Ecarté de la conférence de Berlin du 19 janvier, le Maroc tente pourtant un discret retour sur le dossier de la crise libyenne. Annoncée le 23 juin au Caire par son chef de diplomatie, la feuille de route du Maroc avance à pas de loup.
Dans une interview accordée à Russia Today, le ministre algérien des Affaires étrangères a assuré que son pays n'offenserait pas le Maroc, ajoutant qu’Alger demande le respect et ne changera pas ses positions connues par Rabat.
Le Maroc tient à se présenter en sa qualité d’acteur soucieux de la stabilité de la Libye et un grand défenseur des intérêts des citoyens libyens. C’est le message que le royaume a transmis hier soir lors d'une réunion organisée par l’ONU sur ce sujet.
Les revers militaires subis par les forces de Khalifa Haftar ont permis un retour de l’accord de Skhirat sur la scène libyenne. Un cadeau pour le Maroc de la part de la Turquie et du Qatar.
Au lendemain du nouveau plan égyptien lancé par Abdel Fattah Al Sissi pour un cessez-le-feu et la paix en Libye, Sabri Boukadoum s’est rendu en Mauritanie, tandis que le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a été reçu mercredi par le président tunisien.