Au Maroc, les accusations visant la France comme étant l’instigatrice de la résolution du Parlement européen du 19 janvier, se renforcent par les déclarations de Lahcen Haddad, président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne.
Un groupe d’eurodéputés oublie le «Qatargate» pour se consacrer exclusivement sur le Maroc. Après la résolution sur les journalistes marocains en détention, il prévoit d’organiser une réunion sur l’affaire Pegasus alors que la Commission d’enquête du PE n’a pu apporter des preuves accusant Rabat d’espionnage.
Depuis mi-décembre, des eurodéputés exigent d’interdire l’accès au Parlement aux représentants du Maroc. Ils ont, vainement, tenté de l’intégrer dans une résolution sur le Qatar. Maintenant, ils formulent la même demande dans une lettre destinée à la présidente du Parlement européen.