Le Polisario admet indirectement que sa présence au sommet UA-UE n’est pas encore acquise. Son «ministre des Affaires étrangères» a une nouvelle fois accusé hier le Maroc et la France de bloquer la participation de son mouvement alors même que sa direction a annoncé le 28 octobre que le président de la Commission de l’Union africaine l’a convié à prendre part à la réunion d’Abidjan.
De retour d’une visite en Afrique du Sud, le président de la Commission de l’Union africaine a adressé une invitation officielle au Polisario pour assister au sommet UA-UE. A quatre semaines de ce grand rendez-vous international, l’Union européenne observe le silence. Acceptera-t-elle la présence d’un «Etat» qu’aucun de ses membres ne reconnaît ?
Le feuilleton de la participation de la «RASD» au sommet UA-UE a connu un nouveau rebondissement. Le Polisario annonce officiellement sa présence à l’événement affirmant avoir reçu une invitation en ce sens du bureau du président de la Commission de l’Union africaine». Or, et comme le prouve le cas du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, cette mission est du ressort exclusif du pays hôte.
Après la colère du Polisario contre la France, c’est au tour de l’Afrique du sud de prendre le relais. Pretoria aurait menacé de changer le lieu du prochain sommet UE-UA au cas où la Côte d’Ivoire refuse d'adresser une invitation au Front.