Au Maroc, trois faits divers, où des personnes ont trouvé la mort, font état d'un constat triste qui passe encore sous silence. L’impunité des personnalités connues ou de leurs proches envers lesquelles la justice se montrerait plus indulgente.
Beaucoup de personnes décrient les services rendus dans le secteur public marocain. Si on commençait à détecter les principales causes pour les traiter, la paix sociale s’en trouverait assurée, croyez-en mon expérience…
L’ONG Amnesty International a publié mardi un rapport sur «l'impunité» et la «torture» au Maroc. Le document relève «173 cas de torture et autres mauvais traitements infligés à des hommes, des femmes et des mineurs par des policiers et des membres des forces de sécurité entre 2010 et 2014». L'ONG fustige une nouvelle fois la convention d'entraide judiciaire signée entre la France et le Maroc.
Le projet de loi sur les «garanties fondamentales accordées» aux militaires commence à occuper plus d’espace et susciter davantage de débat sur la scène politique marocaine. Certains de ses articles sont en totale contradiction avec les recommandations de l’IER. L’instance avait fait de la lutte contre l’impunité son principal cheval de bataille. Le CNDH est appelé à donner son avis.
On n’avait plus entendu parler de cette affaire scandaleuse (cf article) depuis plusieurs années et voilà qu’elle refait surface. En effet, l’ancien journaliste belge du «Soir» Philippe Servaty, surnommé par les médias «le Pornographe d’Agadir» repasse devant la justice début février 2012 en Belgique. Le début d’une nouvelle et longue procédure judiciaire qui mettra, peut-être,