Le gouvernement d’Abdelilah Benkirane est sans conteste l’exécutif marocain ayant rassemblé le plus grand nombre d’ennemis en l’intervalle de cinq ans. Preuve en est des attaques fréquentes et perpétuelles à l’encontre du chef du gouvernement, son parti et les membres de sa coalition. Après les affaires impliquant le ministère de l’Intérieur ainsi que l’appel de guerre lancé par les
La révision de la prévision de croissance du HCP a fait l’effet d’une bombe cette semaine. Alors que le Haut-Commissariat avait initialement tablé sur une croissance du PIB de 3,6% en 2016, il l’a ramené à 1,3% en raison de la faible pluviométrie et de la faible contribution de la valeur ajoutée non agricole. Et les économistes lui donnent raison.
En vue de la COP 21 à Paris en novembre prochain, les pays membres de l’ONU proposent chacun une contribution nationale (INDC) relative à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), afin de contrer les effets du changement climatique. Le Maroc, lui, s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 32%, en développant des stratégies d’atténuation pour
La Caisse de compensation au Maroc a été source de beaucoup de «soucis» pour le gouvernement ces dernières années. La réforme engagée par le gouvernement lui permet de faire des économies conséquentes, lesquelles ont avoisiné les 9 milliards en 2014. Mais d’après l’économiste Najib Akesbi, la réforme actuelle n’est pas à la hauteur des engagements de l’Etat. Interview.
Hier, le Parlement a donné son aval pour l’amnistie des contribuables marocains ayant fait fuir leurs capitaux à l’étranger. Parallèlement, le gouvernement lance une opération d'abandon des pénalités sur les retards d'impôts, à condition de les régler avant le 31 décembre prochain. Ces mesures, généralement prises à des occasions précises, semblent être motivées par
D’un pays à l’autre dans le monde, la réglementation sur les OGM est très variable. Si seulement trois pays sur la planète interdisent la culture et l’importation d’aliments génétiquement modifiés, plusieurs autres imposent l’étiquetage de ces produits. Mais certains Etats, dont le Maroc, donnent libre cours aux industriels. Même si les autorités chérifiennes ont toujours nié la
Le projet de loi de finances 2014 a apporté quelques modifications au régime fiscal du secteur agricole. Celles d’entre elles qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de dirhams seront progressivement soumises à l’IS et l’IR. En outre, une TVA de 10% sera imputée à certains matériels agricoles. Ces mesures fâchent au sein de la profession qui dénonce une source de perte pour les
Aziz Akhannouch ne tarit pas d'éloges pour son Plan Maroc Vert (PMV). A l’ouverture de la huitième édition du Salon international de l’agriculture de Meknès (SIAM 2013), le ministre a fait état des avancées du PMV, chiffres à l’appui. Seulement, sa base statistique soulève l’équivoque. L’économiste Najib Akesbi, sans détour, évoque une «manipulation des chiffres pour une
Plus que quelques semaines et le nouvel acquéreur des parts de Vivendi dans le capital de Maroc Telecom sera connu. Entre temps, l’Etat chérifien doit faire son choix parmis les prétendants qui essayent par tous les moyens de se positionner. Le groupe qatari Ooredoo (ex-Qtel) étant mis en avant, Rabat fléchira-t-il après son récent «véto»?
Depuis que le gouvernement a présenté la taxation des hauts revenus comme une solution pour alimenter le Fonds d’appui à la cohésion sociale, les députés tant de l’opposition et la majorité continuent de s’y opposer. L’économiste Najib Akesbi juge que c’est une bonne mesure. Mais l’équipe Benkirane résistera-t-elle à la pression ?