En Allemagne, des députés abordent l’idée d’une «taxe mosquée» pour le financement des lieux de culture musulman dans le pays. Pour eux, cet impôt fera barrage aux influences étrangères, notamment wahhabites.
A l’exemple de La Réunion où des assisses territoriales de l’islam de France ont eu lieu début août, plusieurs départements ont jusqu’au 15 septembre pour lancer une large consultation auprès des musulmans de l’Hexagone.
Ancêtre des instances et associations chargées d’organiser l’islam de France, le «consistoire musulman» en Algérie, s’il n’a en réalité jamais vu le jour, traduit la volonté des autorités coloniales de l’époque de tirer profit des richesses générées par la gestion du culte musulman.
Ce lundi, l’Association pour le financement et le soutien du culte musulman a été créée par les grandes fédérations de moquées. L’association cultuelle permettra, entre autres, de collecter une contribution volontaire sur le halal, la zakat, le pèlerinage et les dons des fidèles.