Une étude publiée dans Nature lève le voile sur une lignée génétique nord-africaine jusqu’alors inconnue, issue de la période humide africaine (7 000 ans). En analysant des génomes anciens de Taforalt (Maroc) et Takarkori (Libye), les chercheurs révèlent des connexions insoupçonnées entre les populations préhistoriques du Sahara et du Maghreb, offrant de nouvelles perspectives sur les migrations
Le Maroc abrite la dernière population de grandes outardes sur le continent africain, composée de 72 à 78 oiseaux désormais distingués génétiquement de leur famille ibérique. Une récente découverte établit sa présence sur le territoire depuis 14 700 ans avant notre ère, avec des usages rituels funéraires.
Dans la grotte des Pigeons à Taforalt (nord-ouest du Maroc), une équipe d’archéologues et de généticiens a découvert les plus anciennes traces d’ADN humain en Afrique. Celles-ci datent de 15 000 ans, selon le ministère de la Culture et de la communication.