La Catalogne est toujours dans le viseur de Madrid. Après avoir reproché à la police catalane son refus d’échanger des informations confidentielles avec le Centre national de renseignement (CNI) et la Guardia Civil sur les cellules djihadistes dormantes dans la région, un média espagnol avance la thèse de la colère du Maroc. Détails.
C’est une information visiblement confidentielle qu’a révélée la presse espagnole ce mercredi. 3 000 jihadistes marocains seraient retournés au royaume avec l’intention de commettre des attaques terroristes sur le territoire national, en Espagne et ailleurs en Europe. Les services secrets auraient alerté Madrid.
Devant les sénateurs, le chef de la diplomatie marocaine s'est dit convaincu de l'implication des services de renseignement algériens dans la fuite de documents confidentiels de son département sur Twitter.
Un journaliste marocain opposant en Espagne a-t-il été menacé de mort durant l’été 2012 ? Un support en ligne à Almeria répond par l’affirmative, donnant des détails sur la personne. Cette dernière aurait même travaillé, pendant trois ans, avec les services secrets marocains.
A la veille de la cérémonie de prestation de serment du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat de cinq ans, des médias locaux font état de l’arrestation de ressortissants marocains en Algérie, accusés de «semer la Fitna» et «vouloir changer le régime». Des interpellations qui interviennent alors que la Kabylie est en effervescence.
Depuis plusieurs mois, Ghardaïa est à feu et à sang. Les tentatives de médiations menées par les autorités et des dignitaires religieux n’ont rien donné. Face à l’impasse, le pouvoir cherche des issues de secours. Impliquer l'image de l'ennmi marocain est devenu la solution de facilité. Une mission confiée à certains journaux qui se relaient un après l'autre, en lançant des accusations
Le Maroc souhaite opérer un tour de vis dans la surveillance et le contrôle des finances des associations travaillant au Sahara, connues pour leurs proximités avec le Polisario et les services secrets algériens. La DGED de Yassine Mansouri pourrait assumer cette mission à la place des Renseignements généraux.
C’est un braquage hors pair perpétré à l’aéroport de Bruxelles en février dernier. Depuis, les enquêteurs belges travaillent en étroite collaboration avec les services secrets marocains pour démasquer les suspects. Et Rabat semble disposer d’informations importantes.
Des députés algériens qui voulaient se rendre au Maroc pour «s’enquérir de la communauté algérienne» vivant au royaume ont décidé de reporter cette visite à une date ultérieure. Un conseil du DRS est à l’origine de ce report. Une mesure qui n’est pas sans rappeler l’annulation, en avril, de déplacements de deux ministres du cabinet Benkirane à Alger.
INTERVIEW. «Seule une volonté politique de blocage empêche la justice de mener à bien son action de recherche de la vérité», du côté français comme du côté marocain, explique Bachir Ben Barka, fils de l'opposant marocain enlevé en 1965 à Paris. Aujourd'hui, il attend la levée du secret-défense sur les documents saisis à la DGSE, mais il est encore trop tôt pour spéculer