Le salafiste Mohamed Fizazi a mis de l'eau dans son vin. Intraitable avec la normalisation de certains pays du Golfe avec Israël, il s'est montré plus compréhensif quand à celle annoncée par le Maroc.
Une chaîne chiite qui diffuse ses programmes depuis Londres, connue pour son hostilité envers les musulmans sunnites, a réussi à piéger le prédicateur salafiste marocain Mohamed Fizazi. Le weekend dernier, l’ex-imam de la mosquée tangéroise Tarik Ibn Ziyad a dénoncé l’attitude de la chaîne, qui l’a fait participer à l’une de ses émissions sans le savoir.
Le salafiste Abdelkrim Chadli espère toujours persuader ses anciens compagnons de cellule de rejoindre son projet de courant islamiste réformateur. Il souhaite lancer son mouvement le 11 janvier depuis l’hôtel Farah à Casablanca, l’une des cibles des attentats du 16 mai 2003.
Mohamed Fizazi a fait une déclaration concernant les femmes, ainsi que toutes les fêtes non musulmanes, avec des arguments qui lui sont propres.
Le plus connecté des cheikhs du Maroc doit faire face à une vague de critiques sans précédent sur les réseaux sociaux. En cause, une photo qu’il a postée ce mercredi, où il pose dans un hôtel luxueux de Marrakech. Mohamed Fizazi s’est cependant expliqué.
Mohamed Fizazi aime faire parler de lui. Après sa dernière sortie médiatique où il invite le militant amazigh Ahmed Assid à la repentance, le salafiste a une nouvelle cible : Abdelaziz Bouteflika. Dans une lettre ouverte adressée au Président algérien, le cheikh marocain lui recommande de se réconcilier avec le Maroc «avant de mourir». C'est de la presse algérienne qu'il obtient la seule réponse.
Ahmed Aassid, militant, écrivain et chercheur défenseur de l’amazighité, continue de s’attirer les foudres des conservateurs, qui l’accusent d’avoir atteint à la personne du prophète, à commencer par Abdelilah Benkirane. Le chef du gouvernement marocain, profitant de son passage ce weekend au congrès de la Jeunesse du PJD, à Bouznika, n’a pas manqué de revenir sur la polémique. Explications.
Le ministre de l’Enseignement supérieur n’avait, jusqu’à présent, pas encore réagi à la mort de Mohamed Fizazi, le jeune étudiant décédé, fin janvier, à Fès, des suites d’une violente intervention policière au cours d'une manifestation. Lorsqu’un journaliste tente de lui arracher une première réaction au drame, Lahcen Daoudi sourit.
L’université marocaine est en ébullition. Le spectre d’une année blanche plane, sérieusement, sur certaines facultés de médecine. Alors que d’autres, sont fréquemment secouées par des heurts entre police et étudiants, preuve en est ce qui se passe à Fès et à Marrakech.
La cité universitaire de Fès est en deuil. Mohamed Fizazi, un étudiant de 3eme année en philologie anglaise, est décédé samedi, au CHU de Fès, cinq jours après avoir été grièvement blessé pendant des affrontements ayant opposé des étudiants aux forces de l’ordre. Aujourd’hui, son père réclame une intervention royale pour que justice soit rendue à son