Le dernier rapport du département d’Etat américain sur la liberté d’expression des minorités religieuses indique qu’au Maroc, ces dernières restent confrontées à des restrictions. Celle-ci concerneraient les opinions et les croyances exprimées, mises à mal par les autorités officielles autant que par les pressions sociales.
L’Iran, par la voix de ses canaux médiatiques, apporte un autre son de cloche à propos de la «convocation» de son ambassadeur à Nouakchott. L’agence de presse Fars News explique notamment que le diplomate a remis un message au ministre mauritanien des Affaires étrangères sur le «retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire» iranien.
Rabat prend doucement mais sûrement ses distances de Téhéran. Le Maroc vient d’appuyer le Bahreïn contre les menaces iraniennes d'une «révolution islamique» à Manama.
Dans un communiqué, la DGSN explique les raisons qui l’ont conduite à arrêter Abou Chougrani, le président d’une association chiite non-reconnue par le ministère de l’Intérieur. La police accuse le mis en cause de «détournement de fonds publics». Le suspect aurait été également expulsé, il y a presque une année, des rangs du PSU pour une affaire d’ «escroquerie».
Le Maroc va-t-il suivre ses alliés des monarchies du Golfe et placer les chiites du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes ? Hier le n°2 du ministère de l’Intérieur, Charki Draiss, a appuyé la décision des ministres de l’Intérieur des pays arabes ayant déclaré l’organisation libanaise comme terroriste.