Dans leur étude, les chercheurs Olivier Deau et David Goeury interrogent l’émergence d’une génération «20 Février» au Maroc, près de dix ans après ce mouvement de contestation sociale né dans le sillage du printemps arabe.
Pour la sociolinguiste Dominique Caubet, les débats amorcés entre les années 1990 et 2000 sur la pluralité de l’identité marocaine, notamment sous ses aspects linguistiques, ont en partie dessiné les contours du Mouvement du 20 février. Interview.
Marrakech accueillera du 27 au 30 novembre prochain la deuxième édition du Forum mondial des droits humains. A trois mois de la tenue d’un événement international, les arrestations dans les rangs du mouvement 20 Février se poursuivent. La toute dernière remonte à la soirée de mardi et a eu lieu à Tanger. Détails.
Et de deux. Après la sentence contre Oussama Hassni, condamné le 26 juillet, à trois ans de prisons et 100 mille dirhams d’amende pour «allégations mensongères de torture», c’est au tour de Wafaâ Charaf de subir les foudres de la justice. Une cour de Tanger vient de prononcer contre elle un an d’emprisonnement et une amende de 50 mille dirhams pour les mêmes chefs d’inculpation.
Depuis la publication du rapport d’Amnesty international sur la torture mettant en cause le Maroc, le gouvernement a décidé de réagir en soumettant les allégations à des enquêtes. Mais celles-ci se finissent jusqu’à présent par l’arrestation des initiateurs des plaintes pour «dénonciation calomnieuse». Et parmi les victimes on retrouve deux membres du Mouvement du 20 Février, Oussama
Soufiane Sbiti, vice-président de CAPDEMA, s’exprime en son nom au sujet du troisième anniversaire du mouvement du 20 février et des leçons à en tirer.