La vente aux enchères du Biladi de la Comarit, annoncé pour cette semaine, a bel et bien eu lieu hier lundi à Montpellier. Le ferry marocain a finalement été récupéré par un armateur grec. Au port de Sète, l’équipage resté à bord des navires angoisse et souhaite un redémarrage ou la liquidation des autres bateaux. Ils ont déjà saisi la justice.
Il y a une semaine, quatre ressortissants français ont trouvé la mort au large de Saidia. Aujourd’hui, la famille du skipper du voilier rebondit, mettant en cause la sécurité du port de «la perle bleue».
Il n'y pas qu’en France que les femmes voilées sont victimes de discrimination. Au Maroc, à Casablanca, une jeune femme s’est récemment vue interdire le droit d’accéder à la piscine d’un club privé parce qu’elle refusait de retirer son voile. Excédé, son mari a porté plainte contre l'établissement pour «discrimination».
Les ports de la région Doukkala-Abda connaissent d'importants changement ces dernières années. Safi a perdu ses ressources en poisson et en particulier en sardines, son industrie de conditionnement périclite. Le port se tourne donc vers l'industrie chimique, tandisque El Jadida exploite les algues et les envoit pour être conditionnées à Kenitra.
Les ferries «Biladi» et «Marrakech» saisis pour plus de 3 millions d'euros de créances impayées font de la traversée de la Méditerranée un véritable parcours du combattant pour les MRE souhaitant rentrer au pays. Livrés au froid de la ville de Sète, les passagers de Comarit ont vécu un calvaire en fin de semaine dernière.
Alors que la réhabilitation du port de Tanger est en marche, la reconstruction d’un port de pêche sera lancée sous peu. Initialement prévu pour la pêche maritime, le port de Tanger sera transformé en «port tête de ligne» pour le tourisme de croisière. Le port de pêche sera, quant à lui, déplacé à l’extérieur du site actuel. Le projet, décroché par Somagec, a