Le Maroc a réagi aux accusations proférées par le Premier ministre algérien et le directeur de cabinet de Bouteflika. Mustapha El Khalfi qualifie d’ «allégations mensongères» les déclarations de ces responsables faisant état d'un rôle présumé du royaume dans les événements de Ghardaïa.
Des hommes du président algérien se relaient pour accuser le Maroc d’être l'instigateur des affrontements de la semaine dernière à Ghardaïa. Un autre terrain où les deux adversaires, Ouyahya et Sellal, rivalisent de déclarations pour plaire à leurs mentors.
Les ONG amazighes au Maroc suivent de très près ce qui se passe à Ghardaïa. Des manifestations à Agadir et Casablanca sont programmées pour samedi soir. En revanche la date du sit-in prévu devant l’ambassade algérienne à Rabat n’a pas encore été fixée.
Après Ghardaïa, voilà que le vice-ministre algérien de la Défense accuse, implicitement, le Maroc d’être l’instigateur des troubles qui secouent, depuis le vendredi 28 novembre, Touggourt dans la wilaya de Ouargla.
Pour Ennahar TV le rôle du Maroc dans les troubles de Ghardaïa est «évident». La chaîne prend le relai de certains politiques algériens pour accuser directement le Palais royal d’être derrière les affrontements de Ghardaïa entre amazighs et arabes.
Les événements de Ghardaïa s'ajoutent désormais à la longue liste des conflits entre le Maroc et l'Algérie. Un rapport élaboré par une association religieuse, officielle, avance que les affrontements entre arabes et amazighs auraient été préparés dans le royaume lors d'un festival. Détails.
Il n’y a pas que Gaza qui mobilise les Marocains. Des amazighs marquent leur solidarité avec les mozabites de Ghardaïa par un sit-in devant le consulat d’Algérie à Casablanca. Mais l’option de l’interdiction de l’action par les autorités n’est pas à écarter.