Alors que le Maroc est confronté au stress hydrique et l’irrégularité des précipitations, certains oueds des plus importants du royaume, comme Oued Sebou, sont particulièrement menacés par la pollution.
A la suite des révélations sur la pollution de la rivière du Bouregreg par les liquides toxiques des déchets fermentés (lixiviat) provenant de la décharge d’Oum Azza (Akrach), les voix se sont élevées pour dénoncer cette fois-ci la gestion des conséquences de cette catastrophe environnementale. Pour en débarrasser l’oued, le lixiviat serait déversé directement dans la mer.
Les habitants de Rabat et Salé ont découvert les odeurs nauséabondes du Bouregreg ce week-end. Des associatifs ainsi que des élus pointent du doigt les lixiviats qui émaneraient de la décharge d’Oum Azza.
Les berges du Bouregreg à Rabat sont le théâtre d’une mixité sociale et d’une certaine liberté dans l’appropriation de l’espace public, estime l’urbaniste Abdellah Moussalih. Autrefois bourgeoise, la promenade s’est démocratisée et permet notamment aux femmes et aux couples d’échapper aux codes qui leur sont traditionnellement imposés.