Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé hier l’organisation du referendum d’indépendance en Kurdistan. Une position qui devrait en principe donner du grain à moudre à la diplomatie marocaine pour écarter définitivement cette option, présentée comme une solution au conflit du Sahara occidental.
Les arrestations de jihadistes s’opèrent désormais avant même qu’ils n’aient eu l’occasion de rejoindre les rangs de Daesh. Trois ressortissants européens, tous d’origine marocaine, en ont fait les frais au Kurdistan irakien.
Après trois mois d’attente, le tanker United Leadership s’est résigné à quitter les eaux marocaines. Le royaume a ainsi cédé aux pressions du gouvernement irakien en annulant un contrat d’achat de la première cargaison de pétrole kurde dont la valeur est estimée à 100 millions de dollars.
L’arrivée au port de Mohammedia d’une cargaison du pétrole kurde suscite des réactions hostiles de la part des autorités en Irak. Le premier ministre, le chiite Nouri Al Maliki, monte au créneau et vient juste de dénoncer l’opération, la qualifiant de «violation de la souveraineté et de la constitution» de son pays.