Depuis sept ans, le chercheur et documentaliste palestinien Tarek Bakri sillonne son pays en prenant des photos qui permettent de tirer de l'oubli l’histoire de la Palestine. Adressé essentiellement aux exilés de la Nakba et à ceux qui vivent actuellement dans le pays, son projet «Kounna w ma zelna» est un véritable travail de mémoire qui déconstruit les récits israéliens.
Prévu ce soir au Mégarama de Casablanca, le concert d’Enrico Macias est contesté par Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) au Maroc. Il l’est également par des artistes nationaux, qui alertent sur une approche de blanchiment des actions de l’armée israélienne par le biais de la culture.
Alors que son concert est prévu le 14 février prochain au Mégarama de Casablanca et qu’une campagne de boycott a été lancée depuis janvier dernier, le chanteur Enrico Macias a réagi ce matin sur le plateau de RMC, ce à quoi répondent des activistes propalestiniens au Maroc.
Prévu le 14 février à Casablanca, un concert d’Enrico Macias provoque l’ire de la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël au Maroc (MACBI). Celle-ci conteste la tenue du spectacle, souligne son caractère de normalisation et appelle le public à ne pas s’y rendre.
Officiellement, les relations diplomatiques n’existent plus entre le Maroc et Israël depuis 2000, mais en toile de fond, une coopération militaire et économique existe bel et bien. En plus de celle-ci, nombre d’activistes pointent du doigt les échanges culturels comme un aspect de l’art-washing apartheid.