Un Dahir royal promulgué le 5 juillet 1967 et des articles de l’actuel code pénal sont aux services des autorités dans la mise en place de l’état d’urgence sanitaire. Des textes avec des peines d'emprisonnement et des amendes contre les contrevenants.
Dans le Rif, la contestation ne faiblit pas. Ses auteurs, en réclamant la «démilitarisation d’Al Hoceima» déclarée en 1958, reprennent à leur compte une vieille revendication de la société civile.
Les imams et les prêcheurs ont désormais la capacité de porter plainte contre les sanctions du ministère des Affaires islamiques prises à leur encontre. Un Dahir royal spécifie les attributions d’une commission créée à cet effet.