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Un instant froid,l'Eternité glacée, ainsi s'écrit le Temps...
Les yeux au sol, ils vous diront qu'ils ne savaient pas, qu'un jour viendra, avec les regrets et les instants perdus...

Le Ciel orageux,mon Humanité qui se perd et s'affole, où étiez vous lorsque mes yeux saignaient...

Lorsque dans les sables mouvants et mes tourments, je luttais pour avancer...
Au milieu du désert de mon innocence, de l'infini de mon inconscience, où étiez vous alors que je vous cherchais entre le Nord et le Sud, noyée entre l'Ouest et ailleurs...
Face au vent coupant des absents, où étiez vous alors que je vous cherchais...

Lorsque Nulle part ailleurs,mes lignes se sont alignées au Temps, envolées dans les mauvais moments et que vous continuiez de me réduire au silence et au Néant...

Lorsque dans le froid glacial de mon enfance,perdue entre demain et rien, je vous cherchais tous du regard, ma plume éteinte, pas assez grande, tu reviendras...

Un instant froid, l'Humanité en perdition, où sommes nous tous désunis...
Noyés dans nos déceptions, perdus dans nos questions, où serons nous quand les trompettes retentiront...

Lorsque la Terre se retournera, que vos cris dépasseront l'Univers et son infini...
Lorsque dans le tourbillons des dernières secondes, nos Vies s'envoleront et éclateront sur le sol d'une terre plate, ne nous laissant que notre Livre et ses lignes, belles ou tristes, infinies ou raturées...
Ce jour là, ne me regarde pas en m'implorant, comme toi je ne serai qu'une âme parmi les âmes...Mon livre trop lourd à porter...Assez grande maintenant, tu assumeras...

Lorsque les sables mouvants de nos regrets nous éteindrons, ne me demandez surtout pas Pardon, moi l’héroïne des collines...
Des collines, il ne restera que des murmures d'âmes, des rivières que des flots de tristesse, de nous que des souvenirs et des actes manqués...

Mes pas dans le sable infini, ainsi va la Vie...

Lorsque les lumières s'éteindront, surtout ne dites pas "et si..."
Face à trop de "et si...", j'ai tant douté et allumé toutes les lumières de mes peurs pour ne pas me perdre dans l'obscurité de mes angoisses...

Cheveux au vent,je suis la fille des collines, l'âme perdue de l'Humanité,l'instant volé de ce que nous ne serons jamais...

Lorsque retentira le son des 7 trompettes, ne dites surtout pas que vous ne la connaissiez pas...

Puisse Dieu sauver l'Humanité...

Amin 🤲.

Selem

Tes autres textes étaient déjà magnifiques Tbarkallah mais celui-ci il m'a émue aux larmes 🥺.

Magnifique texte vraiment

Salam Vittoria,

Les plus belles lignes sont celles qui naissent de l'instant, de l'esprit, sans reflexion, juste laisser sa main qui est la continuité du Coeur s'exprimer...

Entre ces lignes, des secrets et des messages, j'espere que tu as saisis le sens de ce post...

Belle journée.

Ines

Citation
Vittoria a écrit:
Amin 🤲.

Selem

Tes autres textes étaient déjà magnifiques Tbarkallah mais celui-ci il m'a émue aux larmes 🥺.

Alykoum Selem

Je te souhaite également une belle journée 😘.

Je ne suis malheureusement pas douée pour capter les sens cachés des textes, je dois être trop directe pour ça 🥲.

En tout cas les passages qui parlent d'une réalité que nous allons tous rencontré un jour ont fait leur effet sur moi.

Salam,

Merci...
Peut-être faut il avoir un 6eme sens pour lire entre les lignes ou semer des secrets entre les mots...

En attendant, j'allume les lumières de ces lignes, en espérant que tu y vois ensuite plus clair et en saisisse le sens à l'état brut...


