilains égoïstes !
La question de la divinité de Jesus revient à chaque fois sur le tapis...
d'un point de vue historique, cette question a fait l'objet de débats entre les chrétiens bien avant la naissance de l'Islam. Il est probable que Mohammed a connu le christianisme par l'intermédiaire des églises d'orient qui n'admettaient pas le divinité de Jesus et qu'il a adopté leurs vues.
la revue "le monde de la Bible" a consacré un dossier à ce sujet. En voici un extrait :
Les origines de l'arianisme â Alexandrie : Le fulgurant succès d'Arius
Ni émanation du Père, ni consubstantiel au Père, mais distinct et subordonné. C'est ainsi qu'Arius, prêtre d'Alexandrie définit dans ses prêches, à partir de 312, la nature du Christ. Pour ce théologien qui se place dans la tradition d'Origène, le Fils ne peut qu'être subordonné au Père, seul principe inengendré. Très vite, la querelle attisée par des rivalités de personnes et des questions de pouvoir embrase le clergé alexandrin. L'évêque de la métropole, Alexandre, finit par trancher et expulse Arius. Trop tard ! C'est l'ensemble des Églises d'Orient qui se divise sur la question de la nature du Christ. Il faudra attendre le concile de Nicée en 325 pour que s'élabore un compromis qui rallie presque tous les évêques contre l'arianisme, sans toutefois encore redéfinir de façon satisfaisante l'unité divine primordiale.
Écoutons Grégoire de Nysse ! Nous sommes à la fin du IVe siècle, et il nous parle de Constantinople: "Dans cette ville, se plaint-il, si vous demandez de la monnaie à un boutiquier, il ne tardera pas à disputer avec vous de la question de savoir si le Fils est engendré ou incréé. Si vous interrogez le boulanger sur la qualité de son pain, il vous répondra que 'le Père est supérieur au Fils'. Et si vous demandez au garçon de bain de faire son office, il vous affirmera que le Fils a été créé ex nihilo.
" Lisons maintenant le Catéchisme de l'Église catholique (1992), article 46 : "L'événement unique et tout à fait singulier de l'Incarnation du Fils de Dieu ne signifie pas que Jésus-Christ soit en partie Dieu et en partie homme, ni le résultat du mélange confus entre le divin et l'humain. Il s'est fait vraiment homme en restant vraiment Dieu. Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme. Cette vérité de foi, l'Église a dû la défendre et la clarifier au cours des premiers siècles face à des hérésies qui la falsifiaient."
D'âpres controverses théologiques, une dizaine de conciles, beaucoup d'invectives, voire de violences, ont été nécessaires pour établir cette "vérité de foi", autrement dit pour faire admettre ce mystère.
La querelle christologique allait durer deux siècles et l'existence d'Églises monophysites, copte ou arménienne, nous rappelle, au début du XXIe siècle, qu'elle n'est toujours pas close.
jisuikiyes a écrit: ------------------------------------------------------- > JD, > Je ne me pose pas la question de la divinité de > Jesus, je dis "toutes les religions, excepté le > christianisme ne reconnaissent pas la divinité > Jésus". > > Je ne comprends pas la liaison de ton article!
la question de la divinité de Jesus ne me pose non plus aucun problème. toutes les religions ont leurs incohérences qu'elles transforment en actes de foi.
les extraits cités veulent simplement montrer que cette question divise les chrétiens eux memes, et depuis bien longtemps.