Après l'appel lancé aux autorités marocaines par Amnesty International pour la libération des militants condamnés pour fausses allégations de torture, l'une des concernés, Wafaâ Charaf s'est exprimée du fond de sa cellule dans une lettre adressée à ses camarades militants. Elle n'a pas l'intention d'abandonner son combat. Détails.
Pour Amnesty International, il n'existe aucune autre issue. Les militants condamnés pour fausses allégations de torture au Maroc doivent être "immédiatement" libérés. C'est l'appel lancé hier par l'ONG aux autorités chérifiennes, estimant que leur attitude envers les citoyens "renforce la culture de l'impunité". Les cas de Wafaâ Charaf et Oussama Hassni, particulièrement évoqués. Détails.
Et de deux. Après la sentence contre Oussama Hassni, condamné le 26 juillet, à trois ans de prisons et 100 mille dirhams d’amende pour «allégations mensongères de torture», c’est au tour de Wafaâ Charaf de subir les foudres de la justice. Une cour de Tanger vient de prononcer contre elle un an d’emprisonnement et une amende de 50 mille dirhams pour les mêmes chefs d’inculpation.
Après le décès de Karim Lachkar suite à son passage dans un commissariat de police d’Al Hoceima, une enquête a été ordonnée en vue d’élucider les circonstances exactes de la mort de ce membre de l’USFP. Celle-ci vient de se terminer. Pour la justice, le défunt aurait perdu la vie à cause d’une consommation excessive d’alcool et de cocaïne. La thèse de la torture a donc
Voilà un verdict qui restera dans les annales de la justice marocaine. Un membre du Mouvement 20 février est condamné à trois ans de prison pour «allégation mensongère de torture». A Tanger, une autre militante du M20F est placée, depuis le 9 juillet, en détention préventive pour les mêmes délits. Son procès a été ajourné au 4 août.
Accusées de servir des «agendas étrangers», certaines associations des droits de l’Homme ont riposté au propos du ministre de l’Intérieur. Une association proche du parti de l’Istiqlal est allée même jusqu’à demander la démission de Mohamed Hassad. De son côté, l’AMDH a exigé du gouvernement des excuses. Explications.
Depuis des mois, des Sahraouis des camps de Tindouf, dénoncent, le visage complétement masqué, les abus de la direction du Polisario. Un enregistrement vient de briser cette règle. Son auteur, l’identité déclinée, proteste contre la condamnation d’un dissident à deux ans de prison et au passage il s’interroge sur le silence des associations internationales des droits de l’Homme.
La deuxième militante du Mouvement 20 février, arrêtée pour "allégations mensongères" de "séquestration et torture" est toujours en détention, au moins jusqu’au 4 août. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée par la cour. Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur a jeté un pavé dans la marre, accusant des ONG de relayer ce genre de message dans l'objectif de
Depuis la publication du rapport d’Amnesty international sur la torture mettant en cause le Maroc, le gouvernement a décidé de réagir en soumettant les allégations à des enquêtes. Mais celles-ci se finissent jusqu’à présent par l’arrestation des initiateurs des plaintes pour «dénonciation calomnieuse». Et parmi les victimes on retrouve deux membres du Mouvement du 20 Février, Oussama