Un instant froid,l'Eternité glacée, ainsi s'écrit le Temps...(l'instant de la premiére ligne, bloquée dans le Temps, sur un doute, sur la tristesse du Monde mais le Temps continue de s'égrenner à chaque seconde)
Les yeux au sol, ils vous diront qu'ils ne savaient pas, qu'un jour viendra, avec les regrets et les instants perdus...(face à la cruelle réalité, beaucoup détournent le regard, baissent les yeux devant la vérité et vous diront plus tard qu'ils ne savaient pas...)

Le Ciel orageux,mon Humanité qui se perd et s'affole, où étiez vous lorsque mes yeux saignaient...Ces lignes ont commencé sous un ciel pluvieux, mon Humanité au plus mal en ce moment, j'ai mal,mes yeux saignent de larmes et de tout ce sang qui coule

Lorsque dans les sables mouvants et mes tourments, je luttais pour avancer...
La Vie est dure, dans le désert, je m'enfonce dans les sables mouvants et ne peux plus avancer...L'Humanité s'enlise...
Au milieu du désert de mon innocence, de l'infini de mon inconscience, où étiez vous alors que je vous cherchais entre le Nord et le Sud, noyée entre l'Ouest et ailleurs...

Face au vent coupant des absents, où étiez vous alors que je vous cherchais...
Les personnes parties trop tôt, quand je n'avais pas encore la notion de la Mort et les cherchais en pensant qu'elles reviendraient

Lorsque Nulle part ailleurs,mes lignes se sont alignées au Temps, envolées dans les mauvais moments et que vous continuiez de me réduire au silence et au Néant...
Lorsque ailleurs et plus tard, mes lignes ont raconté mon histoire, qu'elles se sont effacées dans les mauvais moments et qu'eux, ces gens qui me détestent, continuent de rester indifférents, me réduisant au Néant...Je n'existe plus...

Citation
Vittoria a écrit:
Alykoum Selem

Je te souhaite également une belle journée 😘.

Je ne suis malheureusement pas douée pour capter les sens cachés des textes, je dois être trop directe pour ça 🥲.

En tout cas les passages qui parlent d'une réalité que nous allons tous rencontré un jour ont fait leur effet sur moi.

Lorsque dans le froid glacial de mon enfance,perdue entre demain et rien, je vous cherchais tous du regard, ma plume éteinte, pas assez grande, tu reviendras...
Décor de mon enfance, les douleurs de ce début de Vie, ma plume éteinte, je ne sais encore ni lire ni écrire...

Un instant froid, l'Humanité en perdition, où sommes nous tous désunis...
Un instant glacial de doutes et de questions, mon Humanité se perd, ma Oumma absente...
Noyés dans nos déceptions, perdus dans nos questions, où serons nous quand les trompettes retentiront...
Nombreux sont perdus dans leurs petites soucis du quotidien et ne voit pas le décor sinistre, sans se douter que la fin du Monde sera annoncée par 7 trompettes

Lorsque la Terre se retournera, que vos cris dépasseront l'Univers et son infini...
Lorsque dans le tourbillons des dernières secondes, nos Vies s'envoleront et éclateront sur le sol d'une terre plate, ne nous laissant que notre Livre et ses lignes, belles ou tristes, infinies ou raturées...
Certains scènes de la fin du Monde, le Livre des actions que nous porteront sera celui que tout humain tiendra dans sa main le jour du Jugement dernier.

Ce jour là, ne me regarde pas en m'implorant, comme toi je ne serai qu'une âme parmi les âmes...Mon livre trop lourd à porter...Assez grande maintenant, tu assumeras...
Le jour du Jugement Dernier, ne me regarde pas en m'implorant de te pardonner tout le Mal que tu m'as fais car ce jour là, moi aussi je serai seule et mon Livre à moi...Maintenant je suis grande, je dois assumer devant l'Eternel...

