Le round du dialogue interlibyen prévu au Maroc a échoué avant même avoir eu lieu. Après son report du lundi au jeudi, voilà que le Parti de la justice et de la construction, l’antenne libyenne des Frères musulmans, a annoncé le boycott de la réunion de Rabat, préférant une médiation algérienne.
Al Adl wal Ihssane tient à faire savoir qu’elle reste un opposant à la monarchie et non au gouvernement. Une position alimentée à longueur d’année par des critiques destinées au Palais sur certaines questions. Aujourd’hui, une émanation d’AWI accuse le pouvoir marocain d’encourager la normalisation avec Israël et de soutenir le régime d’Abdelfattah al Sissi en Egypte.
48 heures après la visite de Sameh Choukri au Maroc, le ministère égyptien de la Culture est contraint de sortir de sa torpeur pour publier, aujourd’hui, une mise au point sur le journaliste qui attaquait Mohammed VI en décembre dernier. Détails.
Les relations entre le PJD et ses anciens alliés dans les monarchies du Golfe sont loin de la normalisation. La proximité des islamistes de la Lampe avec les Frères musulmans et la Turquie pèse toujours en leur défaveur. De plus en plus de critiques à leur égard proviennent des pays du Golfe. La dernière en date porte la signature d’un responsable sécuritaire émirati.
Réputé pour être l’un des plus farouches opposants de la destitution du président Mohamed Morsi par l'armée en Egypte, le théologien marocain Ahmed Raissouni figure, désormais, sur la liste des organisations terroristes établies par les Emirats. Et il en est de même pour l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Les deux sont connus pour leurs proximités avec les Frères musulmans.
Les visites de solidarité de partis marocains avec la population de Gaza ne sont toujours pas tolérées. A son corps défendant, une délégation du PAM a appris qu’elle n’est pas autorisée à franchir le passage Rafah pour se rendre à l'intérieur de la Bande à cause de «problèmes techniques».
Abdelilah Benkirane est appelé à signer l'acte d'extradition vers le Caire, d'un ressortissant égyptien, de surcroît membre des Frères musulmans. Une décision dûment validée par la cour suprême de Rabat.
A Washington, le chef du gouvernement a tenté de donner l’image d’un islamiste tolérant, n’entretenant aucune relation avec les Frères musulmans et acceptant, à son corps défendant, la destitution du président, démocratiquement élu, Mohamed Morsi, par les militaires. Benkirane a également reconnu que les juifs étaient installés au Maroc depuis 2000 ans contre 14 siècles pour les musulmans.