Pour Nizar Baraka, le remaniement ministériel a donné naissance à un nouveau cabinet disposant de «nouvelles structures et de nouvelles orientations». Mais si le patron de la Balance préconise la présentation, devant le Parlement, d’un nouveau programme, son appel reste, selon des experts en droit, «sans fondement constitutionnel».
L’élection de Nizar Baraka en octobre 2017 à la tête de l’Istiqlal n’a pas assuré le retour au calme au sein du parti. Le secrétaire général veut se débarrasser de la «tutelle» du sahraoui Hamdi Ould Errechid. Il semble que la «lune de miel» entre les deux hommes ait pris fin, hier soir, à Rabat.
Une des particularités du gouvernement El Othmani est qu’il n’a pas de réelle opposition parlementaire. Le RNI, pourtant membre de l’exécutif, joue ce rôle. Après une période de flottement, l’Istiqlal de Nizar Baraka vient de lancer la campagne pour récupérer ce qu’il considère comme son «dû».
Le secrétaire général de l’Istiqlal a répondu à John Bolton. Il a rappelé, dans une lettre adressée au responsable américain, certaines vérités se rapportant au différend du Sahara. L'occasion pour lui de remettre en question la représentativité du Polisario de la population sahraouie.