Lorsque les sables mouvants de nos regrets nous éteindrons, ne me demandez surtout pas Pardon, moi l’héroïne des collines...
Lorsque nos regrets qui n'étaient que des sables mouvants disparaîtront, ne me demandez surtout pas Pardon, à moi l’héroïne des collines (voir mon autre poste, l’héroïne des collines est la vérité)

Des collines, il ne restera que des murmures d'âmes, des rivières que des flots de tristesse, de nous que des souvenirs et des actes manqués...
Des collines où les gens se battaient pour planter un drapeau, il ne restera que leur souvenir et des riviéres que des flots de tristesse de ce mal fait, que le souvenir de nous et de nos actes manqués...

Mes pas dans le sable infini, ainsi va la Vie...
Marcher et marcher dans cet immense désert qu'est la Vie...

Lorsque les lumières s'éteindront, surtout ne dites pas "et si..."
Lorsque la Fin viendra, ne dites surtout pas "et si..et si j'avais su..."

Face à trop de "et si...", j'ai tant douté et allumé toutes les lumières de mes peurs pour ne pas me perdre dans l'obscurité de mes angoisses...
Moi aussi j'ai eu trop de "et si...", au point d'allumer toutes les lumières pour ne pas rester dans l'angoisse de mes peurs et pour ne pas me perdre dans l'obscurité de mes angoisses.

Cheveux au vent,je suis la fille des collines, l'âme perdue de l'Humanité,l'instant volé de ce que nous ne serons jamais...
Cheveux au vent, je suis la Liberté, celle qui file libre dans les collines,l'âme perdue de l'Humanité...
Lorsque retentira le son des 7 trompettes, ne dites surtout pas que vous ne la connaissiez pas...Quand les 7 trompettes, ne dites surtout pas que vous ne saviez pas qu'il y avait une Fin et qu'avant il fallait agir...

Puisse Dieu sauver l'Humanité
Puisse Dieu sauver l'Humanité, puisse t'elle réagir avant qu'il ne soit trop tard, le Monde ici bas est éphémère...

Barak'Allah ou fik pour ces explications.
C'est plus clair pour moi maintenant.


J'avais capté les vers en rapport avec les trompettes et le jugement mais pas le reste qui concerne ton histoire.

J'espère qu'aujourd'hui tu vas mieux.

Je me suis reconnue dans le passage de l'enfant qui ne comprend pas le départ de son père.
Pendant longtemps je ne voulais pas qu'on déménage pensant que mon père reviendrai un jour.
Et puis une nuit j'ai fait un rêve :
Mon père marchait droit devant lui, je ne voyait que sa silhouette de dos. Je l'ai appelé et encore appelé, j'ai envoyé d'autres personnes y compris des voitures de police et même un hélicoptère mais il ne s'est pas retourné et à continuer à marcher droit devant et surtout loin
À mon réveil j'avais enfin compris qu'il était parti pour toujours 🥺.

Qu'Allah swt fasse miséricorde à nos morts, Amin 🤲.

Chaque histoire s'écrit dans des lignes sacrées...

Chacun notre style, chacun notre douleur...

Puissions nous nous perdre dans nos espoirs...

Citation
Vittoria a écrit:
Barak'Allah ou fik pour ces explications.
C'est plus clair pour moi maintenant.


J'avais capté les vers en rapport avec les trompettes et le jugement mais pas le reste qui concerne ton histoire.

J'espère qu'aujourd'hui tu vas mieux.

Je me suis reconnue dans le passage de l'enfant qui ne comprend pas le départ de son père.
Pendant longtemps je ne voulais pas qu'on déménage pensant que mon père reviendrai un jour.
Et puis une nuit j'ai fait un rêve :
Mon père marchait droit devant lui, je ne voyait que sa silhouette de dos. Je l'ai appelé et encore appelé, j'ai envoyé d'autres personnes y compris des voitures de police et même un hélicoptère mais il ne s'est pas retourné et à continuer à marcher droit devant et surtout loin
À mon réveil j'avais enfin compris qu'il était parti pour toujours 🥺.

Qu'Allah swt fasse miséricorde à nos morts, Amin 🤲.