Une dizaine de jours après les révélations sur le harcèlement des étudiantes par leurs professeurs dans le milieu universitaire au Maroc, le débat ne s’est pas installé ouvertement au sein du Parlement, en dehors des travaux des commissions. Des députées sont décidées à s’en saisir.
Une semaine après les révélations d’affaires de harcèlement sexuel dans les universités à Oujda et Tanger, s’ajoutant au dossier devant la justice à Settat, au tour de l'Université de Casablanca de trembler au sujet d'«affaires étouffées depuis des années». L’ancienne présidente, actuellement ministre, aurait été informée mais sans donner suite.
Après les premières révélations qui ont fait scandale et les sanctions visant un professeur et certains responsables de l'ENCG d'Oujda, d'autres enseignants sont visés par des accusations similaires.