Les principes et outils du nouveau management public, dont la gestion déléguée, ne «peuvent être appliqués et admis dans le secteur public qu’en présence de plusieurs conditions», qui ne sont généralement pas instaurer en amont, selon une nouvelle étude, qui appelle à «repenser la gestion de la chose publique».
Le Conseil économique social et environnemental (CESE) a rendu hier son rapport sur la gestion déléguée de services publics. Dans le cas d’Amendis, à Tanger, il pointe du doigt des lacunes dans la chaîne de pilotage de la gestion déléguée, dont un manque d’accompagnement des bouleversements tarifaires survenus en août 2014.
Il y a une semaine, Driss Jettou, président de la Cour des comptes alertait sur l'urgence d'une révision du modèle de la gestion déléguée. Un député du PAM a pris l’initiative de rédiger une proposition de loi pour la création d’un organisme de contrôle des sociétés délégataires.