Le porte-parole du Hirak, Nasser Zefzafi, détenu depuis fin mai à la prison Oukacha, a adressé mercredi une lettre aux Rifains et aux Marocains, démentie ce jeudi par la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, mais authentifiée par les proches de Zefzafi. Il insiste sur le caractère pacifique du Hirak et l’innocence des détenus, et tire à
Dans un rapport rendu public ce jeudi, Human Rights Watch et Amnesty International s’intéressent aux allégations de torture et de violences policières formulées par le leader du Hirak et les autres détenus. Les deux ONG exhortent les autorités et les tribunaux à effectuer des examens médicaux «rapides» afin de préserver toutes les preuves physiques appropriées.
«Je pourrais réunir mes cousins et partir là-bas (au Rif, ndlr) pour te mutiler.» Ces propos sont signés Mamoun Dribi, co-animateur d’une émission diffusée sur les ondes d’une radio marocaine la semaine dernière. Une «menace de mort» dénoncée aujourd’hui par les ONG, les parlementaires et d’autres citoyens qui appellent à une intervention de la HACA ou du parquet général.
Cheikh Mohamed El Fizazi s’est adressé mercredi au leader d’Al Hirak dans le Rif, qualifiant son discours de «séparatiste». Des propos qui n’ont pas été du goût de Nasser Zefzafi, selon qui, El Fizazi ira «dans les poubelles de l'histoire». Une réponse qui a poussé El Fizazi à répliquer de manière pas très "catholique".
Pour Nasser Zefzafi, la grève générale et la marche programmées jeudi 18 mai à Al Hoceima s'inscrivent dans le cadre d'«une guerre contre le Makhzen». Le tribun, qui adopte un discours résolument islamique avec des citations du Coran et du Hadith, a exhorté dans une vidéo les rifains à participer massivement aux deux actes de protestations.
Les leaders de la contestation dans le Rif fustigent les récentes déclarations de Mohamed El Yaakoubi à l’AFP. Parmi eux, Nasser Zefzafi, porte-parole de la contestation populaire à Al Hoceima et dans le Rif.