En 1983, le Maroc se plie aux diktats des institutions financières internationales et lance le Programme d’ajustement structurel. Après sept ans d’austérité, les deux syndicats de l’USFP et l’Istiqlal (opposition) appellent à une grève générale. Le débrayage est réprimé dans le sang, notamment à Fès.
L’élection de Nizar Baraka en octobre 2017 à la tête de l’Istiqlal n’a pas assuré le retour au calme au sein du parti. Le secrétaire général veut se débarrasser de la «tutelle» du sahraoui Hamdi Ould Errechid. Il semble que la «lune de miel» entre les deux hommes ait pris fin, hier soir, à Rabat.
Après les départs de Hamid Chabat et de Abdelilah Benkirane, Nabil Benabdallah renonce à briguer un 3e mandat au PPS lors du prochain congrès prévu en mai 2018. Une annonce faite hier à l’occasion de la réunion du comité central du parti.
A moins d’une intervention royale, le «blocage» pourrait durer encore des mois. Abdelilah Benkirane ne reconnaîtra jamais face au roi son échec à former un gouvernement. Ce serait la fin de sa carrière politique. De l’autre côté, le RNI et le MP évitent d’apporter des réponses claires et officielles quant à l’offre du PJDiste de rejoindre sa majorité.