La Fédération nationale du secteur agricole (FNSA) et l’ONG d’utilité publique CETIM ont annoncé saisir les mécanismes de l’ONU pour contester la loi organique sur la grève, adoptée par le Parlement marocain en février dernier. Les syndicats ayant adhéré à la grève générale dans ce contexte-là pointent une insuffisance des garanties de ce droit dans le texte.
Contrastant avec les chiffres annoncés par les centrales syndicales qui ont appelé à la grève générale au Maroc, ces 5 et 6 février, le gouvernement affirme que le taux de participation au niveau national a été de 32% dans le public et de 1,4% dans le privé. La veille, les syndicats ont fait état d’une mobilisation globale de plus de 80%.
En fin de la première journée de la grève générale, les 5 et 6 février 2025 au Maroc, le taux de participation au niveau national a dépassé les 80%, selon les cinq centrales syndicales qui ont appelé à cette mobilisation. Si l’UMT annonce 84,9%, certains secteurs au niveau des régions ont enregistré une adhésion à 100%.
Dans une mobilisation inédite sous la législature actuelle, au moins quatre centrales syndicales et un front de neuf organisations sectorielles (éducation, santé, agriculture, industrie...) mènent une grève générale au niveau national, ces 5 et 6 février. Mohamed Hatati, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail (CDT), analyse auprès de Yabiladi les raisons de la