Les deux journalistes d’Assahrae al Ousbouiya, retenus à Tindouf, ont quitté l’Algérie ce mercredi matin à destination du Maroc. S’ils ont retrouvé leur liberté après 4 jours de rétention, ils n’ont cependant pas pu accomplir leur mission, celle de couvrir le retour de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la «police du Polisario». Ce dernier aurait été
Le Polisario est au centre de plusieurs polémiques depuis Vendredi. Coup sur coup trois affaires viennent jeter un climat glacial dans le désert de Tindouf. Le retour de Mustapha Salma, l'arrestation de deux journalistes marocains à Tindouf, et l'interdiction par le Polisario de l'accès à l'aéroport dans le cadre de l'opération d'échange de visites familiales organisés par le Haut commissariat des Nations-Unies pour les
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la «police du Polisario» est menacé de prison s’il retourne dans les camps de Tindouf. Il lui est reproché d’avoir affiché son soutien à la proposition marocaine d’autonomie. Le cas de ce membre dirigeant du Polisario n'émeut pas pour le moment l'opinion internationale et la presse espagnole, qui avait pourtant fait de l’affaire Haidar ses choux gras.
Avec un «projet révolutionnaire» portant sur la régionalisation du Maroc, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) pourrait bien déclencher une polémique. Il propose notamment de regrouper les provinces du Sud en une seule région, le «Sahara Occidental», où le Polisario pourrait se présenter comme un parti politique marocain parmi d'autres. Des propositions «scandaleuses», selon l'Association du
Un responsable du Polisario a confié lundi à la presse nationale et internationale à Smara, être «favorable» à un «dialogue» avec comme base, le Plan d’autonomie proposé par le Maroc. Une déclaration guère surprenante car depuis plusieurs mois, de nombreux Sahraouis des camps de Tindouf (sud-ouest algérien) rallient le Maroc.
Le Front Polisario a perdu un de ses responsables la semaine dernière. Mahfoud Ali Beiba, président du Conseil national sahraoui (CNS), équivalent du parlement, est décédé le vendredi – officiellement – d’une crise cardiaque, a annoncé samedi le Polisario, cité par l’agence algérienne APS. Mais des zones d’ombre existeraient autour de la mort du N°2 du mouvement séparatiste.
Après la publication du rapport de Ban Ki Moon pour le Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur le Sahara, les réactions ne manquent pas. Tandis que le porte parole du gouvernement marocain, M. Naciri, estime que le rapport est «crédible, précis et objectif», la presse algérienne critique un vocabulaire tendancieux. Et le Polisario annonce qu'il reverra ses relations avec la MINURSO.
Le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon, a adressé ce mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU, un rapport sur la situation du Sahara. Il y est établi que les négociations entre les parties marocaine et sahraouie en sont au point mort. La Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) devrait voir son bail se prolonger.
Jusqu'où ira Aminatou Aïdar? On se le demande bien. La militante Sahraouie entrait ce dimanche dans son 28e jour de grève de la faim. Le Maroc dénonce un chantage de la part de la militante, et depuis peu, une instrumentalisation de celle-ci par le Polisario, appuyé par Alger.
Faut-il avoir peur de la montée de la tension entre le Maroc et le Polisario au sujet du Sahara ? Pour l’Organisation des Nations-Unies (ONU), la réponse est affirmative. Lundi, l’ONU a affirmé dans un communiqué parvenu à l’AFP, que le regain de tension entre le Maroc et le Front Polisario est une source d'inquiétude.