Quelques années avant l’annonce officielle de la création de l’Union du Maghreb, l’Algérie a cherché à garantir une place au Front Polisario au sein de cette communauté économique régionale, qui compte le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye. Un document de la CIA revient sur ces manœuvres.
Le 1er juin, le Maroc a franchi un nouveau pas dans l’émergence d’une industrie militaire. Un développement qui irrite l’Algérie. En témoigne le lancement par un média officiel d’une campagne de fausses informations destinée à décrédibiliser l’ambition marocaine, en prétendant qu'Israël allait installer une base militaire dans le royaume.
Le concept du café maure trouve ses origines dans des traditions ottomanes de gestion de ces espaces, en tant que lieux de réceptions et de soirées mondaines. Exporté en Tunisie et en Algérie, il a inspiré des propriétaires marocains, qui l’ont façonné à leur manière.
Dans les années 1960, les essais nucléaires au Sud-Est de l’Algérie ont été au cœur d’une crise diplomatique entre le Maroc et la France. A l’époque, Mohammed V avait mobilisé les pays africains et saisi l’ONU, en rappelant l’impact de ces essais ainsi que les revendications marocaines du Sahara oriental.
En raison de sa politique concernant le conflit du Sahara, le président algérien Houari Boumédiène s’est confronté à une opposition interne farouche, y compris au sein de l’armée. Daté de 1976, un document de la CIA souligne que les soldats ont en effet refusé de se lancer dans une guerre contre le Maroc, considérant qu’elle n’est pas la leur.
En 1985, un document de la CIA est revenu sur la visite du président algérien Chadli Benjedid à Washington. L’agence de renseignement américaine a évoqué la volonté du chef d’Etat de mettre fin au conflit du Sahara, en proposant un plan d’autonomie élargie sous souveraineté marocaine.